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Stéphane Mourlane évoque les joueurs d'origine maghrébine évoluant à Marseille dans les années 2000 au titre desquels figurent : Kamel Meriem, Karim Ziani, Samir Nasri ou encore Salim Arrache, joueurs qui contribuent à un processus d'identification.

Taoufik Beilghit est interrogé sur son rapport à la Tunisie : retournait-il "au pays" lorsqu'il jouait à Monaco ? Quels étaient ses relations avec la communauté tunisienne de France ?

Stanislas Frankiel conclut son intervention en abordant l'histoire de l'équipe du FLN.

Hassan Akesbi raconte son départ pour le club de Reims, les conditions du transfert et son arrivée dans le club ardenais.

Hassan Akesbi est interrogé sur la question du racisme dans le football et plus généralement dans la société française : en a-t-il été victime ?

Antoine Mourat montre en quoi cette immigration est directement liée à la production automobile de l'entreprise Peugeot.

L'aventure de l'équipe du FLN se poursuit sur quatre ans jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962. Rachid Makhloufi évoque ses tournées au sein de cette équipe.

En 1962, il choisit de rentrer en France : il relate dans cet extrait les conditions de son retour à l'A.S. Saint-Etienne et sa carrière chez les verts jusqu'en 1968, date à laquelle il remporte la coupe de France contre Bordeaux en réalisant un doublet.

Taoufik Beilghit est interrogé sur son rapport à la France : l'image qu'il avait du football français avant d'intégrer l'AS Monaco, son intégration dans ce club, dans le championnat français et plus généralement dans la société française et le rôle joué par le football dans cette intégration. Il aborde également la question du racisme.

Pour son étude, Jean Charles Scagnetti s'appuit sur les archives de la presse nationale algérienne et notamment les pages sport du journal El Moudjahid. Il s'intéresse à la composition de l'équipe nationale algérienne pour le mondial de 1982 et à l'intégration de joueurs évoluant à l'étranger.

Stéphane Mourlane évoque le décrochage entre afflux migratoire et recrutement des maghrébins durant cette période et en cherche les facteurs.

Attachés à leur identité algérienne, Ahmed Oudjani et sa famille s'ancre dans la vie du club et de la ville de Lens. Marion Fontaine étudie les facteurs de cet ancrage.

Sur l'invitation d'Yvan Gastaut, président de We are football association, Cherif Oudjani commente l'exposé de Marion Fontaine. Il dresse également une comparaison entre sa carrière et celle de son père au sein du club de Lens et de l'équipe nationale algérienne.

Ahmed Oudjani rejoint le club lensois en 1958. Marion Fontaine décrit le contexte de cette arrivée et en quoi ce recrutement peut apparaître comme une exception dans la politique traditionnel du "club des Gueules noires".

Jean-Charles Scagnetti explique que le nombre d'algériens et "d'émigrés" au sein de l'équipe nationale fait l'objet d'un compromis entre impératifs sportifs et politiques. En conclusion, il relate deux affaires qui illustrent l'imbrication entre nationalisme et football : l'exclusion de Ahmed Medjani de l'équipe nationale au cours d'un stage préparatoire et la polémique sur le choix de l'équipementier de l'équipe nationale opposant la firme algérienne Sonitex et la mutinationale Puma.

Ammar Rouaï nous livre sa vision du football maghrébin des années 2000 et notamment les raisons qui, selon lui, expliquent les échecs du football algérien depuis les années 1980.