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Démolition des Fournières, entretien avec Amar Yenbou : enregistrement sonore (2002).

14AV 1002 , 2002 - 2002  

Né en Algérie, Amar Yenbou raconte son arrivée en France en 1960. Sa famille le rejoint en 1961. Ils vivent à Paris dans le 19e arrondissement, puis emmenagent aux Fournières à Fresnes en juin 1974. Il travaille à la fabrication de bijoux à Henin-Beaumont puis à Paris. Il décrit les conditions de vie aux Fournières, la chaudière à charbon, les relations de voisinage, les associations de locataires, les bailleurs sociaux. Il reste dans la cité de transit jusqu'à sa destruction en 1988.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par les villes et les associations > Fresnes et Val-de-Bièvre

Alice Rodrigues, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Née en 1960 en France, elle a vécu avec sa famille, sentier des Pendants jusqu'en 1967 : épreuves de tournage (2008).

1AV 261-263, 273-274, 11AV 327 , 2008 - 2008  

Cadette d'une famille de trois enfants, elle est la seule enfant née en 1960 à Champigny-sur-Marne. Ses parents habitent le bidonville, sentier des Pendants jusqu'en 1967 puis s'installent à Ormesson. Elle est professeure d'histoire-géoagraphie, travaille et vit à Champigny.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Habitants du bidonville

Moïse Ferreira, quatrième partie.

1AV 271 , 2008 - 2008  

Moïse Ferreira parle des grèves en 1968 et 1984. Il s'est syndiqué mais n'a jamais fait grève. Il parle des relations avec les ouvriers qu'il a formés. Il fait le coiffeur au bidonville après le travail et le dimanche. En 1963, il déménage sur le Plessis-Trévise et occupe un terrain de son entreprise Cayette où il construit une baraque. Il y vit avec son père jusqu'en 1966.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Habitants du bidonville > Moïse Ferreira, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Né au Portugal en 1933, il vient en France en 1959 et vit au bidonville jusqu'en 1963 : épreuves de tournage (2008).

Aïssata Camara, deuxième partie. L'engagement associatif et politique d'Aïssata Camara chez les Femmes relais médiatrices interculturelles de Champigny-sur-Marne, dans l'association Oxyjeunes, et à la municipalité depuis 2001.

1AV 529 , 2012 - 2012  

Elle raconte le travail effectué par les femmes relais, la marche des femmes à New York en 2001. Elle est sollicitée par l'équipe municipale en 2001 et est élue municipale depuis. Elle raconte la création de l'association Oxyjeunes dont elle est la présidente, et décline les actions : barbecue, goûter au collège, aide judiciaire, aide aux jeunes incarcérés, prévention de la violence, relations avec les autres associations, les administrations et le coordinateur social Hugo Guerra.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Aïssata Camara, fondatrice et présidente de l'association Oxyjeunes, membre des Femmes relais et élue de Champigny-sur-Marne : entretien filmé (2012).

Défilé de la communauté portugaise à Franconville, montage (s.d.).

4AV 266  

La communauté portugaise a organisé un grand défilé à Franconville. De majestueux chars représentant une reproduction des caravelles des conquistadors portugais, un moulin à vent, un château fort, ainsi que le coq portugais (emblème du pays) roulent dans les rues de la ville escortés par une fanfare et des Portugais en costume folklorique. Il s'agit ainsi pour la communauté immigrée portugaise et implantée dans le Val d'Oise d'affirmer l'histoire de son pays : le Portugal et de revendiquer son identité culturelle.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Vieira : montages, épreuves de tournage.

Le rêve portugais : 25 ans d'immigration portugaise en France : épreuves de tournage (s.d.).

4AV 263-264  

L'exposition : Le Rêve portugais, 25 ans d'immigration portugaise en France constitue un véritable musée de la communauté portugaise en France à travers divers documents datant des années soixante, photos et affiches exposés.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Vieira : montages, épreuves de tournage.

Lucienne Scaglia-Chiaffi, première partie.

1AV 264 , 2008 - 2008  

Son père, Ercole Scaglia, couvreur-plombier reprend l'entreprise de son patron vers 1934-1935 à Fontenay-sous-Bois. Son frère reprend la suite de l'entreprise familiale en 1965 à la retraite de son père. Elle raconte sa scolarité, devient comptable dans une société d'engrais à Fontenay-sous-Bois. A son mariage, en 1956, elle aide à la comptabilité de l'entreprise de construction de son beau-père Bruno Chiaffi puis de son mari Arthur Chiaffi en 1965. Elle raconte l'histoire de la famille de son mari, également d'origine italienne. Elle décrit son travail dans l'entreprise. Elle décrit la composition de l'entreprise, deux compagnons, les manoeuvres d'origine portugaise. Elle raconte le recrutement à l'entrée du bidonville de Champigny-sur-Marne. Elle commente le registre de déclarations des travailleurs étrangers de l'entreprise.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Entreprise employant des ouvriers portugais > Lucienne Scaglia-Chiaffi, témoignage sur le recrutement de main d'oeuvre étrangère dans l'entreprise de construction de son mari à Fontenay-sous-Bois pendant les années 1960 : épreuves de tournage (2008).

Dominique Bordin, période 2005 - 2008.

11AV 322 , 2008 - 2008  

Dominique Bordin analyse les aspects positifs de la mixité filles-garçons dans le centre.

Il note cependant les effets des différences culturelles sur les rapports entre jeunes et avec les éducatrices.

Il mentionne les disparitions suspectes et les risques par rapport aux réseaux de prostitution auxquels il a fallu faire face en 2001 ainsi que la tentative d'attaque du CAOMIDA la même année par des jeunes du quartier.

Il justifie la nécessité d'avoir mis en place en 2002 la supervision psychologique de l'équipe.

Il explique l'afflux de mineurs afghans depuis fin 2005 du fait de la fermeture de Sangatte.

Il raconte comment les CADA en 2005 ont été retirés des CHRS (centres d'hébergement et de réinsertion sociale) et exprime son inquiétude par rapport à l'ouverture, à la concurrence privée, du secteur de l'accueil des demandeurs d'asile.

Il juge nécessaire d'être vigilant dans les relations avec le récent ministère de l'Immigration et de l'identité nationale .

Il raconte le Baptême républicain pour le centre qui devient centre Stéphane Hessel en avril 2008, et évoque la prochaine célébration des 10 ans du CAOMIDA et des 20 ans de la convention internationale des droits de l'enfant.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de France terre d'asile (CADA de Créteil) > Centre d'Accueil de Mineurs Isolés Demandeurs d'Asile (CAOMIDA) de Boissy-Saint-Léger, Dominique Bordin, responsable de 1999 à 2008 : enregistrements filmé et sonore, novembre-décembre 2008.

Alice Rodrigues, première partie.

1AV 261 , 2008 - 2008  

Alice Rodrigues raconte les origines modestes de ses parents, issus de familles paysannes au Portugal. Elle est née en 1960 à Champigny-sur-Marne chez une sage-femme. Ses parents habitaient en bordure du bidonville au 52 bis sentier des Pendants. Son frère et sa soeur aînés sont nés au Portugal. Ils ont vécu au bidonville jusqu'en 1967 puis sont partis à Ormesson. Elle décrit le terrain partagé entre son père et son oncle, la maison en bordure du bidonville, avec toutes ses commodités (eau courante, électricité). Elle parle de sa scolarité, de sa tentative de préparer l'école vétérinaire et des difficultés dûes aux écarts de classe sociale. Elle est professeure d'histoire-géographie à Champigny.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Habitants du bidonville > Alice Rodrigues, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Née en 1960 en France, elle a vécu avec sa famille, sentier des Pendants jusqu'en 1967 : épreuves de tournage (2008).

Interviews d'Any Philip du comité d'Orly du Secours populaire et de Michèle Assère de l'APEIS (Association pour l'emploi, l'information et la solidarité) : épreuves de tournage.

2AV 1492 , 2000 - 2001  

Interview d'Any Philip du Secours populaire. On l'interroge sur la condition des femmes, très précaire physique et psychologique. Les femmes venant à l'association dans une situtation d'urgence, le manque d'argent, des mères très jeunes. L'association tente de répondre aux demandes et tentent d'instaurer un suivi avec elles. L'association travaille par exemple pour faire manger les enfants à la cantine. Sur Orly, il y a des personnes très pauvres, surrendettés.

Interview de Michèle Assère de l'APEIS, association d'aide aux chômeurs en situation précaire. Elle est interrogée sur la condition des femmes en France aujourd'hui. Pour elle, il y a une régression surtout pour les jeunes femmes qui sont chef de famille et cantonnent au second rôle. Elle constate des inégalités dans les postes, les salaires. L'association essaie de leur indiquer ce qui est possible de faire, malgré l'évolution insuffisante des lois. La femme doit être consciente qu'elle est l'égale de l'homme. Si elles sont responsables dans les faits, elles doivent encore quémander. Depuis une génération, elle considère que les hommes ont fait des efforts pour s'occuper des enfants. Il y a une opportunité d'égalité. La condition des femmes peut s'améliorer si les femmes transmettent ces valeurs de responsabilité à leurs enfants. Vue des stands d'un forum sur la condition des femmes, des panneaux sur la marche du 17 octobre 2000 à New York.

Contexte :
Films de l'unité audiovisuelle du Conseil général du Val-de-Marne > Interviews de femmes militant dans des associations civiques val-de-marnaises ayant participé à la marche des femmes à New York en 2000 : épreuves de tournage (2000-2001).

Saliou Dia, quatrième partie. Les études au collège coopératif. L'abandon de son mémoire et les résistances locales rencontrées locales rencontrées auprès des caisses de solidarité, de l'UTFS et Sali Nongo. Le statut du migrant. Les rapports de force déplacés du villages au profit des caisses de solidarité des migrants et des diasporas. Les logiques de développement par le biais associatif. Le fonctionnement des caisses.

1AV 514 , 2012 - 2012  

En 1979, il accompagne une délégation québécoise dans sa région natale, découvre à cette occasion le Fouta et le fleuve Sénégal et les difficultés de développement des villages. Pendant 15 ans, il a voulu mettre en place des projets de développement. Il évoque les difficultés rencontrées au village, l'autorité de Sali Nongo et de l'UTFS dans la région pour le projet Asre. Il ne termine pas ses études au collège coopératif de Paris où il souhaitait présenter un mémoire sur l'association de jeunes et développement villageois à partir de l'exemple de son village. En 1979, il avait envoyé une lettre à la diaspora sénégalaise pour présenter son projet de coopérative de développement qui est rejeté. Il explique le statut du migrant que les familles découragent de revenir car est une source pour les familles. Il dénonce l'idéalisation de l'émigration : l'argent envoyé, le costume mis à l'aéroport, les cadeaux, l'argent distribué. Il parle du rôle des caisses qui bloquent tout autre projet de développement dans le village, de la dépendance des villages vis à vis des caisses. Les décisions ne se prennent plus au village mais dans les diasporas. En 2000, il participe à une étude sur le développement des caisses de village en 30 ans : elles ont perdu leur dynamisme à cause de leur vieillissement, leur enfermement (réservé aux hommes, excluant les femmes, les jeunes). Les régions sont mondialisées depuis 1960 : les villageois ont évolué aussi. L'émigré est plus conservateur, les villageois sont vus avec le regard du passé. La première migration est masculine, les immigrations familiales n'ont pas été pensées. A l'époque, l'aide associative est valable pour faire face à des urgences. Les nouveaux projets et les nouveaux outils ne sont pas adaptés au fonctionnement du village. Les caisses de solidarité ont montré leurs limites mais sont toujours l'unique vecteur. Pour lui, il faut encouragager les individualités. Pour le moment, il n'a pas encore réussi à mettre en place un projet qui dure : les projets santé, scolaire, agricole, hydraulique ont tous été mis en faillite. Ne voit pas d'issue pour le moment tant que la gestion des villages ne change pas. Quand on dit association, village, ce sont les hommes, une élite. Il explique le fonctionnement des caisses : lorsqu'on émigre, on est membre de fait, on cotise à la caisse là où on vit. Des sanctions existent pour ceux qui négligent. Mais les sanctions sont inégalitaires et certains y échappent. Il reste 10 ans au foyer Sonacotra avec son frère à Clichy (de 1979 à 1989 environ, puis le suit à Argenteuil quand son frère fait venir sa famille.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Patricia Delord, psychologue psychanalyste, intervenant au centre depuis 2000.

1AV 291 , 2008 - 2008  

Patricia Delord retrace son parcours de formation et son cursus professionnel.

Elle raconte ensuite ses interventions au centre dès 1995 et comment elle y a été recrutée en 2000 pour une consultation d'accompagnement psychologique hebdomadaire.

Elle explique qu'elle suit parallèlement depuis 2002 l'équipe du CAOMIDA.

Elle analyse son rapport avec les personnels, les réfugiés et demandeurs d'asile, son travail avec eux et avec les interprètes, sans omettre la réalité des différences culturelles.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de France terre d'asile (CADA de Créteil) > Centre de FTDA Créteil, personnels de 1977 à 2008 : enregistrements filmés, novembre-décembre 2008. > Personnels médico-sociaux, pour la période 1979 à 2005.

Saliou Dia, huitième partie. L'action de l'association Solidarité africaine du Val-de-Marne créée en juin 2002.

1AV 521 , 2012 - 2012  

L'organisation du Grand repas à Champigny. Les actions pour les séniors du quartier Papy-mammys. L'installation d'une cyber-base pour les jeunes du Bois l'Abbé. Un projet destiné aux jeunes de monter des projets de séjour pour les rapprocher les jeunes des autres résidents. Il raconte le conflit à l'origine du projet, le montage du projet financier par les jeunes. Il raconte les échos négatifs des médias sur les émeutes de décembre de 2005.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).