Toutes les ressources Val-de-Marne (département, France) 145 résultats (4ms)
Alice Rodrigues, dernière partie.
Elle raconte son apprentissage de la langue portugaise au le consulat et au centre culturel portugais. Elle parle de son frère et sa soeur qui sont restés Portugais. Elle a fait la demande de nationalité française pour pouvoir être surveillante et financer ses études. Elle parle de l'accueil méprisant à la sous-préfecture de Nogent lorsque sa soeur est venue chercher sa carte de séjour à 16 ans. Sa soeur et son frère se sont mariés avec des personnes d'origine portugaise. Elle compare les photographies courantes sur le bidonville avec sa propre expérience, en marge du bidonville dans une maison en dur avec la télé, le garage et le potager. Elle pense qu'il ne faut pas limiter le bidonville à un aspect misérabiliste et resitue le bidonville dans le contexte de l'époque, inscrit dans les problèmes de logement après-guerre en France.
Saliou Dia, huitième partie. L'action de l'association Solidarité africaine du Val-de-Marne créée en juin 2002.
L'organisation du Grand repas à Champigny. Les actions pour les séniors du quartier Papy-mammys. L'installation d'une cyber-base pour les jeunes du Bois l'Abbé. Un projet destiné aux jeunes de monter des projets de séjour pour les rapprocher les jeunes des autres résidents. Il raconte le conflit à l'origine du projet, le montage du projet financier par les jeunes. Il raconte les échos négatifs des médias sur les émeutes de décembre de 2005.
Dominique Bordin, période 2005 - 2008.
Dominique Bordin analyse les aspects positifs de la mixité filles-garçons dans le centre.
Il note cependant les effets des différences culturelles sur les rapports entre jeunes et avec les éducatrices.
Il mentionne les disparitions suspectes et les risques par rapport aux réseaux de prostitution auxquels il a fallu faire face en 2001 ainsi que la tentative d'attaque du CAOMIDA la même année par des jeunes du quartier.
Il justifie la nécessité d'avoir mis en place en 2002 la supervision psychologique de l'équipe.
Il explique l'afflux de mineurs afghans depuis fin 2005 du fait de la fermeture de Sangatte.
Il raconte comment les CADA en 2005 ont été retirés des CHRS (centres d'hébergement et de réinsertion sociale) et exprime son inquiétude par rapport à l'ouverture, à la concurrence privée, du secteur de l'accueil des demandeurs d'asile.
Il juge nécessaire d'être vigilant dans les relations avec le récent ministère de l'Immigration et de l'identité nationale .
Il raconte le Baptême républicain pour le centre qui devient centre Stéphane Hessel en avril 2008, et évoque la prochaine célébration des 10 ans du CAOMIDA et des 20 ans de la convention internationale des droits de l'enfant.
Lorette et les autres : montage (1971).
Le film nous montre les conditions d'insalubrité totale et de précarité auquelles les immigrés portugais étaient confrontés dans le bidonville : dépaysés, entassés, exploités par les besoins en main d'oeuvre du pays d'accueil. Parmi eux Lorette Fonseca et son mari Carlos, deux professeurs ayant quitté le Portugal et son régime totalitaire, tentent d'adoucir les conditions de travail et de vie de leur communauté dans le bidonville.Tous deux contribuent à l'alphabétisation de la population portugaise immigrée leur donnant ainsi le moyen de se défendre contre les differents abus administratifs dont ils sont victimes.Lorette devient alors l' interprète au sens fort, humain, politique de ses compatriotes. Ces actions vaudront à la jeune femme un avis d'expulsion et une invitation à comparaître pour trouble de l'ordre public.
Asma Ashraf, première partie.
Asma Ashraf évoque son enfance, sa famille. Elle raconte son arrivée en 1977 en France âgée de 3 ans, le parcours de ses parents, sa scolarité au Bois l'abbé à Champigny-sur-Marne, l'éducation pakistanaise à la maison, française à l'école. Elle raconte ses voyages au Pakistan, le mariage arrangé en 1991, l'arrivée de ses enfants. Elle parle des circonstances de la création de l'association des femmes-relais.
Bruno Smith, professeur de français langue étrangère (FLE) depuis 2001.
Bruno Smith retrace son cursus de formation et décrit les débuts de sa vie professionnelle.
Il raconte comment, après avoir travaillé cinq ans à l'Education Nationale, et notamment après avoir développé le projet SIPA au lycée Victor Hugo de Créteil, il est recruté au centre comme professeur FLE pour les réfugiés statutaires en 2001 et est rejoint en 2002 par un deuxième FLE.
Il relate que malgré la suppression des postes FLE en 2003, il poursuit son travail officieusement, son poste ayant été transformé en poste d'animateur.
Il détaille son parcours syndical au centre (délégué du personnel et secrétaire du comité d'entreprise), et déclare apprécier pouvoir enseigner aussi bien au CADA qu'au transit, tout en regrettant la tendance de l'association à fonctionner comme une entreprise.
Il explique le fonctionnement et le contenu de ses ateliers, le travail sur un petit guide à l'intention des " nouveaux profs " de FTDA.
Il expose les problèmes posés par les différences culturelles.
Il exprime enfin sa satisfaction d'exercer au centre.
Chroniques des Arméniens d'Alfortville : épreuves de tournage (1988-1989).
Interview d'Arméniens qui racontent le génocide en 1915, leur fuite, leur arrivée en France, les conditions de vie et de travail.
Le rêve portugais : 25 ans d'immigration portugaise en France : épreuves de tournage (s.d.).
L'exposition : Le Rêve portugais, 25 ans d'immigration portugaise en France constitue un véritable musée de la communauté portugaise en France à travers divers documents datant des années soixante, photos et affiches exposés.
Michèle Vibert, entretien sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Enseignante à l'école du plateau à Champigny-sur-Marne de 1961 à 1968 : enregistrement filmé (2008).
Enseignante à l'école du plateau à Champigny-sur-Marne de 1961 à 1968 près du bidonville de Champigny-sur-Marne.
Rodolphe Bianco, entretien avec un Fresnois âgé de 82 ans, sur ses souvenirs d'école à Fresnes entre 1925 et 1940 : enregistrement sonore (2002).
Rodolphe Bianco est né en 1920 à Antony de parents italiens immigrés. Il va à l'école maternelle à l'âge de 5 ans, située face à l'aile droite de la mairie de Fresnes.
Dès l'âge de 6 ans, il est à l'école primaire de Fresnes, constituée de 2 classes, une pour les garçons et une pour les filles. Rodolphe évoque l'organisation de la classe.
Puis il décrit des photos prises dans les années 1930 et il essaie de se souvenir du nom et le caractère de ses professeurs et des ses camarades.
Rodolphe explique comment se passaient les récréations et la discipline au moment de rentrer en classe après le coup de sifflet.
Rodolphe évoque les particularités de la classe à cette époque, comme le chauffage constitué d'un poêle à charbon. Il parle aussi des objets, des meubles, les bancs d'école, les cahiers, les porte-plume, les manuels scolaires. Il évoque aussi le port de la blouse noire et des galoches. Rodolphe parle des récompenses et les prix attribués en fin d'année et distribués dans la salle des fêtes. Il se souvient de certains prix comme les beaux livres. Il donne des précisions aussi sur les horaires de la classe, les dates de congés scolaires de cette période. Il aborde le sujet des distractions pendant les récréations : les billes, le ballon. Il parle de ce que sont devenus ses camarades d'école. L'entretien se termine sur l'évocation des associations, comme l'association sportive à Fresnes à laquelle il a participé comme "amicaliste".
Interviews d'Any Philip du comité d'Orly du Secours populaire et de Michèle Assère de l'APEIS (Association pour l'emploi, l'information et la solidarité) : épreuves de tournage.
Interview d'Any Philip du Secours populaire. On l'interroge sur la condition des femmes, très précaire physique et psychologique. Les femmes venant à l'association dans une situtation d'urgence, le manque d'argent, des mères très jeunes. L'association tente de répondre aux demandes et tentent d'instaurer un suivi avec elles. L'association travaille par exemple pour faire manger les enfants à la cantine. Sur Orly, il y a des personnes très pauvres, surrendettés.
Interview de Michèle Assère de l'APEIS, association d'aide aux chômeurs en situation précaire. Elle est interrogée sur la condition des femmes en France aujourd'hui. Pour elle, il y a une régression surtout pour les jeunes femmes qui sont chef de famille et cantonnent au second rôle. Elle constate des inégalités dans les postes, les salaires. L'association essaie de leur indiquer ce qui est possible de faire, malgré l'évolution insuffisante des lois. La femme doit être consciente qu'elle est l'égale de l'homme. Si elles sont responsables dans les faits, elles doivent encore quémander. Depuis une génération, elle considère que les hommes ont fait des efforts pour s'occuper des enfants. Il y a une opportunité d'égalité. La condition des femmes peut s'améliorer si les femmes transmettent ces valeurs de responsabilité à leurs enfants. Vue des stands d'un forum sur la condition des femmes, des panneaux sur la marche du 17 octobre 2000 à New York.
Vidéo sur Marne n°14. Une revue audiovisuelle campinoise, janvier 2008.
Immigration : Une visite à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.
Elections municipales : Droite ou Gauche ? des personnes rencontrées sur la foire au troc et aux cochons acceptent ou n'acceptent pas de répondre à la question.
A vélo dans la ville sur la N4, à la sortie de l'école Maurice Denis, à la sortie de la poste principale, au Bois l'Abbé...
Habillage des boules qui changent de couleurs.
Aïcha Hachemi dans le local de son association Elles aussi : épreuves de tournage.
Prise de vues du local associatif, de l'atelier de couture. Cinq femmes préparent des costumes pour le carnaval. Aïcha Hachemi parle de ses soucis pour obtenir un passeport pour ses enfants malgré l'accord de son ex-mari, elle rencontre des difficultés avec l'administration.
Alice au pays d'Ali : fiction (1993).
Visite d'Alice à Ali à Zarzis en Tunisie. Elle raconte son rêve, arrivée en Tunisie, elle se met à la recherche d'Ali.