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Cosmopolitaine

2000-2012  

Magazine culturel hebdomadaire produit et présenté par Paula Jacques et ses chroniqueurs les dimanches après-midis. L'émission se présente comme le magazine du métissage culturel, des cultures plurielles. Elle veut présenter les Suvres d'artistes étrangers (cinéma, littérature, théâtre, musique), qu'ils résident en France ou pas. Elle les reçoit pour des entretiens en plateau ou préalablement enregistrés. En plus de ces entretiens, l'émission se compose de chroniques culturelles, de reportages, de lectures et d'extraits musicaux. Le thème de l'immigration s'intègre ainsi pleinement dans la politique de l'émission. Il s'illustre à travers des sujets comme l'accueil des exilés cubains en France (2000), sur les passeurs des clandestins (2003), sur l'immigration italienne avec l'écrivain Gérard de Cortanze (2005), sur le centre de rétention pour les étrangers en situation irrégulière près de l'aéroport de Roissy (2007), sur l'idée de la France du slameur Abd al-Malik à l'occasion de la sortie de son ouvrage Le dernier Français (2012).

Association Tamazgha (fonds d'archives)

[1990]-2008  

Au sein de Tamazgha, quelques tentatives de classement et d'inventaire (vers 1997-1998) des archives se sont succédées mais sont restées vaines ou isolées. Le répertoire méthodique présenté, ici, est le résultat d'un classement intellectuel des articles élaboré à partir du récolement effectué dans les locaux de Tamazgha. Il présente, selon un plan de classement théorique, une description sommaire des articles avec pour dates extrêmes des valeurs indicatives. Enfin, même si, depuis sa création, l'association a pu conserver l'ensemble de ses archives a priori sans perte, sans élimination sauvage, sans accident de type incendie ou inondation, il faut signaler que la description du fonds s'avère pour le moins lacunaire étant donné qu'une partie des archives n'a pu être récolée. L'instrument de recherche reste donc à compléter.

Les archives décrites, ici, peuvent se décomposer en trois grands ensembles. Une première partie regroupe l'ensemble des documents ayant trait à l'organisation de l'association dans sa structure, son administration et son fonctionnement. Les documents issus de l'administration sont d'ailleurs sous-représentés ; ils doivent être en majorité conservés chez les membres : comptes rendus d'AG - une par an, élective tous les 2 ans - notes manuscrites ou comptes-rendus informels des réunions du CA et du bureau et, plus récemment, les enregistrements audio des réunions.

Une seconde partie comprend les documents intéressant plus particulièrement les activités associatives, de Tamazgha soit qu'elle organise, seule ou en partenariat, soit auxquelles elle participe. En outre, les niveaux d'intervention peuvent être d'ordre local, national ou international. Certaines actions de soutien peuvent ne pas être représentées par les archives, par exemple : l'envoi de masques, chaque année, pour encourager et développer la tenue d'un carnaval... Il est à noter que Tamazgha conserve, en partie, les archives du Congrès Mondial Amazighe

Site Internet du CMA : http://www.congres-mondial-amazigh.org/

. Cette particularité s'explique par le fait qu'elle est à l'origine de la création de cet organisme.

Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) est une organisation internationale non gouvernementale (ONG) regroupant des associations socioculturelles et de développement amazighes aussi bien de Tamazgha (Afrique du Nord) que de la diaspora.

Le CMA a pour mission de porter la revendication amazighe au niveau international en informant et en sensibilisant l'opinion publique internationale, les peuples, les États démocratiques et les ONG œuvrant dans le domaine des droits de l'homme, et en interpellant les organisations internationales officielles telles que l'ONU, l'Union Européenne, le Conseil de l'Europe et l'Union Africaine.

Le CMA s'est également donné le rôle de coordonner et soutenir les actions et projets des organisations de la société civile et des militants œuvrant sur le terrain, dans le domaine de la défense et la promotion des droits des citoyens amazighs.

Le Congrès Mondial Amazigh est né de la volonté des Imazighen (Berbères) de se doter d'une structure de coordination et de représentation à l'échelle internationale, indépendante des États et des partis politiques.

Cette idée a été concrétisée au début du mois de septembre 1995 à St-Rome de Dolan (France) lors d'un pré-congrès qui a réuni une centaine de délégués d'associations amazighes, venus des pays de Tamazgha (Afrique du Nord), d'Europe et d'Amérique. Cette rencontre historique a donné naissance à une organisation internationale appelée Congrès Mondial Amazigh (CMA) dont le siège se trouve à Paris (France).

En 1999, deux groupes se disputent au sein du CMA. La Justice intervient pour reconnaître l'une des parties apte à représenter le CMA. La scission entérinée, Tamazgha, à l'origine du CMA, s'en retire définitivement.

Par ailleurs, et en complément du reste, Tamazgha s'implique aussi dans les activités de publication : une revue publiée (env. 30-36 pages), un bulletin d'information : 4 titres se sont succédés (mais n'ont jamais co-existé) à des rythmes irréguliers, selon l'actualité et surtout la disponibilité des bénévoles, des communiqués et, enfin, des rapports : un certain nombre de rapports sont rédigés dans le cadre de la participation de Tamazgha aux comités de l'ONU sur les Droits économiques et socio-culturels et l'élimination des discriminations racistes. Il s'agit de contre-rapports à ceux des États ; par exemple, le rapport sur la question berbère en Algérie (CMA).

En dernier lieu, il faut signaler la proportion importante de documentation comprise dans le fonds. Elle résulte, notamment, des échanges et relations entretenus avec les autres mouvements ou organismes. Outre la documentation «classique» reçue (communiqué, tract, revue, plaquette, publicité, ouvrage....), il est à noter la présence d'une collection quasi-complète de la revue de l'Académie berbère, association culturelle créée en 1966 autour de la personne de Mohand-Aârav Bessaoud, par de jeunes berbères des Kabyles pour la plupart, des intellectuels, des artistes et des journalistes, tous soucieux de remettre le tifinagh en usage. Rebaptisée Agraw Imaziyen («Assemblée berbère») en 1967, elle est finalement dissoute en 1978. L'Académie berbère proposa un alphabet standard sur la base des tifinagh diffusés au Maroc et en Algérie chez les Kabyles, les Touaregs et les Rifains dans le but de faire revivre une écriture vieille de plusieurs millénaires, et de transcrire l'ensemble des dialectes berbères. Périodiquement, et souvent en tifinagh, elle publiait la revue Imazighen.

Pour clore cette brève présentation du fonds, il faut encore mentionner la présence de nombreux supports particuliers, à savoir les documents audiovisuels (cassettes audio et vidéo, fichiers numériques, mp3, etc.), les fichiers informatiques, les produits de communication du type autocollants et affiches, les tissus et banderoles, etc. A titre d'exemple, on peut mentionner ici les caractéristiques du drapeau berbère. Emblème des Berbères, le premier drapeau est présenté dans les années 1970 par l'Académie berbère, déjà présentée ci-dessus. En 1998, Tamazgha et le CMA officialisent le drapeau à Tafira dans les Iles Canaries, autrefois peuplées par un ancien peuple berbère, les Guanches.

Le drapeau est composé de trois bandes horizontales (bleu, vert, jaune) de même largeur et de la lettre Z (aza en tifinagh) en rouge. Chaque couleur renvoie à un élément du Tamazgha, territoire correspondant à l'Afrique du Nord où vivent les Berbères : le bleu représente la mer Méditerranée et l'océan Atlantique ; le vert représente la nature et les montagnes verdoyantes, le jaune représente le sable du désert du Sahara. La lettre Z de l'alphabet tifinagh (le aza ou yaz) représente l'«homme libre» (amazigh en berbère et imazighen au pluriel) nom que se donnent les Berbères. Il est en rouge, couleur de la vie mais aussi couleur de la résistance. Le drapeau berbère symbolise donc le peuple amazigh vivant en harmonie avec sa terre, le Tamazgha.

Logement et vie quotidienne des travailleurs immigrés à Grenoble

 
Logements insalubres, notamment rue Chenoise et rue de Très-Cloîtres à Grenoble.Entreprise Panot : "Wagons de la Honte": wagons où étaient logés les travailleurs de l'entreprise Panot à la gare SNCF de Grenoble ; affiche CFDT contre les licenciements à l'entreprise Panot."Ville neuve" de Grenoble (chantier, 1ère ville nouvelle).Foyers Sonacotra (locaux, logements, personnes hébergées…).Marché à Grenoble et dans sa banlieue.Personnages divers, scènes de rues.Cafés de Grenoble : café d'Alger, rue Très-Cloitre ; salon de thé le Tunis, rue Chenoise ; clients dans un café.Scènes de rues Grenoble : fresque sur une devanture de commerce rue Saint-Laurent.

Simone Lellouche et Ahmed Othmani1963-2007 (fonds ouvert)

1959-2007  

Le fonds couvre une période qui correspond à des événements particulièrement importants : la fin de la guerre d'Algérie, la guerre israélo-arabe de juin 1967 avec ses répercussions dans tout le monde arabe, les mouvements étudiants en France comme dans d'autres pays en 1968.

Ainsi, par exemple, le 15 mars 1968, les étudiants organisent en Tunisie une journée d'action pour la libération de Mohamed Ben Jennet, étudiant condamné à 20 ans de travaux forcés à la suite des manifestations de juin 1967. Il s'en suit une répression féroce contre toute l'opposition : le Groupe d'études et d'action socialiste tunisien (GEAST ou groupe « Perspectives ») non reconnu, le Parti Communiste Tunisien et le Baath notamment.

Février 1972 correspond à une période de grande mobilisation pour les libertés en Tunisie. De décembre 1971 à juin 1972, la Tunisie connaît un mouvement démocratique sans précédent dans lequel s'engagent des milliers d'étudiants suivis par les lycéens et les ouvriers. Alors que le procès de Simone Lellouche commence le 1er février et qu'elle est expulsée de Tunisie le 5, l'UGET organise du 3 au 5 février 1972 un congrès extraordinaire pour une « UGET démocratique et représentative» à l'université de Tunis.

Le mouvement étudiant connaît une nouvelle répression, les arrestations sans jugement se succèdent durant de longs mois et de nombreux procès s'en suivent (1974, 1975…). En 1978, c'est le syndicat ouvrier tunisien (UGTT) qui connaît à son tour une violente répression.

Les documents n'ont pas été conservés de façon systématique durant toute la période couverte par le fonds. On ne trouve, par exemple, que quelques documents pour le début des années 1960. A partir de 1968, les documents sont davantage conservés mais le fonds reste lacunaire pour la période 1970-1971 tandis qu'il s'enrichit à nouveau à partir de février 1972.

Une partie importante du fonds est consacrée aux publications (militantes, politiques, presse quotidienne, presse gouvernementale) dont la variété fait sa richesse.

Une part essentielle de ces productions (tracts, affiches, revues, brochures, quelques photos et cassettes) est issue de l'opposition tunisienne du début des années 1960 aux années 1980, aussi bien depuis la France qu'en Tunisie. Certains documents provenaient, en effet, de Tunis pour être imprimés en France puis réacheminés vers la Tunisie.

On peut citer, par ailleurs, les collections des revues Perspectives Tunisiennes et El Amel Tounsi (Le Travailleur tunisien) qui s'avèrent presque complètes ainsi que les documents publiés par les divers comités de défense des prisonniers politiques tunisiens.

On trouve également plusieurs dossiers documentaires comportant plus particulièrement des numéros et coupures de presse de l'Agence de Presse Libération ayant précédé la création du journal Libération (1972-1973) et dont certaines parutions portent sur la Tunisie et sur l'immigration.

De nombreuses coupures de presse et numéros de journaux, principalement de la presse gouvernementale tunisienne, se trouvent également dans ce fonds.

Outre cette riche documentation rassemblée par Simone Lellouche, nous trouvons également traces de ses activités militantes et des relations qu'elle entretint avec son mari au cours de ses années d'emprisonnement et de lutte.

Les archives comportent, d'ailleurs, de nombreux documents relatifs aux affaires judiciaires, aux procès et aux prisonniers : informations et notes tapées à la machine sur les procès, affaires de 1968, 1972, 1973, 1975, 1978 avec les fiches des prisonniers, leurs cartes d'étudiants à l'université de Paris VIII-Vincennes, le budget et les dépenses pour les prisonniers, la liste des livres envoyés et reçus au bagne de Borj Erroumi (bibliothèque), des informations manuscrites et de la correspondance ; un texte non publié sur le bagne de Borj Erroumi, intitulé Les prisonniers politiques en Tunisie qui traite de l'affaire du complot de 1962 ; le sort des comploteurs, morts et survivants, écrit par des détenus dans les années 70 ; de nombreux tracts des comités de solidarité et de libération et la campagne pour la libération de tous les prisonniers politiques et syndicalistes fondée sur la publication, en avril 1979, du témoignage dans les Temps Modernes de Ahmed Ben Othman, alors détenu.

L'Ouvrier algérien en France : Organe central de l'Amicale générale des travailleurs algériens résidant en France / Amicale générale des travailleurs algériens résidant en France. Paris1957-1962

1957-1962  

BDIC : F P 268 rés { vol. 1, n° 1, 1957 - n° 7, mar-1962 }

BnF, site François-Mitterrand : Rez-de-jardin - magasin FOL- LC12- 493 { année 1, n° 1 (1957, août)-année 2, n° 6 (1958, juil.) ; année 4, n° 4 (1960, déc.) ; n° spécial (1962, 5 juil.) }

Contexte :
1951-1960 > 1957