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Libertés Maroc (collection numérisée de périodiques)

1980-1982  

Ici sont mis en ligne deux numéros de la revue Libertés Maroc : le premier numéro daté de juin 1980 et le quatrième daté de juin 1982. Cette revue trimestrielle a été crée à Lyon dans une "situation d'urgence". Elle est née de l'appel de mai 1980 de "101 prisionniers politiques" marocains pour la libération de trois des leurs, en raison de leur état de santé mental. Au delà de cet appel, la revue a plus largement pour objectif de dénoncer les infractions aux Droits de l'Homme commis au Maroc.

Sa quatrième parution est en fait une coédition avec la revue Actuels, revue consacrée aux arts (peinture, écriture, théâtre). Précédemment cette revue, publiée en Haute-Savoie, avait consacré un numéro spécial au peintre marocain Abdellatif Derkaoui, prisionnier politique détenu au Maroc. Pour réaliser ce numéro, ses rédacteurs s'étaient rapprochés des responsables de Liberté Maroc. Aussi ces derniers, ont-il proposé la publication d'un numéro spécial co-édité par les deux revues consacré à Abdellatif Derkaoui et aux expressions artistiques et témoignage des prisionniers de Kénitra et publié en juin 1982. Dans ce numéro sont publié de nombreuses reproductions des oeuvres de ces artistes.

Le patrimoine de l'immigration en France et en Europe : enjeu social et culturel (colloque) (collection audiovisuelle)

2012  

Le colloque européen «Patrimoine de l'immigrationen France et en Europe : enjeu social et culturel» fut organisé par l'association Génériques à la maison de l'Europe à Paris les 11 et 12 décembre 2012. Ce colloque avait pour objectif de développer la connaissance sur le patrimoine de l'immigration et d'interroger et de croiser les pratiques de ceux et celles qui y travaillent au niveau local, national, transnational et européen. Il avait également pour objectif de contribuer à définir l'état des recherches sur les enjeux du patrimoine de l'immigration et sur la place de l'immigration dans les politiques de patrimonialisation en France et en Europe.

Les communications présentées lors de ce colloque ont mis en exergue les enjeux importants autour de la question de la place de l'immigration dans le patrimoine national. En effet, alors que l'immigration est longtemps restée inscrite dans une invisibilité liée à une certaine conception d'une immigration dite « de travail » dans laquelle était occultée la dimension humaine, culturelle, sociale, affective & des immigrés, l'immigration en France a, depuis quelques années, acquis une certaine reconnaissance patrimoniale. L'idée que le patrimoine national comporte aussi des éléments liés aux apports culturels et identitaires de populations venues d'ailleurs paraît aujourd'hui acquise, même s'il faut reconnaître que de nombreuses questions demeurent ouvertes.

Qu'est ce qui se transmet dans l'immigration ? Qu'est-ce qui se transmet de l'immigration ? Comment émerge la conscience de l'existence de ce patrimoine ? De quelle nature sont les lieux de la transmission : familiaux ? Éducatifs ? Est-ce de cette transmission que naît le patrimoine ? Ou alors la patrimonialisation relève aussi de l'action d'autres acteurs, d'autres enjeux autour de la transmission de ces héritages ? Mais alors comment, par qui et surtout, pourquoi et pour qui, puisqu'aussi bien l'histoire de l'immigration ne saurait être écrite pour (et par) les seuls descendants d'immigrés ? Est-ce parce que le patrimoine de l'immigration peut être facteur d'intégration dynamique et de cohésion sociale ? Quelle histoire le patrimoine de l'immigration raconte-t-il ? Ou à l'inverse, quelle histoire se raconte (et se légitime) à travers lui ? De quelle manière, pour qui et pourquoi ? Quel rapport la mémoire, qui, depuis les années 1980, a investi le champ historique et l'espace public, a-t-elle avec le patrimoine, et quel rapport celui-ci entretient-il avec la mémoire et l'histoire ?

Toutes ces questions et les enjeux qu'elles révèlent étaient au cœur des discussions de ce colloque qui a rassemblé près de 30 spécialistes du patrimoine et de l'immigration: acteurs associatifs et culturels, pouvoirs publics, institutions patrimoniales, universitaires... provenant de pays divers (France, Belgique, Luxembourg, Grande-Bretagne, Suisse, Maroc, Algérie et Etats-Unis).

L'ensemble des présentations ainsi que des extraits des tables rondes et échanges avec le public qui suivaient les présentations sont mis en ligne dans cet inventaire.

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1 média

Orloff, Nicolas

 
Guerre franco-allemande (1870-1871) ; Guerre de Crimée (1853-1856) ; Alliance franco-russe (1894) ; Diplomatie ; Militaire

Service de liaison agricole de guerre

F10/5960 à 5971 , 1941-1944  

Les dossiers F10/5960 à 5971 présentent surtout des documents comptables et des pièces générales du SLAG et peuvent éventuellement fournir des renseignements sur les prisonniers nord-africains et la main-d'œuvre déplacée (belge, polonaise...) employés par l'Ostland (Ostdeutsche Landbewirtschaftung gesellschaft). L'Ostland, Société agricole d'Allemagne orientale, avait été créée par le Reich pour l'exploitation des terres en Pologne, puis dans le nord-est de la France où elle possédait plusieurs antennes : Albert (Somme), Dijon (Côte-d'Or), Laon (Aisne), Charleville-Mézières (Ardennes) et Nancy (Meurthe-et-Moselle).

Contexte :
Organismes du temps de la Seconde Guerre mondiale

Comité inter-mouvements auprès des évacués (CIMADE) (fonds d'archives)

1932-1999  

La Cimade conserve au siège national environ 200 mètres linéaires d'archives remontant au début des années 40. Il s'agit aussi bien d'archives papiers, que d'affiches, de vidéo et de photos. Ces archives se répartissent entre la cave, qui regroupe environ 175 mètres linéaires (ml) d'archives et le local de l'équipe archives, qui en contient environ 12 ml. Ces dernières concernent la Seconde Guerre mondiale, la réconciliation France -Allemagne et la guerre d'Algérie. Le guide de recherche présente tout d'abord un état sommaire, constitué par échantillonnage, du fonds entreposé au sous-sol, puis les fonds classés par l'équipe de la Cimade, dont les notices ont été rédigées par Denise Duboscq, en collaboration avec Génériques.

Simin Saudi, éducatrice de jeunes enfants de 1992 à 2004.

1AV 292 , 2008 - 2008  

Simin Saudi raconte comment, après un parcours de militante en France puis au Kurdistan Iranien dont elle est originaire, elle obtient en 1985 le statut de réfugié.

Elle retrace son parcours professionnel et son cursus de formation en tant qu'éducatrice de jeunes enfants.

Elle raconte ensuite son recrutement au centre sur le poste d'éducatrice de jeunes enfants ouvert à son arrivée, car rendu nécessaire du fait de l'accueil des enfants du CADA et du transit.

Elle rappelle que Créteil à été le premier des centres FTDA à salarier une éducatrice spécialisée.

Elle mentionne l'ouverture d'une salle de classe en 1992, puis l'ouverture de salles de jeu.

Elle insiste sur l'importance du travail avec les parents, des premiers départs en vacances des enfants en 1993-1994, et de leur ouverture au monde extérieur grâce aux activités et sorties prises en charge par la ville de Créteil.

Elle narre l'accueil de l'orphelinat rwandais en 1995, la rénovation du centre en 1999 et les raisons qui l'amènent à devenir de 2001 à 2004 référente pour le suivi des familles.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de France terre d'asile (CADA de Créteil) > Centre de FTDA Créteil, personnels de 1977 à 2008 : enregistrements filmés, novembre-décembre 2008. > Personnels médico-sociaux, pour la période 1979 à 2005.