Toutes les ressources Afrique 58 résultats (5ms)

Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

1AV 509-511, 514-516, 520-523 , 2012 - 2012  

L'enfance au Sénégal, les associations de solidarité villageoises, la création de l'association des jeunes de Sinthiane à Dakar, les caisses de solidarité, l'arrivée en France, l'obtention d'un logement au Bois l'abbé, le regroupement familial, ses actions dans les associations de quartier à Champigny-sur-Marne et au Bois l'abbé, le travail de médiation, le repas partagé, l'Union des travailleurs sénégalais de France, l'association Solidarité africaine du Val-de-Marne, la Caravane du casier judiciaire, l'accueil des migrants.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne

Saliou Dia, quatrième partie. Les études au collège coopératif. L'abandon de son mémoire et les résistances locales rencontrées locales rencontrées auprès des caisses de solidarité, de l'UTFS et Sali Nongo. Le statut du migrant. Les rapports de force déplacés du villages au profit des caisses de solidarité des migrants et des diasporas. Les logiques de développement par le biais associatif. Le fonctionnement des caisses.

1AV 514 , 2012 - 2012  

En 1979, il accompagne une délégation québécoise dans sa région natale, découvre à cette occasion le Fouta et le fleuve Sénégal et les difficultés de développement des villages. Pendant 15 ans, il a voulu mettre en place des projets de développement. Il évoque les difficultés rencontrées au village, l'autorité de Sali Nongo et de l'UTFS dans la région pour le projet Asre. Il ne termine pas ses études au collège coopératif de Paris où il souhaitait présenter un mémoire sur l'association de jeunes et développement villageois à partir de l'exemple de son village. En 1979, il avait envoyé une lettre à la diaspora sénégalaise pour présenter son projet de coopérative de développement qui est rejeté. Il explique le statut du migrant que les familles découragent de revenir car est une source pour les familles. Il dénonce l'idéalisation de l'émigration : l'argent envoyé, le costume mis à l'aéroport, les cadeaux, l'argent distribué. Il parle du rôle des caisses qui bloquent tout autre projet de développement dans le village, de la dépendance des villages vis à vis des caisses. Les décisions ne se prennent plus au village mais dans les diasporas. En 2000, il participe à une étude sur le développement des caisses de village en 30 ans : elles ont perdu leur dynamisme à cause de leur vieillissement, leur enfermement (réservé aux hommes, excluant les femmes, les jeunes). Les régions sont mondialisées depuis 1960 : les villageois ont évolué aussi. L'émigré est plus conservateur, les villageois sont vus avec le regard du passé. La première migration est masculine, les immigrations familiales n'ont pas été pensées. A l'époque, l'aide associative est valable pour faire face à des urgences. Les nouveaux projets et les nouveaux outils ne sont pas adaptés au fonctionnement du village. Les caisses de solidarité ont montré leurs limites mais sont toujours l'unique vecteur. Pour lui, il faut encouragager les individualités. Pour le moment, il n'a pas encore réussi à mettre en place un projet qui dure : les projets santé, scolaire, agricole, hydraulique ont tous été mis en faillite. Ne voit pas d'issue pour le moment tant que la gestion des villages ne change pas. Quand on dit association, village, ce sont les hommes, une élite. Il explique le fonctionnement des caisses : lorsqu'on émigre, on est membre de fait, on cotise à la caisse là où on vit. Des sanctions existent pour ceux qui négligent. Mais les sanctions sont inégalitaires et certains y échappent. Il reste 10 ans au foyer Sonacotra avec son frère à Clichy (de 1979 à 1989 environ, puis le suit à Argenteuil quand son frère fait venir sa famille.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Bamadi Sanokho, entretien sur son parcours associatif et professionnel : témoignage filmé (2009).

1AV 373-376, 391-392 , 2009 - 2009  

Né en 1977 à Paris, de parents d'origine sénégalaise. La famille est intallée à Gentilly à la cité 502. En 1996, il créé une association de jeunes le "502" et participe à un voyage dans le village de Kolobo au Mali pour mettre en place un centre de santé communautaire. Il est élu à la ville de Gentilly depuis 2001. Depuis 2005, il est chargé de mission au service Relations internationales du Conseil général.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel du Conseil général

Démolition des Fournières, entretien avec Amar Yenbou : enregistrement sonore (2002).

14AV 1002 , 2002 - 2002  

Né en Algérie, Amar Yenbou raconte son arrivée en France en 1960. Sa famille le rejoint en 1961. Ils vivent à Paris dans le 19e arrondissement, puis emmenagent aux Fournières à Fresnes en juin 1974. Il travaille à la fabrication de bijoux à Henin-Beaumont puis à Paris. Il décrit les conditions de vie aux Fournières, la chaudière à charbon, les relations de voisinage, les associations de locataires, les bailleurs sociaux. Il reste dans la cité de transit jusqu'à sa destruction en 1988.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par les villes et les associations > Fresnes et Val-de-Bièvre
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1 média

Mondialisation en Afrique / Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (ATTAC) ; Survie ; Les amis de la terre. 2001

4805 , 2001  

Mondialisation libérale en Afrique. Attac, Survie, les amis de la terre, avec la participation d'associations, syndicats et groupes militants africains et français. A partir de 13h 30, stands des participants, tables rondes et débats : état des lieux , états des luttes et alternatives, 20h buffet africain [...].

Contexte :
Libérations politiques > Afrique

La robe africaine "n'donguete", entretien avec Founi Kane : enregistrement sonore (2002).

14AV 1030 , 2002 - 2002  

Fouki Kane, originaire du Sénégal est arrivée en France en 1972, il y a 30 ans. A travers l'habillement, les modèles de robes et les tissus, elle parle des traditions sénégalaises et sa vie en France. Elle élève ses 11 enfants puis travaille à partir de 1999. Elle explique les raisons de son arrivée en France, pour rejoindre son mari installé en France depuis 1958. D'abord à Paris dans le 18e arrondissement, la ville de Paris pour laquelle travaille son mari leur accorde un logement à Fresnes en 1973. Elle parle des différences d'éducation des enfants.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par les villes et les associations > Fresnes et Val-de-Bièvre

Saliou Dia, troisième partie, les associations au Sénégal, l'arrivée en France en septembre 1979.

1AV 511 , 2012 - 2012  

Il explique les raisons de la création de son association mixte des jeunes de Sinthiane à Dakar. Il explique l'organisation de la société sénégalaise par classe d'âge. La caisse est organisée par les hommes adultes et les jeunes ne sont pas décisionnaires. Une caisse ne représente qu'un village et ne pourvoit qu'aux problèmes ponctuels (construction de la mosquée). Il parle de Sali Ndongo, responsable de l'Union générale des travailleurs sénégalais en France qui servait d'intermédiaire avec la SUCO qui finançait des projets de développement dans la région. Il raconte son arrivée au collège coopératif de Paris, sa déception, car l'école dispensait un enseignement plus sociologique que pratique. Il reste 3 ans dans cette école, et étudie un cas concret : "Associations des jeunes et développement villageois". Son projet se heurté à l'UGTSF qui voulait restée maître du projet. Il parle du conflit qui l'oppose à Sali Nongo, personnage influent à l'époque. Il parle de son arrivée en France, les conditions de vie avec son frère dans le foyer Sonacotra à Clichy où il reste 5 ans. Il avait d'abord un statut d'étudiant puis une carte de séjour.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

La matinée des autres

1980-2002  

Collection de documentaires diffusés le matin et faits d'entretiens et de témoignages. Ces documentaires s'intéressent à ce qui se passe à l'extérieur des frontières françaises et abordent des sujets de toutes sortes (la danse indienne, l'amour en Afrique, la soie italienne, etc). Concernant l'immigration, on peut trouver des sujets sur les traditions des Arabes immigrés en France (1980), le village de Belleville à Paris (1993) ou encore la survivance de l'art arménien des khatchkars en France (1997).

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1 média

Concert pour l'Afrique contre la dette illégitime / Collectif de soutien à """"Dakar 2000"""" contre la dette illégitime. – [S.l.] : [s.n.], 2000.

4901 , 2000  

Concert pour l'Afrique contre la dette illégitime, Dakar 2000, jeudi 30 novembre 2000 à Montreuil, salle des fêtes Place Jean Jaurès. Collectif de soutien à """"Dakar 2000"""" contre la dette illégitime avec : Nder, les Cultures Projets : Achile gajo, Sylvia Howard, Thomas M. Pollard, Afsana Rahamatali, etc. Contact : Cedetim [...].

Contexte :
Immigration > Événements culturels et sportifs > Musicaux

Diaspora

2007-2009  

Magazine hebdomadaire présenté par Benson Diakité. L'émission reçoit chaque semaine, pour un entretien, un invité, connu ou non, issu de la diaspora africaine, asiatique ou américaine et qui joue un rôle à la fois dans son pays d'accueil mais également dans son pays d'origine. On y retrouve des entrepreneurs, des membres d'associations, des musiciens, des artistes, des enseignants, des journalistes, etc. On peut ainsi citer par exemple l'ex-footballeur international Basile Boli, né à Abidjan (Côte d'Ivoire), devenu chargé de mission auprès de l'UMP en 2007 et fondateur d'une association pour l'entreprenariat en Afrique ; Takika Rakotomavo, un ancien militaire malgache, membre de l'association Hetsika Diaspora France qui encadre la diaspora malgache en France ; la chanteuse franco-comorienne Nawal, artiste engagée notamment dans la lutte contre le sida ; ou encore Ingrid Alice Ngounou, une Camerounaise, major de promotion à l'école de journalisme de Yaoundé, étudiante à l'Institut français de presse, auteur de l'ouvrage Internet et la presse en ligne au Cameroun, aux éditions de l'Harmattan, publié en 2010 et directrice de rédaction au Journal du Cameroun.com.

Femmes d'ici et d'ailleurs, pièce de théâtre de la compagnie de théâtre Kokoya jouée au théâtre Romain Rolland à Villejuif le 24 octobre 2008 : filage de la répétition.

1AV 320 , 2008 - 2008  

Pièce réalisée à partir du témoignage librement adapté de 6 femmes issues de l'immigration, des primo-arrivantes du Portugal, Algérie, Mali, Vietnam, Roumanie depuis l'après-guerre à nos jours.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Les artistes travaillant sur l'immigration

Les chemins de la connaissance

1990-2007  

Séries de documentaires quotidiens diffusés dans la matinée. Au début de chaque semaine, Emmanuel Hirsch présente le thème de la semaine ainsi que le présentateur qui diffère chaque semaine. Ce dernier présente son invité du jour. Ainsi le thème hebdomadaire est décliné en cinq documentaires pour chaque jour de la semaine. Les thèmes choisis gravitent autour des sciences humaines (histoire, art, littérature, etc). L'émission prend la forme de tables-rondes, de conversations entre le présentateur et les spécialistes. Des archives sonores, des lectures, émaillent certains documentaires. Concernant le vaste sujet de l'immigration, on trouve des séries sur les cultures ouvrières avec les mineurs et les cheminots polonais présents dans le nord de la France après la Première Guerre mondiale (1991), sur le théâtre maghrébin (1993), sur la psychanalyse face aux douleurs de l'exil (1995), sur l'histoire des différentes immigrations à Paris au XXe siècle (italienne, allemande, algérienne, africaine et chinoise, 2002) ou encore sur le modèle français d'intégration (2004).

Ce qu'elles vivent, les femmes ! : montage (1981).

4AV 81 , 1981 - 1981  

Portraits de 14 femmes qui racontent la vie de travail, la vie familiale et sociale, elles mettent en évidence les discriminations dont elles sont victimes dans le contexte social et culturel d'aujourd'hui. Elles expriment leurs luttes ou leurs impuissance face à la société et face aux mentalités et comportements quotidiens. Nelly, étudiante chilienne réfugiée en France, travaille comme OS en France. Elle raconte ses soucis au travail, le manque de rendement à la chaîne qui lui est reproché. Alice, maîtresse auxiliaire, mariée et mère de deux enfants a repris ses études pour passer le CAPES. Elle fait un remplacement dans un collège d'une cité de transit de Villejuif. Elle parle des relations avec les élèves, de sa vie professionnelle qu'elle ne veut pas sacrifier. Elle est issue d'une fratrie de 14 enfants. Elle évoque le sujet de la contraception abordée avec sa mère, les relations familiales. 4 employées travaillant à Viniprix et militantes syndicales évoquent la grève dans le magasin. Annick, mère célibataire de 4 enfants métis. Elle parle des rapports homme-femme, les préjugés sur les mères célibataires. Lamriya, d'origine algérienne, élève seule ses enfants, a été mariée à 15 ans. A 19 ans, elle quitte son mari. Elle parle des différences culturelles, des générations, de la place de la femme. Catherine et Micheline travaillent à la sécurité sociale, militantes syndicales. L'une d'elle est en instance de divorce. Elle a été mariée à 17 ans et demi. Elle évoque les violences conjugales, sa nouvelle vie, son activité syndicale. Marina et Louisette licenciées de l'entreprise Metallo depuis 1979. Elles racontent les circonstances du licenciement et les difficultés à accepter le chômage. Andrée, 74 ans, ouvrière chez Metallo. Elle raconte la pression dans l'entreprise. Jacqueline, employée communale, mariée et deux enfants. Elle parle de l'éducation reçue par sa mère et donnée à ses enfants.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par les villes et les associations > Vitry-sur-Seine