Toutes les ressources Ile-de-France (France) 162 résultats (4ms)

Une entreprise portugaise, le consul du Portugal à Paris, les étudiants d'origine portugaise à la Sorbonne : épreuves de tournage.

4AV 227 , 1985 - 1985  

10:00:09:24- 10:30:48:04 : Chantier de la JAF à l'Arche de la Défense, entretien avec un ouvrier portugais, des ouvriers au travail. Repas à la cantine du chantier, entretien avec un ouvrier de la famille de José Azevedo, patron de la JAF. Au siège de la JAF, entretien avec le PDG et un sous-directeur français.

10:30:48:04- 11:14:55:09 : Le Consul général du Portugal à Paris. Entretien avec des étudiants français issus de la deuxième génération à la Sorbonne.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Alexandre Cardoso : montages et épreuves de tournage. > Immigration portugaise : épreuves de tournage (1985).

Interview de Nathalie Fonseca, membre de la JOC au Bois l'Abbé, et d'Aïssata Camara, membre des Femmes-relais de Champigny-sur-Marne : épreuves de tournage.

2AV 1496 , 2000 - 2001  

Interview de Nathalie Fonseca, infirmière et membre de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) à Champigny dans la cité du Bois l'Abbé. Elle rappelle brièvement ce qu'est la JOC, association religieuse de jeunes faite par les jeunes, entre jeunes. Elle s'occupe des jeunes filles qui se posent des questions sur la contraception, les relations avec les garçons. Beaucoup vivent au Bois l'Abbé, pensent peu à leur avenir et sont encore dans le présent. Elles ne sont pas du tout informées. La grossesse de 2 jeunes filles a déclenché les questions. Elle essaie de les faire réagir d'elles-mêmes, filmer leurs amies sur les relations sexuelles, la contraception, organiser un débat et informer leurs copines. Des jeunes filles ne sont pas conscientes qu'elles peuvent refuser des relations sexuelles avec leur ami. Elles ne connaissent pas l'utilisation de la pillule, du contraceptif. La JOC n'est pas trop appréciée par l'Eglise, les prêtres accompagnateurs n'acceptent pas toujours l'usage des contraceptifs alors que la JOC essaie de coller à la réalité et rester pragmatique.

Interview d'Aïssata Camara, membre des Femmes-relais interculturelle de Champigny dans la cité du Bois l'Abbé. Elle parle de la création de l'association. L'association accueille toutes les femmes. Elle les accompagne dans les administrations. Le service est gratuit. Les problèmes des femmes au quotidien : ce sont des femmes d'origine étrangère, ne sortent pas beaucoup. L'association leur explique comment fonctionne l'école, pourquoi suivre la scolarité des enfants. L'association fait le lien avec l'école. Une formatrice travaille à l'école Anatole France, accueille les parents dans un dispositif qui s'appelle "j'aide mon enfant". Les femmes se responsabilisent davantage, beaucoup divorcent et doivent prendre en charge l'éducation des enfants. Prises de vues dans le local des Femmes relais.

Contexte :
Films de l'unité audiovisuelle du Conseil général du Val-de-Marne > Interviews de femmes militant dans des associations civiques val-de-marnaises ayant participé à la marche des femmes à New York en 2000 : épreuves de tournage (2000-2001).

Aïssata Camara, première partie. Le parcours personnel d'Aïssata Camara, originaire de Guinée-Conakry et venue en France dans le cadre du regroupement familial en 1978 à l'âge de 20 ans.

1AV 528 , 2012 - 2012  

Aïssata Camara raconte le milieu familial dans lequel elle a grandi. Mariée à 20 ans avec un cousin, elle rejoint la France dans le cadre du regroupement familial. Installés un an à Bordeaux puis à Saint-Maur-des-Fossés, elle fait une demande de logement social et emménage dans le quartier du Bois l'Abbé en 1981. Elle racontel'apprentissage du français, l'obtention de la carte de séjour et de la nationalité française. Elle décrit le quartier et sa rencontre avec l'association des femmes relais en 1999.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Aïssata Camara, fondatrice et présidente de l'association Oxyjeunes, membre des Femmes relais et élue de Champigny-sur-Marne : entretien filmé (2012).

Manuel Fernandes (suite), José Lopes, Manuel Alves entrepreneurs portugais : épreuves de tournage.

4AV 226 , 1985 - 1985  

09:00:09:20- 09:24:53:01 : Suite de l'entretien avec Manuel Fernandes.

09:24:53:01- 10:14:32:05 : Les Sablières du Val-de-Marne, images d'engins au travail dans la sablière, en arrière plan : Créteil. Entretien avec le P.D.G. José Lopes, il raconte son arrivée en France, les liens avec la ville de Saint-Maur, les techniques employées par sa societé, l'envergure européenne de son entreprise. Entretien avec Manuel Alves, P.D.G. de l'entreprise Moser.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Alexandre Cardoso : montages et épreuves de tournage. > Immigration portugaise : épreuves de tournage (1985).

Lenka Middelbos, responsable adjointe chargée du Transit et du Centre d'Accueil des Demandeurs d'Asile à partir de 2000.

1AV 313-314 , 2008 - 2008  

Lenka Midelbos précise son origine tchécoslovaque et son parcours de formation.

Elle évoque son arrivée en 1977 à Paris où elle obtient le statut de réfugiée.

Elle raconte son embauche de 1978 à 1999 à l'Association FTDA et détaille les différents postes qu'elle y a occupés : secrétaire (1978), chargée de l'acheminement des réfugiés et participation à la mission de prospection (années 1980), conseillère technique pour le service de la coordination du DNA (dispositif national d'accueil) en 1991 dont elle prend la direction en 1997.

Elle donne son sentiment sur l'accueil des réfugiés du sud est asiatique dans les années 1980, sur la baisse en 5 ans (1985-1990) des demandes de statuts satisfaites (passent de 80% à 20 %), sur le projet de centre de premier accueil (1986), sur la place à part du CADA de Créteil (années 1990), et sur les conséquences de l'apparition en 1991 du statut de demandeur d'asile.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de France terre d'asile (CADA de Créteil) > Centre de FTDA Créteil, personnels de 1977 à 2008 : enregistrements filmés, novembre-décembre 2008. > Personnels de direction, pour la période 1977 à 2008.

Les intellectuels portugais en France (suite), photographies, coupures de presse, articles traitant des bidonvilles : épreuves de tournage.

4AV 229 , 1985 - 1985  

12:00:07:01- 12:45:19:04 : Entretien avec Jorge Chaminé, chanteur d'opéra, baryton, arrivé en France en 1978 après ses études de droit. Entretien avec Luis Rego qui raconte qu'il n'a pas choisi la France c'est un accident de parcours. Il raconte son emprisonnement deux mois par la PIDE ( police politique sous la dictature salazariste au Portugal), et comment il a commencé à cotoyer le milieu artistique. Réflexions sur la France, le Portugal, l'immigration.

12:45:19:04- 13:00:50:12 : Série de photos montrant les Portugais dans les bidonvilles de Champigny et de Villeneuve-Le-Roi. Coupures de presse, articles parus dans des journaux, traitant des bidonvilles.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Alexandre Cardoso : montages et épreuves de tournage. > Immigration portugaise : épreuves de tournage (1985).

Yolande Roch, enseignante à mi-temps depuis 2007.

1AV 290 , 2008 - 2008  

Après avoir précisé ses origines vietnamiennes, Yolande Roch retrace son cursus de formation et son parcours professionnel.

Elle s'exprime ensuite sur son activité au centre depuis la rentrée 2007.

Elle raconte la nécessité de réaménager la classe, le poste ayant été remanié.

Elle explique le partage de son temps entre l'aide aux devoirs au centre avec l'aide des référents et le suivi dans les écoles des enfants du centre qui ont des difficultés.

Elle expose son projet de recueillir, avec l'aide d'un documentariste, le témoignage des enfants du centre sur le regard qu'il porte sur leur situation.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de France terre d'asile (CADA de Créteil) > Centre de FTDA Créteil, personnels de 1977 à 2008 : enregistrements filmés, novembre-décembre 2008. > Personnels enseignants, pour la période 1996 à 2008.

Saliou Dia, dernière partie. Les actions de la Caravane du casier judiciaire. Le collectif des parents d'élèves du collège Elsa Triolet. L'avenir du Bois l'Abbé.

1AV 523 , 2012 - 2012  

Les actions de la Caravane du casier judiciaire, suite. Les actions d'un collectif des parents d'élèves puis l'association des parents d'élèves pour le collège Elsa Triolet de Champigny-sur-Marne. Il parle du point de vue de son épouse qui préfère rester en France. Il parle de la condition féminine en Afrique. Il parle de l'évolution de l'accueil des migrants en France depuis 30 ans, les difficultés plus nombreuses, la disparition du tissu associatif. Il parle de l'avenir bouché au Bois l'Abbé, le trafic de drogue grandissant, le chômage, la précarité des parents. Il parle de son avenir et conseille aux jeunes de s'investir aussi dans leur pays d'origine "Vous êtes Français, oui mais". Il ne se fait plus d'illusions sur la place des gens de couleur en France, les capacités des jeunes pour devenir français, les diplômes, la nationalité ne suffit pas, "les Noirs restent noirs".

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Ce qu'elles vivent, les femmes ! : montage (1981).

4AV 81 , 1981 - 1981  

Portraits de 14 femmes qui racontent la vie de travail, la vie familiale et sociale, elles mettent en évidence les discriminations dont elles sont victimes dans le contexte social et culturel d'aujourd'hui. Elles expriment leurs luttes ou leurs impuissance face à la société et face aux mentalités et comportements quotidiens. Nelly, étudiante chilienne réfugiée en France, travaille comme OS en France. Elle raconte ses soucis au travail, le manque de rendement à la chaîne qui lui est reproché. Alice, maîtresse auxiliaire, mariée et mère de deux enfants a repris ses études pour passer le CAPES. Elle fait un remplacement dans un collège d'une cité de transit de Villejuif. Elle parle des relations avec les élèves, de sa vie professionnelle qu'elle ne veut pas sacrifier. Elle est issue d'une fratrie de 14 enfants. Elle évoque le sujet de la contraception abordée avec sa mère, les relations familiales. 4 employées travaillant à Viniprix et militantes syndicales évoquent la grève dans le magasin. Annick, mère célibataire de 4 enfants métis. Elle parle des rapports homme-femme, les préjugés sur les mères célibataires. Lamriya, d'origine algérienne, élève seule ses enfants, a été mariée à 15 ans. A 19 ans, elle quitte son mari. Elle parle des différences culturelles, des générations, de la place de la femme. Catherine et Micheline travaillent à la sécurité sociale, militantes syndicales. L'une d'elle est en instance de divorce. Elle a été mariée à 17 ans et demi. Elle évoque les violences conjugales, sa nouvelle vie, son activité syndicale. Marina et Louisette licenciées de l'entreprise Metallo depuis 1979. Elles racontent les circonstances du licenciement et les difficultés à accepter le chômage. Andrée, 74 ans, ouvrière chez Metallo. Elle raconte la pression dans l'entreprise. Jacqueline, employée communale, mariée et deux enfants. Elle parle de l'éducation reçue par sa mère et donnée à ses enfants.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par les villes et les associations > Vitry-sur-Seine

Colette Guyomarch, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne : enregistrement filmé. Née en 1920 à Limeil-Brévannes, elle s'installe en 1956 à Champigny-sur-Marne et assure le secrétariat du maire Louis Talamoni. Elle évoque la construction du bidonville, l'action des associations et de la ville pour sa résorption.

3AV 319 , 2007 - 2007  
Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Personnel de la mairie

Saliou Dia, cinquième partie. La vie en France, les petits boulots, le mariage en 1989, la vie associativie en France, le projet Asre (lieu intermédiaire entre le village traditionnel et la ville africaine) et le retour projeté au Sénégal en 1993.

1AV 515 , 2012 - 2012  

De 1979 à 1989 environ, il vit au foyer Sonacotra à Clichy. Il raconte les petits boulots : gardien de chiens, son premier jour et ses tâches. Il fait le ménage également, notamment pour une comtesse à Paris dans le 16e arrondissement sans être jamais déclaré. Il travaille dans une blanchisserie à Orly, dans la restauration (Sodexo) où il était déclaré. Il raconte les conditions de travail à la blanchisserie à Orly et a changé son regard sur la femme, la femme européenne en travaillant avec des femmes portugaises. Il connaît des périodes de chômage. Son mariage arrangé en 1989 avec une cousine du village. Le mariage mixte est mal vu en Afrique.Il adhère à l'UGTSF puis part en claquant la porte. En 1984 il crée une association en reprenant le même nom : Union générale des travailleurs sénégalais en France. L'association devenue UTSF-AR (action revendicative). Il détaille les revendications et les actions, son organisation collégiale. Il parle de son projet Asre et son souhait de rentrer au village avec un projet de développement. Il participe à un jamboree des Scouts de France à Jambville. Ce cadre de réflexion l'a beaucoup impressionné. Il souhaite créér un lieu similaire dans sa région. A la même époque, il créé une autre association Fouta Toro en 1987 pour encourager les jeunes issus de l'immigration à entretenir des liens avec le pays des parents.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Interviews de Bozena Wojciechowki, membre de la JC (Jeunesse communiste) à Ivry-sur-Seine, de Josiane Martin et de Martine Girault de l'Observatoire de l'égalité : épreuves de tournage.

2AV 1495 , 2000 - 2001  

Bozena Wojciechowki explique les missions de la Jeunesse communiste dans laquelle elle milite. Elle est entrée à la JC en faisant un voyage au Vietnam. Elle porte la question des femmes. Elle constate déjà que dans son organisation, plus on monte, moins il y a de femmes. Elle est partie à New York avec le Conseil général. Elle se pose des questions sur la nature des inégalités, biologiques ? culturelles ? Elle raconte qu'un tiers des filles de sa classe de terminale souhaitaient devenir femme au foyer. Elle pense qu'il y a eu beaucoup de progrès et qu'il faut en faire encore sur les questions d'avortement, d'égalité de salaire, de paix.

Josiane Martin parle de la création de l'observatoire de l'égalité par le Conseil général du Val-de-Marne en mars 2000, suite au rapport de la commission adhoc composée des 5 conseillères du Conseil général et un représentant de chaque groupe politique. Connaître la place des femmes, auditionner des représentants d'associations, de groupes politiques, syndicaux, prendre des initiatives. L'observatoire constate une persistance ou une aggravation des inégalités et des injustices, y compris dans l'accès au travail, des violences. L'observatoire peut devenir un lieu de connaissance, vu la difficulté d'obtenir des statistiques, même sur le département. Elle constate une féminisation dans la pauvreté, la précarité, surtout les jeunes femmes et les jeunes mères. Elle constate la difficulté à accéder aux hautes responsabilités même dans la fonction publique. Plusieurs témoignages de femmes doivent faire preuve de leur compétence à tous les moments de leur carrière. Elle donne son sentiment sur la femme aujourd'hui, l'évolution de la place de la femme dans le salariat, dans les familles, les mentalités, la vie politique.

Martine Girault parle de son travail à l'observatoire, construction originale qui n'existe nulle part ailleurs. Rassembler différents organismes (publics, privés, associatifs) pour avoir une connaissance précise des femmes dans le département. Selon elle, l'évolution est lente, les inégalités des salaire sont toujours présentes, la place des femmes dans les lieux de décision encore faible. L'observatoire est un outil, pour mieux faire connaître la situation, trouver des initiatives communes.

Contexte :
Films de l'unité audiovisuelle du Conseil général du Val-de-Marne > Interviews de femmes militant dans des associations civiques val-de-marnaises ayant participé à la marche des femmes à New York en 2000 : épreuves de tournage (2000-2001).