Jamel Oubechou
Jamel Oubechou présente l'association Génériques : origines, missions, activités. Comment le patrimoine de l'immigration entre t-il dans le patrimoine national ?
Jamel Oubechou présente l'association Génériques : origines, missions, activités. Comment le patrimoine de l'immigration entre t-il dans le patrimoine national ?
Naïma Yahi analyse la présence de la langue du pays d'origine dans la bande originale des films dits "de banlieue". Elle témoigne tout d'abord de l'appropriation du patrimoine musical maghrébin par les réalisateurs de la seconde génération.
« Le Plateau Bourbon, aménagé au début du XXe siècle constitue un des fleurons touristiques de la Ville de Luxembourg. L'office national du tourisme y propose un circuit qui met en valeur son patrimoine architectural particulier. Cette patrimonialisation se fait toutefois sans référence à une dimension migratoire significative sans laquelle les immeubles de prestige et les maisons de maître qui caractérisent ce quartier n'auraient pas pu voir le jour en une petite décennie. »
Extrait de l'intervention d'Antoinette Reuter
« L'intervention propose, à travers la présentation de reproduction de documents, d'illustrer la richesse de (...) fonds d'associations : organisation de manifestations culturelles, de colloques et de débats ; mise en place de comités de soutien de d'actions de solidarité ; développement de projets sociaux-éducatifs... »
Extrait du texte de Thierry Guilpin
Quelle place les maghrébins occupent-ils dans la production cinématographique ? P. Blanchard fait le constat qu'il n'y a pas d'images qui traitent du temps des colonies et que la Guerre d'Algérie "surdomine" avec l'image du combattant. Le film Hors la loi est à ce titre une évolution puisqu'il fabrique l'image d'un héro.
Stéphane Mourlane évoque les joueurs d'origine maghrébine évoluant à Marseille dans les années 2000 au titre desquels figurent : Kamel Meriem, Karim Ziani, Samir Nasri ou encore Salim Arrache, joueurs qui contribuent à un processus d'identification.
La fuite de la violence politique est aussi un facteur d'exil pour les footballeurs.
Hassan Akesbi raconte son départ pour le club de Reims, les conditions du transfert et son arrivée dans le club ardenais.
Yvan Gastaut dresse la figure cinématographique du film policier français des années 1982-1985 qui met en scène le déliquant arabe poursuivi par le policier français comme dans La Balance en 1982. Il montre que ces films sont à lier à l'émergence du sentiment d'insécurité et à la perception d'étrangeté des "quartiers de la délinquance" par l'opinion publique française.
Stéphane Mourlane évoque le décrochage entre afflux migratoire et recrutement des maghrébins durant cette période et en cherche les facteurs.
Ahmed Oudjani rejoint le club lensois en 1958. Marion Fontaine décrit le contexte de cette arrivée et en quoi ce recrutement peut apparaître comme une exception dans la politique traditionnel du "club des Gueules noires".
Dans les années 1960-1970, même dans les films militants comme RAS, P. Blanchard explique que les maghrébins sont stéréotypés ou font "partie du décor".
A l'occasion de ces journées d'étude, plusieurs entretiens individuels d'historiens, d'acteurs ou de practiciens du cinéma furent réalisées par NaÏma Yahi.
Abdellatif Kéchiche est à a fois proche des ses origines, ce qui lui permet de savoir de quoi il parle, et dépasse en même temps le cinéma ethnique. Ses films ont une portée universelle.
Ammar Rouaï a très tôt l'ambition de faire une carrière de footballeur professionnel, il raconte dans cet extrait ses motivations, en quoi son staut d'indigène l'a poussé à fuire l'Algérie colonisée. Il explique par la suite les conditions de son départ d'Algérie et de son arrivée en France où il intègre le club de Besançon.