Toutes les ressources France 97 résultats (4ms)

Thuy Lenoir, agent d'accueil puis comptable, 1987-2008 : enregistrement filmé, 19 novembre 2008

1AV 286-287 , 2008 - 2008  

Thuy Lenoir raconte comment, réfugiée originaire du Vietnam du sud, elle est accueillie en 1977 au centre FTDA d'Herblay puis de Haute-Saône.

Elle précise ensuite comment elle rejoint le centre pour des remplacements en 1987, après y avoir effectué des vacations en tant qu'interprète, puis comment elle y est recrutée comme agent d'accueil en 1991, se spécialisant ensuite dans la comptabilité.

Elle analyse les conditions de la création du CADA et les questionnements qu'elle induit, évoque l' ouverture de places de CPH en 1993 et l'accueil de l'orphelinat rwandais en 1995.

Elle s'exprime sur la grève de 2000.

Elle regrette l'insuffisance des moyens financiers et l'importance du turn-over.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de France terre d'asile (CADA de Créteil) > Centre de FTDA Créteil, personnels de 1977 à 2008 : enregistrements filmés, novembre-décembre 2008. > Personnels administratifs et techniques, pour la période 1987 à 2008.

Lyly Siharath, éducatrice spécialisée au centre de 1981 à 2005.

1AV 300-301 , 2008 - 2008  

Lyly Siharath raconte comment, réfugiée du sud-est asiatique (Laos), elle débarque à Paris en 1975 et est prise en charge par des amis; elle décrit son parcours de formation.

Elle raconte ensuite les conditions de son arrivée au centre en 1981 et les questionnements induits par les situations compliquées des personnes fragilisées.

Elle décrit l' ouverture en 1989-1990 du " centre d'accueil pour familles demandeurs d'asile " qui pointe l'urgence de la professionnalisation, ce fait expliquant son engagement pour devenir éducatrice spécialisée.

Elle mentionne la mise en place d'ateliers divers en 1992 et de la monétarisation en 1994.

Elle insiste sur le travail réalisé pendant les années 1990 avec la ville de Créteil et les associations, ainsi que sur la réflexion sur la rénovation du centre et la création des " référents ".

Elle explique les raisons de son départ du pôle juridique et santé du CAOMIDA.que les moyens insuffisants mis à sa disposition au CAOMIDA nouvellement créé en 1999, ne l'ont pas incitée à prolonger au delà de 2000 la mission qu'elle y avait engagée au pôle juridique et santé.

Elle raconte la poursuite de son activité au centre de Créteil jusqu'en 2005.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de France terre d'asile (CADA de Créteil) > Centre de FTDA Créteil, personnels de 1977 à 2008 : enregistrements filmés, novembre-décembre 2008. > Personnels médico-sociaux, pour la période 1979 à 2005.

Hugo Guerra, deuxième partie.

1AV 310 , 2009 - 2009  

Hugo Guerra raconte la réputation des Argentins en Espagne exilés après le coup d'Etat. Il raconte l'image qu'il se faisait de la France. Il arrive en France le 4 avril 1980 après un passage par l'Espagne. Il est engagé comme percussionniste dans une troupe de musiciens chiliens pendant deux ans. Il explique sa situation administrative et les démarches effectuées pour obtenir une carte de séjour. Il parle de l'accueil méprisant à la préfecture. Il raconte son apprentissage de la langue française et son engagement politique et syndical, nécessaire "pour se sentir chez lui".

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Hugo Guerra, témoignage sur son parcours de migrant d'Argentine à son installation à Saint-Maurice puis Champigny-sur-Marne et sur son travail à l'accueil des migrants à Champigny-sur-Marne à l'office municipal des migrants et comme coordinateur social sur le quartier du Bois l'Abbé : enregistrement filmé (2008-2009).

Khanh Hoi Nguyen, témoignage sur son parcours de migrant : enregistrement filmé (2009).

1AV 377-380 , 2009 - 2009  

Né en 1931 à Saigon, il arrive en France en 1948 à l'âge de 17 ans. Accueilli par son oncle, interprète dans l'armée. Il assiste à des réunions politiques avec des Vietnamiens trotskistes rue Grégoire de Tours et donne des cours de soutien en mathématiques aux ONS (ouvriers non spécialisés) fréquentant le lieu. Il raconte le sort des ONS venus du Vietnam réquisitionnés par le gouvernement français pour remplacer les ouvriers partis au front. En 1949, après le baccalauréat, il s'inscrit à l'école de radio télévision ORT à Montreuil. Il suit des cours d'économie au conservatoire national des arts et métiers puis en 1952, l'école nationale d'aviation civile à Orly. Il fait toute sa carrière de 1962 à 1991 à IBM.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Parcours de migrants > Migrants d'originie vietnamienne

Xuan Phuong Vu thi, épouse Nguyen, témoignage sur son parcours de migrant : enregistrement filmé (2009).

1AV 387-389 , 2009 - 2009  

Née au Vietnam en 1942, elle arrive en France avec sa famille en 1953 à l'âge de onze ans. Elle créé en 2008 l'association Orange fleurs d'espoir, une association d'aide aux victimes des défoliants installée à Ivry-sur-Seine.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Parcours de migrants > Migrants d'originie vietnamienne

Entretien filmé avec Marcel Zaidner, 5e partie, période 1960-1980 : épreuves de tournage.

1AV 440 , 2010 - 2010  

- Marcel Zaidner relate et analyse les conditions qui ont présidé à l'installation de la première assemblée départementale en 1967. Il raconte les péripéties des deux tours de l¿élection et donne un raccourci des élections cantonales qui ont suivi.

- Il se pose la question de la place d¿une fédération sur un territoire dont le président du conseil général est communiste.

- Il mentionne la montée du parti socialiste ; il souligne aussi le travail mené par la fédération pour diffuser son action sur l¿ensemble du territoire val-de-Marne.

- Il analyse le changement déjà constaté au niveau du recrutement des adhérents à la fin des années 1960 ¿ début des années 1970, au regard de la désindustrialisation du département. Il observe la modification du salariat et du monde ouvrier qui ne travaille plus sur place, voit Ivry perdant son tissu industriel.

-Il réfléchit sur la place et le rôle que tenaient alors les femmes militantes, élues, responsables, ainsi que les immigrés et leurs descendants, au sein de la fédération. Font élire deux femmes au secrétariat fédéral.

- Il évoque le Printemps de Prague et la condamnation par le Comité central de l¿intervention des pays du pacte de Varsovie. Il note la réflexion qui aboutira dans les années 1970 avec la formulation du socialisme à la française.

- Il conclut sur sa nomination au Comité central à la section des cadres en 1970, puis sur sa prise de responsabilité en 1980 à la Jeunesse et aux sports.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Les militants du Parti communiste français > Entretien filmé avec Marcel Zaidner, militant au Parti communiste : épreuves de tournage.

Saliou Dia, cinquième partie. La vie en France, les petits boulots, le mariage en 1989, la vie associativie en France, le projet Asre (lieu intermédiaire entre le village traditionnel et la ville africaine) et le retour projeté au Sénégal en 1993.

1AV 515 , 2012 - 2012  

De 1979 à 1989 environ, il vit au foyer Sonacotra à Clichy. Il raconte les petits boulots : gardien de chiens, son premier jour et ses tâches. Il fait le ménage également, notamment pour une comtesse à Paris dans le 16e arrondissement sans être jamais déclaré. Il travaille dans une blanchisserie à Orly, dans la restauration (Sodexo) où il était déclaré. Il raconte les conditions de travail à la blanchisserie à Orly et a changé son regard sur la femme, la femme européenne en travaillant avec des femmes portugaises. Il connaît des périodes de chômage. Son mariage arrangé en 1989 avec une cousine du village. Le mariage mixte est mal vu en Afrique.Il adhère à l'UGTSF puis part en claquant la porte. En 1984 il crée une association en reprenant le même nom : Union générale des travailleurs sénégalais en France. L'association devenue UTSF-AR (action revendicative). Il détaille les revendications et les actions, son organisation collégiale. Il parle de son projet Asre et son souhait de rentrer au village avec un projet de développement. Il participe à un jamboree des Scouts de France à Jambville. Ce cadre de réflexion l'a beaucoup impressionné. Il souhaite créér un lieu similaire dans sa région. A la même époque, il créé une autre association Fouta Toro en 1987 pour encourager les jeunes issus de l'immigration à entretenir des liens avec le pays des parents.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Saliou Dia, neuvième partie. Les préjuges sur les quartiers de banlieue, l'avenir incertain des jeunes. L'association La Caravane du casier judiciaire.

1AV 522 , 2012 - 2012  

Saliou Dia poursuit sur les images négatives véhiculées sur les quartiers de banlieue, les impasses professionnelles pour les jeunes scolarisés et diplômés venant de ces quartiers. Il s'interroge sur sa décision d'avoir fait venir ses enfants en France et quel avenir possible pour eux. Il s'interroge sur le fait de demander la nationalité française. Il parle du peu d'avenir des jeunes de ce quartier enclavé rebaptisé Boismako comme manque d'intégration pour les populations et l'abandon de ses populations. Il parle de la création d'une autre association : la caravane du casier judiciaire pour prévenir les jeunes des risques d'avoir une inscription au casier judiciaire.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Saliou Dia, dernière partie. Les actions de la Caravane du casier judiciaire. Le collectif des parents d'élèves du collège Elsa Triolet. L'avenir du Bois l'Abbé.

1AV 523 , 2012 - 2012  

Les actions de la Caravane du casier judiciaire, suite. Les actions d'un collectif des parents d'élèves puis l'association des parents d'élèves pour le collège Elsa Triolet de Champigny-sur-Marne. Il parle du point de vue de son épouse qui préfère rester en France. Il parle de la condition féminine en Afrique. Il parle de l'évolution de l'accueil des migrants en France depuis 30 ans, les difficultés plus nombreuses, la disparition du tissu associatif. Il parle de l'avenir bouché au Bois l'Abbé, le trafic de drogue grandissant, le chômage, la précarité des parents. Il parle de son avenir et conseille aux jeunes de s'investir aussi dans leur pays d'origine "Vous êtes Français, oui mais". Il ne se fait plus d'illusions sur la place des gens de couleur en France, les capacités des jeunes pour devenir français, les diplômes, la nationalité ne suffit pas, "les Noirs restent noirs".

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Claude Guerrier, conseiller municipal de Champigny depuis 1983, entretien sur l'histoire du quartier du Bois l'Abbé : enregistrement filmé (2012).

1AV 531 , 2012 - 2012  

Habitant du Bois l'Abbé depuis 1972, Claude Guerrier est militant à la section campinoise du parti communiste et devient conseiller municipal en 1983. Il est successivement délégué à l'immigration, en 1989 au logement et en 2008 au renouvellement urbain. Il raconte l'achat de terrains à Champigny par l'Etat à la fin des années 1960, la construction du parc de logement de l'OPAC 75, la dégradation progressive des 2500 logements par manque d'entretien et les demandes renouvelées de la mairie d'obtenir la gestion du parc locatif ainsi que la maîtrise de l'attribution des logements. Il raconte le référundum organisé en mai 1990 puis l'amorce d'un dialogue avec les bailleurs sociaux, la rénovation extérieure des bâtiments, l'obtention de 30% de logements attribués, les politiques de la ville et en 2006 le projet soutenu par l'ANRU (Agence nationale pour le renouvellement urbain). Il décrit également les différentes vagues d'immigration (portugaise, africaine).

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne

Immigration portugaise : épreuves de tournage (1985).

4AV 217-229 , 1985 - 1985  

Les épreuves de tournage de de documentaire balaie, sur un peu plus de 15 heures, l'histoire de l'immigration portugaise, le bidonville de Champigny-sur-Marne. Il fait un état de la communauté immigrée en Ile-de-France, son implantation aux niveaux associatif, industriel, intellectuel.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Alexandre Cardoso : montages et épreuves de tournage.

L'association culturelle portugaise de Gif-sur-Yvette, les Lusitanos de Saint-Maur-des-Fossés, Pierre Mahé : épreuves de tournage.

4AV 220 , 1985 - 1985  

03:00:10:05- 03:28:54:07: Un cours de langue portugaise est organisé par l'Association culturelle portugaise de Gif-sur-Yvette. De jeunes élèves témoignent sur l'apprentissage de la langue. Entretien avec un patron d'entreprise, à l'origine d'un soutien important de la communauté sur le statut d'immigré, la double identité.

03:28:54:07- 03:59:11:10: Match de football au stade de Créteil avec le club des Lusitanos en présence du maire de Saint-Maur, du maire d'Alcobaça (Portugal), et d'Armando Lopes, président de l'association des Lusitanos. Entretien avec le maire de Saint Maur, puis avec Armando Lopes, ils parlent tous deux d'un échange entre les deux cultures.

03:59:11:10- 04:14:08:15: Pierre Mahé dans son rôle de prêtre et des premiers communiants, fils d'immigrés portugais. Le Père Mahé raconte son parcours aux côtés de la communauté portugaise, il donne son opinion sur la concentration des Portugais dans le Val -de-Marne, le bidonville, l'intégration, la foi chez les Portugais.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Alexandre Cardoso : montages et épreuves de tournage. > Immigration portugaise : épreuves de tournage (1985).

Panorama des associations portugaises en Ile-de-France.

4AV 223 , 1985 - 1985  

06:00:09:24- 07:14:43:11: Panorama des associations portugaises en Ile-de-France, manifestations culturelles. A l'association portugaise d'Aubergenville (Essonne), on fête le jour du Portugal, le 10 juin. Représentation de groupes de folklore et de musique. A la mairie d'Argenteuil, entretien avec le maire sur les relations entre les immigrés portugais et leurs enfants, le droit de vote des immigrés. A Montereau, exposition d'artisanat portugais au musée de la ville, en présence d'officiels portugais et français. Un groupe folklorique défile à travers la ville. Au siège de l'association portugaise de Montereau, le président raconte son arrivée en France, pour ne échapper au service militaire et aux guerres coloniales. Il présente son association. A Paris, l'orchestre de l'Association culturelle des travailleurs portugais des 8ème et 17 ème arrondissements, entretien avec les musiciens. Un membre parle du manque de soutien du gouvernement portugais. Fête portugaise à Pontault-Combault, une foule devant une estrade où se produisent des artistes, chanteurs et musiciens. Entretien avec un monsieur venu de Madère, et son fils, membre de l'association des Portugais de Pontault-Combault. Tour d'horizon des membres de l'association. Des jeunes derrière un stand de l'association, entretien. Entretien avec le président de l'association, il parle de la naissance de l'association, de la fête, de ses coûts. Il aborde également le sujet du droit de vote et du retour au pays.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Alexandre Cardoso : montages et épreuves de tournage. > Immigration portugaise : épreuves de tournage (1985).