Toutes les ressources Portugal 114 résultats (10ms)
Federação das associações de trabalhodores emigrados (FATE ) (collection numérisée de périodiques)
Exposition "Rassemblance, un siècle d'immigration" : enregistrements sonores (1993).
Ces quatre témoignages abordent de façon générale l'immigration en France (Marocains, Arméniens, Turcs et Portugais).
Migrants ibériques au cinéma et à la télévision en France 1945-1974
Mémoire de recherche
Camarada (collection numérisée de périodiques)
Michèle Vibert, entretien sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Enseignante à l'école du plateau à Champigny-sur-Marne de 1961 à 1968 : enregistrement filmé (2008).
Enseignante à l'école du plateau à Champigny-sur-Marne de 1961 à 1968 près du bidonville de Champigny-sur-Marne.
Les années de boue : montage (1989).
Reportage de José Vieira diffusé lors d'une émission télévisée en 1989 et portant sur la communauté portugaise immigrée en France : la communauté invisible. Plusieurs reportages évoquent l'immigration portugaise des années soixante qualifiée d'hémoragie humaine, la culture souvent figée ainsi que la vie quotidienne de cette communauté, implantée en France depuis trois générations. Il est composé d'images d'archives extraits de Etranges étrangers de Marcel Trilliat et de Lorette et les autres de Dominique Dante et d'interviews sur l'histoire de l'immigration portugaise. Plusieurs personnes témoignent de leur arrivée en France, la traversée de l'Espagne, les conditions de vie dans le bidonville de Champigny. L'émission évoque ensuite le concept de Saudade, le problème de l'échec scolaire chez les enfants de parents portugais et de la vie associative à Champigny-sur-Marne.
Le bidonville, la fête portugaise à Mitry-Maury : épreuves de tournage.
05:01:11:15- 05:49:27:07: Suite du témoignage d'un grand-père à son petit-fils, ses souvenirs du bidonville, les baraques surpeuplées, le travail. Des nostalgiques du bidonville se retrouvent un dimanche au débit de boisson clandestin, boivent et jouent aux cartes. Certains craignent d'être exposés devant la caméra, un dialogue houleux entre l'équipe de tournage et le tenancier s'ensuit. Images de familles jardinant leur potager. Entretien avec le fils du propriétaire d'un supermarché de produits portugais : Candieuropa, images d'une famille sortant du magasin.
05:49:27:07- 06:15:43:00: Mitry-Maury, fête d'une association portugaise avec représentations de groupes folkloriques en habits traditionnels. L'Union franco-portugaise de Ménilmontant est présente. Entretiens avec des personnes de plusieurs générations. Les espoirs entretenus par les immigrés et leur retour au pays. Le président de l'Association d'Ozoir-la-Ferrière intervient dans un entretien, il parle de l'action culturelle portugaise en France. Scènes de fête, musique, représentation d'un chanteur.
Les étudiants (suite), les intellectuels portugais et les lieux de diffusion de la culture lusophone : épreuves de tournage.
11:00:13:23- 11:13:52:18 : Suite des entretiens avec les étudiants, place de la Sorbonne, ils parlent de leur situation familiale, des difficultés rencontrées dans leur cohabitation avec la culture des parents, leur opposition à ce qu'ils poursuivent les études.
11:13:52:18- 12:14:33:23 : A Paris, la galerie Magellan est consacrée à la diffusion des artistes portugais, le galleriste explique les objectifs de la galerie. Réflexions sur l'image stéreotypée qu'ont les Portugais en France. Librairie lusophone dans le quartier latin, entretien avec le libraire. Editions de La Différence, entretien avec le directeur, Joaquim Vidal, parle du régime politique salazariste, du Portugal en général, et de sa politique de publication. Entretien avec Antonio Coutinho, directeur du département d'immunologie des vertébrés supérieurs à l'Institut Pasteur, propos sur son histoire et sur la science.
Défilé de la communauté portugaise aux Mureaux : montage (s.d.).
La communauté portugaise a organisé un grand défilé aux Mureaux.
Alice Rodrigues, dernière partie.
Elle raconte son apprentissage de la langue portugaise au le consulat et au centre culturel portugais. Elle parle de son frère et sa soeur qui sont restés Portugais. Elle a fait la demande de nationalité française pour pouvoir être surveillante et financer ses études. Elle parle de l'accueil méprisant à la sous-préfecture de Nogent lorsque sa soeur est venue chercher sa carte de séjour à 16 ans. Sa soeur et son frère se sont mariés avec des personnes d'origine portugaise. Elle compare les photographies courantes sur le bidonville avec sa propre expérience, en marge du bidonville dans une maison en dur avec la télé, le garage et le potager. Elle pense qu'il ne faut pas limiter le bidonville à un aspect misérabiliste et resitue le bidonville dans le contexte de l'époque, inscrit dans les problèmes de logement après-guerre en France.
Fado blues : montage (1987).
Entre le Portugal et la France, un jeune homme se souvient de ses amours d'adolescent tiraillé entre ces deux pays. Pour lui comme pour tant d'autres Portugais immigrés en France, la nostalgie(saudade en portugais) est "le mal dont il jouit, le bien dont il souffre, la volonté farouche d'être toujours triste".
Champigny-sur-Tage : montage (1987).
Le réalisateur revient sur les lieux de l'ancien capitale portugaise en France : Champigny-sur-Marne. Il saisit l'occasion d'aller à la rencontre de Portugais résidant encore dans la ville. Ceux-ci évoquent alors le dur passé qu'ils ont connu : l'immigration clandestine payée à des passeurs, les conditions de vie dans le bidonville désormais disparu, les difficultés d'intégration en France dont la population leur a quelques fois été très hostile, ainsi que leurs doutes sur un retour éventuel au pays natal. De jeunes gens d'origine portugaise livrent également leurs interrogations sur leurs indentité culturelle et sur leur place dans la société française.
Lorette et les autres : montage (1971).
Le film nous montre les conditions d'insalubrité totale et de précarité auquelles les immigrés portugais étaient confrontés dans le bidonville : dépaysés, entassés, exploités par les besoins en main d'oeuvre du pays d'accueil. Parmi eux Lorette Fonseca et son mari Carlos, deux professeurs ayant quitté le Portugal et son régime totalitaire, tentent d'adoucir les conditions de travail et de vie de leur communauté dans le bidonville.Tous deux contribuent à l'alphabétisation de la population portugaise immigrée leur donnant ainsi le moyen de se défendre contre les differents abus administratifs dont ils sont victimes.Lorette devient alors l' interprète au sens fort, humain, politique de ses compatriotes. Ces actions vaudront à la jeune femme un avis d'expulsion et une invitation à comparaître pour trouble de l'ordre public.
Pierre Mahé, le bidonville, les jardins familiaux : épreuves de tournage.
04:00:10:04- 04:20:57:18: Suite de l'entretien avec Pierre Mahé.
04:20:57:19- 05:14:49:13: Les jardins familiaux, à l'emplacement des baraques de l'ancien bidonville, une famille jardine dans son potager. Dialogue entre un grand-père et son petit-fils, il lui raconte son histoire en marchant sur les traces du bidonville, où il a vécu. Repas avec Mario, un Portugais qui habite dans une baraque du bidonville et José Alexandre Cardoso Marques. Mario vit dans la marginalité. Il prépare le poulet qu'il élève dans l'enclos de sa baraque. Images d'un débit de boisson clandestin, lieu de rencontre des nostalgiques du bidonville. Retour au repas, Mario évoque les chantiers qu'il a entrepris dans son enclos. Scènes d'un dimanche en famille dans un jardin potager, Mario et son ami réparent un puits.
