Alice Rodrigues, deuxième partie.
Ses parents arrivent au Portugal en 1958. Elle évoque le sentier des pendants en bordure de bidonville, partie qui abrite plutôt des familles. Elle décrit la maison en dur, sans fondations, construite par son père : parpaing, ciment, fenêtre, fosse septique, lessiveuse, eau courante, électricité, télévision. A leur départ en 1967, son père loue la maison qui est détruite en 1971. Son père a servi d'intermédiaire pour faire venir ses oncles en France. Les parents évitaient de fréquenter le bidonville et souhaitaient s'en éloigner. Elle se souvient de l'incident du drapeau portugais dans le bidonville, de la boue en général et des passages fréquents des voitures de police. Elle parle de l'apprentissage de la langue française par ses parents. Elle parlait français avec son père et portugais avec sa mère. Elle parle des difficultés que son frère a connues pour poursuivre sa scolarité.