Toutes les ressources Portugal 114 résultats (3ms)

Alice Rodrigues, dernière partie.

1AV 274 , 2008 - 2008  

Elle raconte son apprentissage de la langue portugaise au le consulat et au centre culturel portugais. Elle parle de son frère et sa soeur qui sont restés Portugais. Elle a fait la demande de nationalité française pour pouvoir être surveillante et financer ses études. Elle parle de l'accueil méprisant à la sous-préfecture de Nogent lorsque sa soeur est venue chercher sa carte de séjour à 16 ans. Sa soeur et son frère se sont mariés avec des personnes d'origine portugaise. Elle compare les photographies courantes sur le bidonville avec sa propre expérience, en marge du bidonville dans une maison en dur avec la télé, le garage et le potager. Elle pense qu'il ne faut pas limiter le bidonville à un aspect misérabiliste et resitue le bidonville dans le contexte de l'époque, inscrit dans les problèmes de logement après-guerre en France.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Habitants du bidonville > Alice Rodrigues, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Née en 1960 en France, elle a vécu avec sa famille, sentier des Pendants jusqu'en 1967 : épreuves de tournage (2008).

Moïse Ferreira, dernière partie.

1AV 272 , 2008 - 2008  

Moïse Ferreira raconte qu'il a toujours souhaité rentrer au Portugal. Il n'a jamais fait de demande de naturalisation. Il retourne de moins en moins au Portugal.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Habitants du bidonville > Moïse Ferreira, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Né au Portugal en 1933, il vient en France en 1959 et vit au bidonville jusqu'en 1963 : épreuves de tournage (2008).

Alice Rodrigues, première partie.

1AV 261 , 2008 - 2008  

Alice Rodrigues raconte les origines modestes de ses parents, issus de familles paysannes au Portugal. Elle est née en 1960 à Champigny-sur-Marne chez une sage-femme. Ses parents habitaient en bordure du bidonville au 52 bis sentier des Pendants. Son frère et sa soeur aînés sont nés au Portugal. Ils ont vécu au bidonville jusqu'en 1967 puis sont partis à Ormesson. Elle décrit le terrain partagé entre son père et son oncle, la maison en bordure du bidonville, avec toutes ses commodités (eau courante, électricité). Elle parle de sa scolarité, de sa tentative de préparer l'école vétérinaire et des difficultés dûes aux écarts de classe sociale. Elle est professeure d'histoire-géographie à Champigny.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Habitants du bidonville > Alice Rodrigues, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Née en 1960 en France, elle a vécu avec sa famille, sentier des Pendants jusqu'en 1967 : épreuves de tournage (2008).

René Bouchahib, la villa Mélanie : enregistrement sonore (2009).

14AV 1731 , 2009 - 2009  

Avant la construction des logements sociaux du quartier du Chaperon vert, une centaine de baraques étaient installées derrière la villa Mélanie au 79 rue Jean Jaurès. Il raconte les conditions de vie (l'unique point d'eau). René Bouchabib est né en 1940 et a quitté la villa Mélanie en 1957. Son père est d'origine marocaine, sa mère d'origine italienne. La plupart des habitants de la villa était issue de l'immigration : Italie, Portugal, Espagne, Russie, Arménie, Maroc). Il parle d'Emile Bougard, l¿un des cofondateurs de l¿opération HLM Arcueil-Gentilly, et un des précurseurs du logement social à Arcueil. En 1957, ils sont relogés dans la cité Paul Vaillant-Couturier. Il parle des usines aux alentours, des constructions, des autres bidonvilles, de la pauvreté des habitants de la villa Mélanie, l'entraide et la bonne entente, des humiliations à l 'école, les pétitions contre leur installation à Paul Vaillant-Couturier, les loyers perçus sur le bidonville par la propriétaire du terrain, les jardins et les potagers cultivés.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par les villes et les associations > Fresnes et Val-de-Bièvre
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Le patrimoine au défi des migrations : l'exemple du plateau Bourbon à Luxembourg-Ville

FRGNQ_V_001_003_019 , 2012  

« Le Plateau Bourbon, aménagé au début du XXe siècle constitue un des fleurons touristiques de la Ville de Luxembourg. L'office national du tourisme y propose un circuit qui met en valeur son patrimoine architectural particulier. Cette patrimonialisation se fait toutefois sans référence à une dimension migratoire significative sans laquelle les immeubles de prestige et les maisons de maître qui caractérisent ce quartier n'auraient pas pu voir le jour en une petite décennie. »

Extrait de l'intervention d'Antoinette Reuter

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Echanges avec la salle

FRGNQ_V_001_003_009 , 2012  

Quel lien existe-t-il entre le partage du patrimoine d'un coté et la circulation des mémoires d'un autre côté, notamment par rapport aux contraintes de la crise en Europe ?

Quels sont les usages des lieux de mémoire aujourd'hui ? Comment est-ce qu'au delà de ces actes symboliques les gens se réapproprient ces lieux ? (

Péroline Barbet, Centre des musiques traditionnelles Rhône-Alpes).

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Entretien d'Albano Cordeiro

Génériques : FRGNQ_V_001_004_019, Archives nationales : 20160153/19 , 2014  

Principaux sujets évoqués

Environnement familialLa question coloniale et le Mozambique en particulierSa venue en France en tant qu'étudiant en 1961Ses études à RomeSon mariageSes déplacements à Alger (1962-1965)Son engagement anti-colonialSon installation à GrenobleSes premières recherches sur l'immigration algérienneMilitantisme au côté des déserteurs portugaisAssociation franco-portugaise de GrenobleLa Révolution des oeilletsLe Collectif pour l'étude et la dynamisation de l'émigration portugaise (CEDEP)Sa participation à la Marche pour l'égalité et contre le racismeComparaison entre «l'invisibilité» des Portugais et racisme anti-maghrébinsSa participation à Convergences 84Création de l'Université alternative antiraciste pour l'EgalitéInstallation à Paris en 1985Association Interactions France PortugalAssociation Portugais de France actifs et solidaires (PFAS)La question des sans-papiersSes retours au Mozambique dans les années 1990 et 2000Ses préoccupations: les questions de citoyenneté et du droit de voteMemoria viva (Mémoire vive)

Week-end en Tosmanie : montage, (s.d.).

4AV 261  

Jorge, un jeune homme portugais erre dans les rues, rencontre des amis, va au café et s'interroge sur la communauté portugaise immigrée, à laquelle il appartient, mais dont il rejette le repli sur elle-même et sa culture désuette, figée sur les 3 F : Football, Folklore et Fatima. Il parle de la Tosmanie : le pays des Tos (portos, les Portugais en argo). Ce pays d'après lui existe partout, car les Portugais sont répartis un peu partout dans le monde, et à la fois n'existe nulle part car ils vivent repliés sur eux-mêmes et passent donc pour invisibles. Leur intégration reste souvent illusoire. Ce film évoque donc l'enfermement de la communauté dans une nostalgie, une histoire, une culture vieille de cent ans. Rencontre d'un jeune groupe de rock créé par des jeunes portugais qui affirment des aspirations artistiques différentes de celles du folklore traditionnel.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Vieira : montages, épreuves de tournage.