Implication dans les Comités Palestine Aix-en-ProvenceLe MTALe MOAFLa grève générale de 1973Les grèves de la faim pour les papiers dans le sud de la France 1972-1973 et 1974Les liens entre le MTA, les mouvements d'extrême gauche et les syndicatsLa fin du MTA et la reconversion de ses membresSon expulsion au Maroc et son retour en FranceLe journal Sans Frontière et la revue BarakaRadio SoleilLe collectif des droits civiquesSon implication et celle de Sans Frontière dans la Marche pour l'égalité et contre le racisme de 1983La nouvelle génération de militantsSon implication à la LDHSes responsabilités au Maroc
Temps forts de l'entretien
Les mobilisations entre 1972 et 1974 Le journal Sans Frontière
Apports ou intérêt historique de l'entretien
La description des relations entre étudiants étrangers, monde de l'immigration, associations, partis politiques et structures syndicales dans les années 1970, les médias de l'immigration en France (radio, journaux), les mobilisations de l'immigration dans le sud-est de la France (région Aix-Marseille).
son engagement dans des structures militantes algériennes: partis, syndicats (UNEA, PAGS)ses actions au sein de ces structures en faveurs des immigrés de la région parisiennela formation puis le reclassement des OS immigrés lors de la fermeture de Renault (site de Billancourt) et les positionnements syndicaux (CGT) et patronaux.la question de la sauvegarde de la mémoire des ouvriers et du site de Renault Billancourt et plus généralement de l'immigration
Temps forts de l'entretien
Son rôle dans le reclassement des OS après la fermeture de Renault-Billancourt et les divergences de vue sur la situation des OS immigrés comme étant de passage ou destinés à rester en France.
Apports ou intérêt historique de l'entretien
Positionnements et revendications des OS immigrés et des syndicats par rapport aux questions de leur formation et de leur devenir lors de la fermeture du site de Renault Billancourt (entre l'aide au retour et le reclassement). Première initiative de réinsertion à destination de chômeurs immigrés.
La démolition des immeubles vétustes laisse place à des terrains qui restent à l'état de friche pendant des périodes très longues, voir plusieurs années. Dans le cadre de la Politique de la Ville, ces espaces sont mis à la disposition d'associations d'habitants pour des occupations éphémères : jardins partagés, espaces artistiques par exemple.
Sur cette friche, à l'angle des rues Myrha et Cavé, l'artiste Philippe Peryn a organisé une installation provisoire avec trois grands tilleuls déracinés et renversés, pour des ateliers de sculpture et une vision métaphorique à ciel ouvert.
Aloys Carton est prêtre et aumônier à Lyon lorsqu'éclatent les événements de mai 1968. Il décide alors de partir sur les barricades avec les jeunes, qu'il aide ainsi que la CGT à rédiger des tracts. Ses supérieurs n'apprécient pas vraiment son investissement et l'envoient dans un monastère à Nice en 1969& Il s'impliquera dans des comités de soutien aux grèves de la faim des galeries Lafayette, hébergera et mènera lui-même une grève de la faim dans le monastère pour l'obtention de papiers pour des travailleurs immigrés&
Il évoque la période de mai 68 comme une période d'activisme total et grève continue dans les mines de fer. Roland Rutili explique qu'en mai-juin 68, il tenait informée la population au jour le jour, une revue de presse était faite tous les matins, par haut parleur dans la ville. Il explique que la « droite revancharde » lui en veut ainsi qu'aux immigrés plus généralement qui se sont mobilisés en mai 1968. Il insiste sur le fait qu'une grosse partie de l'assise industrielle de la puissance économique de la France provenait du travail des immigrés « scandaleusement exploités » et raconte l'importance de la force syndicale à l'époque pour limiter les abus. Mai 1968 permet de mettre au grand jour l'implication militante des étrangers qui sont sanctionnés par des mesures d'expulsion et d'assignation à résidence. Il fait parti de ces militants expulsés « pour l'exemple » et pour effrayer les autres immigrés.
Chaque année depuis 1986, à la fin du mois de juin, les associations du quartier organisent « le cross de la Goutte d'Or », événement sportif convivial où se retrouvent un large public, dont beaucoup d'enfants.
« La marche des Anciens » prend place dans cette manifestation : elle est un trait d'union entre les générations, symbole de solidarité entre tous, transmission orale d'une mémoire et des expériences.
Le Bois Dormoy est un « espace vert » en friche avec une végétation abondante, des parcelles cultivées, des arbres de grandes dimensions. Cet espace insolite en plein cœur de la ville fait partie des « jardins partagés ». Son utilisation est gérée depuis plusieurs années par une association d'habitants au profit des familles, des écoles du quartier. Le Bois Dormoy cessera prochainement son activité pour laisser place à la construction d'une crèche et d'un établissement d'hébergement pour personnes âgées.
L'aïd al-fitr marque la fin du mois de ramadan. C'est une fête familiale qui débute, tôt le matin, par une prière collective où chaque fidèle se pare de ses plus beaux habits. Dans le 18ème arrondissement, comme chaque vendredi, des milliers de musulmans, hommes, femmes et enfants se rendent à l'ancienne caserne de pompiers située à la porte des Poissonniers, et provisoirement aménagée en mosquée depuis l'interdiction des prières dans la rue.
Dans un salon de coiffure exigu de la rue Panama, règne une atmosphère fiévreuse où les mains précises, rigoureuses et concentrées des coiffeuses sculptent les chevelures en tresses régulières, piquent des rajouts, dessinent de fines arabesques, réalisent de magnifiques architectures. Des heures durant….