Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI) (fonds d'archives)
Le fonds se compose d'archives papier, d'affiches, de cassettes audios et vidéos, de banderoles et de badges.
Le fonds se compose d'archives papier, d'affiches, de cassettes audios et vidéos, de banderoles et de badges.
08:00:16:15- 08:28:59:10 : L'association portugaise de Trappes. Une photo montre un groupe de l'association. Devant l'église moderne de Notre-Dame de Trappes, le Père Duboys et la Soeur Deolinda parlent de la ferveur des Portugais et de leurs dons qui ont contribué à sa construction. Soeur Deolinda parle du trésor que constitue la langue portugaise. A Vitry-sur-Seine, Ligue du coin de terre, une famille portugaise jardine son potager, ils parlent entre voisins de parcelle de leurs cultures. Une famille portugaise de la région du Minho jardine, le père de famille raconte son émigration devant la baraque de son jardin familial.
08:28:59:10- 08:51:59:03 : La même famille dans le 13ème arraondissement de Paris, pendant un repas de famille. A Plaisir, dans les Yvelines, pose de la première pierre de la Maison du Portugal, en présence du maire de Plaisir, et de l'ambassadeur du Portugal. Entretien avec le maire de Plaisir, le délégué auprès de Claude Evin aux Affaires Sociales, le délégué aux communautés portugaises auprès du Consulat de Versailles. Image de l'église du Sacré-Coeur à Gentilly.
08:51:59:03- 09:12:22:02 : Dans le bar de son entreprise d'aviation, Manuel Fernandes, un entrepreneur portugais, parle de ses activités, vol au dessus des régions du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne (Disneyland en construction). Il parle de la disparition de la solidarité entre Portugais, de radio Alpha. Il raconte son arrivée en France.
Thuy Lenoir raconte comment, réfugiée originaire du Vietnam du sud, elle est accueillie en 1977 au centre FTDA d'Herblay puis de Haute-Saône.
Elle précise ensuite comment elle rejoint le centre pour des remplacements en 1987, après y avoir effectué des vacations en tant qu'interprète, puis comment elle y est recrutée comme agent d'accueil en 1991, se spécialisant ensuite dans la comptabilité.
Elle analyse les conditions de la création du CADA et les questionnements qu'elle induit, évoque l' ouverture de places de CPH en 1993 et l'accueil de l'orphelinat rwandais en 1995.
Elle s'exprime sur la grève de 2000.
Elle regrette l'insuffisance des moyens financiers et l'importance du turn-over.
De 1979 à 1989 environ, il vit au foyer Sonacotra à Clichy. Il raconte les petits boulots : gardien de chiens, son premier jour et ses tâches. Il fait le ménage également, notamment pour une comtesse à Paris dans le 16e arrondissement sans être jamais déclaré. Il travaille dans une blanchisserie à Orly, dans la restauration (Sodexo) où il était déclaré. Il raconte les conditions de travail à la blanchisserie à Orly et a changé son regard sur la femme, la femme européenne en travaillant avec des femmes portugaises. Il connaît des périodes de chômage. Son mariage arrangé en 1989 avec une cousine du village. Le mariage mixte est mal vu en Afrique.Il adhère à l'UGTSF puis part en claquant la porte. En 1984 il crée une association en reprenant le même nom : Union générale des travailleurs sénégalais en France. L'association devenue UTSF-AR (action revendicative). Il détaille les revendications et les actions, son organisation collégiale. Il parle de son projet Asre et son souhait de rentrer au village avec un projet de développement. Il participe à un jamboree des Scouts de France à Jambville. Ce cadre de réflexion l'a beaucoup impressionné. Il souhaite créér un lieu similaire dans sa région. A la même époque, il créé une autre association Fouta Toro en 1987 pour encourager les jeunes issus de l'immigration à entretenir des liens avec le pays des parents.
Les actions de la Caravane du casier judiciaire, suite. Les actions d'un collectif des parents d'élèves puis l'association des parents d'élèves pour le collège Elsa Triolet de Champigny-sur-Marne. Il parle du point de vue de son épouse qui préfère rester en France. Il parle de la condition féminine en Afrique. Il parle de l'évolution de l'accueil des migrants en France depuis 30 ans, les difficultés plus nombreuses, la disparition du tissu associatif. Il parle de l'avenir bouché au Bois l'Abbé, le trafic de drogue grandissant, le chômage, la précarité des parents. Il parle de son avenir et conseille aux jeunes de s'investir aussi dans leur pays d'origine "Vous êtes Français, oui mais". Il ne se fait plus d'illusions sur la place des gens de couleur en France, les capacités des jeunes pour devenir français, les diplômes, la nationalité ne suffit pas, "les Noirs restent noirs".
Aïssata Camara raconte le milieu familial dans lequel elle a grandi. Mariée à 20 ans avec un cousin, elle rejoint la France dans le cadre du regroupement familial. Installés un an à Bordeaux puis à Saint-Maur-des-Fossés, elle fait une demande de logement social et emménage dans le quartier du Bois l'Abbé en 1981. Elle racontel'apprentissage du français, l'obtention de la carte de séjour et de la nationalité française. Elle décrit le quartier et sa rencontre avec l'association des femmes relais en 1999.
Elle raconte ses origines brésiliennes, sa formation, son arrivée en France et la préparation de son exposition intitulée "Ici et ailleurs" faite à partir d'une cinquantaine de cartes postales envoyées par des personnes résidant en France et répondant au verso à trois questions : Que vous manque t'il de votre pays ? Qu'aimez-vous en France ? Qu'aimeriez-vous changer ?
Associação cultural Lá-Mi-Ré. Música-teatro-folclore. Nas festas e Romarias [...].
Association culturelle La-Mi-Ré. Musique-théâtre-folklore. Dans les fêtes et pélerinages [...].