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Alice Rodrigues, troisième partie.

1AV 263 , 2008 - 2008  

Elle parle de ses parents, son père maçon, travaillant 6 jours par semaine, construisant sa maison le dimanche, sa mère faisant des ménages. Elle raconte sa scolarité à l'école de plateau et au collège à Ormesson. Elle parle des séjours au Portugal l'été. En 1967, la famille déménage à Ormesson, dans une maison construite par son père. les deux niveaux sont loués à des compatiotes portugais. Elle évoque les raisons du départ de Champigny : la dégradation du bidonville, la volonté de vivre mieux.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Habitants du bidonville > Alice Rodrigues, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Née en 1960 en France, elle a vécu avec sa famille, sentier des Pendants jusqu'en 1967 : épreuves de tournage (2008).

Association Tamazgha (fonds d'archives)

[1990]-2008  

Au sein de Tamazgha, quelques tentatives de classement et d'inventaire (vers 1997-1998) des archives se sont succédées mais sont restées vaines ou isolées. Le répertoire méthodique présenté, ici, est le résultat d'un classement intellectuel des articles élaboré à partir du récolement effectué dans les locaux de Tamazgha. Il présente, selon un plan de classement théorique, une description sommaire des articles avec pour dates extrêmes des valeurs indicatives. Enfin, même si, depuis sa création, l'association a pu conserver l'ensemble de ses archives a priori sans perte, sans élimination sauvage, sans accident de type incendie ou inondation, il faut signaler que la description du fonds s'avère pour le moins lacunaire étant donné qu'une partie des archives n'a pu être récolée. L'instrument de recherche reste donc à compléter.

Les archives décrites, ici, peuvent se décomposer en trois grands ensembles. Une première partie regroupe l'ensemble des documents ayant trait à l'organisation de l'association dans sa structure, son administration et son fonctionnement. Les documents issus de l'administration sont d'ailleurs sous-représentés ; ils doivent être en majorité conservés chez les membres : comptes rendus d'AG - une par an, élective tous les 2 ans - notes manuscrites ou comptes-rendus informels des réunions du CA et du bureau et, plus récemment, les enregistrements audio des réunions.

Une seconde partie comprend les documents intéressant plus particulièrement les activités associatives, de Tamazgha soit qu'elle organise, seule ou en partenariat, soit auxquelles elle participe. En outre, les niveaux d'intervention peuvent être d'ordre local, national ou international. Certaines actions de soutien peuvent ne pas être représentées par les archives, par exemple : l'envoi de masques, chaque année, pour encourager et développer la tenue d'un carnaval... Il est à noter que Tamazgha conserve, en partie, les archives du Congrès Mondial Amazighe

Site Internet du CMA : http://www.congres-mondial-amazigh.org/

. Cette particularité s'explique par le fait qu'elle est à l'origine de la création de cet organisme.

Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) est une organisation internationale non gouvernementale (ONG) regroupant des associations socioculturelles et de développement amazighes aussi bien de Tamazgha (Afrique du Nord) que de la diaspora.

Le CMA a pour mission de porter la revendication amazighe au niveau international en informant et en sensibilisant l'opinion publique internationale, les peuples, les États démocratiques et les ONG œuvrant dans le domaine des droits de l'homme, et en interpellant les organisations internationales officielles telles que l'ONU, l'Union Européenne, le Conseil de l'Europe et l'Union Africaine.

Le CMA s'est également donné le rôle de coordonner et soutenir les actions et projets des organisations de la société civile et des militants œuvrant sur le terrain, dans le domaine de la défense et la promotion des droits des citoyens amazighs.

Le Congrès Mondial Amazigh est né de la volonté des Imazighen (Berbères) de se doter d'une structure de coordination et de représentation à l'échelle internationale, indépendante des États et des partis politiques.

Cette idée a été concrétisée au début du mois de septembre 1995 à St-Rome de Dolan (France) lors d'un pré-congrès qui a réuni une centaine de délégués d'associations amazighes, venus des pays de Tamazgha (Afrique du Nord), d'Europe et d'Amérique. Cette rencontre historique a donné naissance à une organisation internationale appelée Congrès Mondial Amazigh (CMA) dont le siège se trouve à Paris (France).

En 1999, deux groupes se disputent au sein du CMA. La Justice intervient pour reconnaître l'une des parties apte à représenter le CMA. La scission entérinée, Tamazgha, à l'origine du CMA, s'en retire définitivement.

Par ailleurs, et en complément du reste, Tamazgha s'implique aussi dans les activités de publication : une revue publiée (env. 30-36 pages), un bulletin d'information : 4 titres se sont succédés (mais n'ont jamais co-existé) à des rythmes irréguliers, selon l'actualité et surtout la disponibilité des bénévoles, des communiqués et, enfin, des rapports : un certain nombre de rapports sont rédigés dans le cadre de la participation de Tamazgha aux comités de l'ONU sur les Droits économiques et socio-culturels et l'élimination des discriminations racistes. Il s'agit de contre-rapports à ceux des États ; par exemple, le rapport sur la question berbère en Algérie (CMA).

En dernier lieu, il faut signaler la proportion importante de documentation comprise dans le fonds. Elle résulte, notamment, des échanges et relations entretenus avec les autres mouvements ou organismes. Outre la documentation «classique» reçue (communiqué, tract, revue, plaquette, publicité, ouvrage....), il est à noter la présence d'une collection quasi-complète de la revue de l'Académie berbère, association culturelle créée en 1966 autour de la personne de Mohand-Aârav Bessaoud, par de jeunes berbères des Kabyles pour la plupart, des intellectuels, des artistes et des journalistes, tous soucieux de remettre le tifinagh en usage. Rebaptisée Agraw Imaziyen («Assemblée berbère») en 1967, elle est finalement dissoute en 1978. L'Académie berbère proposa un alphabet standard sur la base des tifinagh diffusés au Maroc et en Algérie chez les Kabyles, les Touaregs et les Rifains dans le but de faire revivre une écriture vieille de plusieurs millénaires, et de transcrire l'ensemble des dialectes berbères. Périodiquement, et souvent en tifinagh, elle publiait la revue Imazighen.

Pour clore cette brève présentation du fonds, il faut encore mentionner la présence de nombreux supports particuliers, à savoir les documents audiovisuels (cassettes audio et vidéo, fichiers numériques, mp3, etc.), les fichiers informatiques, les produits de communication du type autocollants et affiches, les tissus et banderoles, etc. A titre d'exemple, on peut mentionner ici les caractéristiques du drapeau berbère. Emblème des Berbères, le premier drapeau est présenté dans les années 1970 par l'Académie berbère, déjà présentée ci-dessus. En 1998, Tamazgha et le CMA officialisent le drapeau à Tafira dans les Iles Canaries, autrefois peuplées par un ancien peuple berbère, les Guanches.

Le drapeau est composé de trois bandes horizontales (bleu, vert, jaune) de même largeur et de la lettre Z (aza en tifinagh) en rouge. Chaque couleur renvoie à un élément du Tamazgha, territoire correspondant à l'Afrique du Nord où vivent les Berbères : le bleu représente la mer Méditerranée et l'océan Atlantique ; le vert représente la nature et les montagnes verdoyantes, le jaune représente le sable du désert du Sahara. La lettre Z de l'alphabet tifinagh (le aza ou yaz) représente l'«homme libre» (amazigh en berbère et imazighen au pluriel) nom que se donnent les Berbères. Il est en rouge, couleur de la vie mais aussi couleur de la résistance. Le drapeau berbère symbolise donc le peuple amazigh vivant en harmonie avec sa terre, le Tamazgha.

Alice Rodrigues, quatrième partie.

1AV 273 , 2008 - 2008  

Elle évoque sa scolarité, l'installation à Ormesson en 1967. La maison du bidonville fait l'objet d'une expropriation. Elle raconte le partage des langues française et portugaise à la maison, l'image de Champigny et des émigrés quand ils rentrent au Portugal pendant les vacances, le retour au pays des parents en 1995. Elle parle de la concentation d'immigrés portugais sur la ville de Champigny à partir d'un travail sur le recensement et l'impact du livre de M. C. Volovitch-Tavarès sur l'histoire du bidonville, histoire auparavant occultée.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Habitants du bidonville > Alice Rodrigues, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Née en 1960 en France, elle a vécu avec sa famille, sentier des Pendants jusqu'en 1967 : épreuves de tournage (2008).

Immigration portugaise : épreuves de tournage (1985).

4AV 217-229 , 1985 - 1985  

Les épreuves de tournage de de documentaire balaie, sur un peu plus de 15 heures, l'histoire de l'immigration portugaise, le bidonville de Champigny-sur-Marne. Il fait un état de la communauté immigrée en Ile-de-France, son implantation aux niveaux associatif, industriel, intellectuel.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Alexandre Cardoso : montages et épreuves de tournage.

Centre de recherches sur la diaspora arménienne (CRDA) (Paris, France)(fonds d'archives)

XXe siècle  

Le CRDA a rassemblé une documentation importante sur l'Arménie et la diaspora arménienne dans le monde: elle possède un grand nombre de vidéos, plus de 3 000 livres, 25 000 diapositives, des milliers de photographies, des centaines de dossiers thématiques et une grande collection de journaux arméniens publiés en Arménie ou par la diaspora arménienne en France ou dans le monde.

René Bouchahib, la villa Mélanie : enregistrement sonore (2009).

14AV 1731 , 2009 - 2009  

Avant la construction des logements sociaux du quartier du Chaperon vert, une centaine de baraques étaient installées derrière la villa Mélanie au 79 rue Jean Jaurès. Il raconte les conditions de vie (l'unique point d'eau). René Bouchabib est né en 1940 et a quitté la villa Mélanie en 1957. Son père est d'origine marocaine, sa mère d'origine italienne. La plupart des habitants de la villa était issue de l'immigration : Italie, Portugal, Espagne, Russie, Arménie, Maroc). Il parle d'Emile Bougard, l¿un des cofondateurs de l¿opération HLM Arcueil-Gentilly, et un des précurseurs du logement social à Arcueil. En 1957, ils sont relogés dans la cité Paul Vaillant-Couturier. Il parle des usines aux alentours, des constructions, des autres bidonvilles, de la pauvreté des habitants de la villa Mélanie, l'entraide et la bonne entente, des humiliations à l 'école, les pétitions contre leur installation à Paul Vaillant-Couturier, les loyers perçus sur le bidonville par la propriétaire du terrain, les jardins et les potagers cultivés.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par les villes et les associations > Fresnes et Val-de-Bièvre

Panorama des associations portugaises en Ile-de-France.

4AV 223 , 1985 - 1985  

06:00:09:24- 07:14:43:11: Panorama des associations portugaises en Ile-de-France, manifestations culturelles. A l'association portugaise d'Aubergenville (Essonne), on fête le jour du Portugal, le 10 juin. Représentation de groupes de folklore et de musique. A la mairie d'Argenteuil, entretien avec le maire sur les relations entre les immigrés portugais et leurs enfants, le droit de vote des immigrés. A Montereau, exposition d'artisanat portugais au musée de la ville, en présence d'officiels portugais et français. Un groupe folklorique défile à travers la ville. Au siège de l'association portugaise de Montereau, le président raconte son arrivée en France, pour ne échapper au service militaire et aux guerres coloniales. Il présente son association. A Paris, l'orchestre de l'Association culturelle des travailleurs portugais des 8ème et 17 ème arrondissements, entretien avec les musiciens. Un membre parle du manque de soutien du gouvernement portugais. Fête portugaise à Pontault-Combault, une foule devant une estrade où se produisent des artistes, chanteurs et musiciens. Entretien avec un monsieur venu de Madère, et son fils, membre de l'association des Portugais de Pontault-Combault. Tour d'horizon des membres de l'association. Des jeunes derrière un stand de l'association, entretien. Entretien avec le président de l'association, il parle de la naissance de l'association, de la fête, de ses coûts. Il aborde également le sujet du droit de vote et du retour au pays.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Alexandre Cardoso : montages et épreuves de tournage. > Immigration portugaise : épreuves de tournage (1985).
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Meeting contre la politique interventionniste de l'impéralisme Nord-Américain en Amérique Centrale / Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD). 1984

4770 , 1984  

Meeting international de solidarité avec les peuples, la jeunesse et les étudiants de l'Amérique Centrale et des Caraïbes contre la polique interventionniste de l'impérialisme nord-américain. Publié par le Fédération mondiale de la jeunesse démocratique. La Havane, Cuba, le 9 février 1984.

Contexte :
Libérations politiques > Amérique centrale et latine > Label=""Intitulé de l'unité documentaire"">Meeting contre la politique interventionniste de l'impéralisme Nord-Américain en Amérique Centrale / Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD). – [S.l.] : [s.n.], 1984.
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