
Regards sur le football algérien des années 2000
Ammar Rouaï nous livre sa vision du football maghrébin des années 2000 et notamment les raisons qui, selon lui, expliquent les échecs du football algérien depuis les années 1980.
Ammar Rouaï nous livre sa vision du football maghrébin des années 2000 et notamment les raisons qui, selon lui, expliquent les échecs du football algérien depuis les années 1980.
En 1958, Rachid Mekhloufi est sélectionné en équipe de France, année où se déclare la guerre d'Algérie. Le 14 avril 1958, il rejoint Tunis en compagnie de neuf autres joueurs évoluant dans le champoinnat de France afin de constituer l'équipe du FLN. Il revient sur cette période, ses motivations, et les premiers pas de cette équipe.
Taoufik Beilghit nous livre son regard sur le monde du football actuel, sa commercialisation, et sur l'équipe nationale tunisienne.
L'aventure de l'équipe du FLN se poursuit sur quatre ans jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962. Rachid Makhloufi évoque ses tournées au sein de cette équipe.
En 1962, il choisit de rentrer en France : il relate dans cet extrait les conditions de son retour à l'A.S. Saint-Etienne et sa carrière chez les verts jusqu'en 1968, date à laquelle il remporte la coupe de France contre Bordeaux en réalisant un doublet.
Stanislas Frankiel décrit en quoi la pratique du football a pu être pour les footballeurs algériens un vecteur d'acculturation aux valeurs de l'occident.
Stanislas Frankiel conclut son intervention en abordant l'histoire de l'équipe du FLN.
Stanislas Frankiel s'appuit sur une étude du contexte familial et socio-économique dans lequel ont évolué ces joueurs pour développer la première condition de départ de ces derniers.
Sur l'invitation d'Yvan Gastaut, président de We are football association, Cherif Oudjani commente l'exposé de Marion Fontaine. Il dresse également une comparaison entre sa carrière et celle de son père au sein du club de Lens et de l'équipe nationale algérienne.
Arrivé en France, Ammar Rouaï découvre "un autre monde" et un traitement différent des français à son égard par rapport à ce qu'il avait connu des colons en Algérie. Il revient dans cet extrait sur l'accueil des dirigeants, entraîneurs et du public français à Besançon puis à Angers et sur le rôle joué par le football dans cette intégration. Il évoque également ses rapports avec les autres immigrés maghrébins vivant à Angers.
Après 1962, Ammar Rouaï rentre en France et réintègre le club d'Angers pendant un an. Il prend alors la décision de rentrer en Algérie pour participer à la construction du pays en tant que formateur du club de Sidi Bel Abbes où il restera 14 ans.
Stéphane Mourlane interroge Kader Ferhaoui sur ses rapports avec la communauté maghrébine.
Jean-Charles Scagnetti explique que le nombre d'algériens et "d'émigrés" au sein de l'équipe nationale fait l'objet d'un compromis entre impératifs sportifs et politiques. En conclusion, il relate deux affaires qui illustrent l'imbrication entre nationalisme et football : l'exclusion de Ahmed Medjani de l'équipe nationale au cours d'un stage préparatoire et la polémique sur le choix de l'équipementier de l'équipe nationale opposant la firme algérienne Sonitex et la mutinationale Puma.
Hassan Akesbi est interrogé sur la question du racisme dans le football et plus généralement dans la société française : en a-t-il été victime ?
La fuite de la violence politique est aussi un facteur d'exil pour les footballeurs.
Marion Fontaine expose sa problématique : en quoi la rencontre entre le Racing Club de Lens et la famille Oudjani est-elle une exception dans l'histoire du club ?