Toutes les ressources Afrique 58 résultats (3ms)

Femmes d'ici et d'ailleurs, pièce de théâtre de la compagnie de théâtre Kokoya jouée au théâtre Romain Rolland à Villejuif le 24 octobre 2008 : filage de la répétition.

1AV 320 , 2008 - 2008  

Pièce réalisée à partir du témoignage librement adapté de 6 femmes issues de l'immigration, des primo-arrivantes du Portugal, Algérie, Mali, Vietnam, Roumanie depuis l'après-guerre à nos jours.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Les artistes travaillant sur l'immigration

Sofia Yacharel, officier de protection à la division Afrique de l'OFPRA, en exercice depuis 1973 : épreuves de tournage (2009).

1AV 341-342, 347 , 2009 - 2009  
Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) > Entretiens réalisés auprès du personnel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) à Fontenay-sous-Bois : enregistrements filmés et sonores. > Officiers de protection et chefs de section

Françoise Landemard, officier de protection dans la division Europe de l'OFPRA de 1984 à 2008 : épreuves de tournage (2009).

1AV 343-345, 348-350 , 2009 - 2009  

Née en 1943, elle apprend le russe et le serbo-croate à l'Inalco. Après avoir suivi son mari en Afrique, elle rentre en France en 1983 et est recrutée à l'Ofpra dans la section yougoslave de la division Europe. Recrutée à l'origine pour les délégations régionales qui ne verront pas le jour, elle traite ensuite les demandes algériennes, turques, serbes, albanaises.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) > Entretiens réalisés auprès du personnel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) à Fontenay-sous-Bois : enregistrements filmés et sonores. > Officiers de protection et chefs de section

Avelin Castello, officier de protection de l'OFPRA de 2000 à 2009 : épreuves de tournage (2009).

1AV 360-363 , 2009 - 2009  

Né à Orléans. Officier de protection dans la division Afrique de l'OFPRA, chef de section Afrique en 2004, puis chargé de mission coopération européenne et internationale en 2009. Quitte l'OFPRA en 2009 pour le Conseil général du Vaucluse. Il fait partie de la première vague de recrutement par concours en 2000. Il raconte son arrivée, les différences avec le ministère des affaires étrangères où il avait débuté sa carrière. Il détaille le tutorat et la formation suivie, notamment par des magistrats qui ont débattu sur l'idée d'objectivité/subjectivité d'une instruction. Il raconte sa propre stratégie face à l'instruction en se basant sur la documentation, le récit écrit, la jurisprudence de la commisison des recours. En 2000 et 2006, il effectue deux missions d'instruction à Mayotte, la dernière pour les réfugiés rwandais et congolais. Il parle des rapports avec la Préfecture.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) > Entretiens réalisés auprès du personnel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) à Fontenay-sous-Bois : enregistrements filmés et sonores. > Chefs de division

Bamadi Sanokho, entretien sur son parcours associatif et professionnel : témoignage filmé (2009).

1AV 373-376, 391-392 , 2009 - 2009  

Né en 1977 à Paris, de parents d'origine sénégalaise. La famille est intallée à Gentilly à la cité 502. En 1996, il créé une association de jeunes le "502" et participe à un voyage dans le village de Kolobo au Mali pour mettre en place un centre de santé communautaire. Il est élu à la ville de Gentilly depuis 2001. Depuis 2005, il est chargé de mission au service Relations internationales du Conseil général.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel du Conseil général

Zoubida Latigui, chargée de l'accueil depuis 1992 : enregistrement filmé (2009).

1AV 381-383 , 2009 - 2009  

Née en 1965, à Oujda au Maroc, elle travaille à l'accueil de l'office depuis 1992. Elle décrit ses tâches, le public rencontré, les difficultés et les évolutions depuis 1992.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de l'office municipal des migrants de Champigny-sur-Marne > L'Office municipal des migrants à Champigny-sur-Marne, témoignages du personnel : enregistrements filmés (2009).

Saliou Dia, première partie, l'enfance au Sénégal.

1AV 509 , 2012 - 2012  

Saliou Dia est né au Sénégal, au nord du pays, à Sinthiane en 1954. Il vit depuis plus de 10 ans à Champigny-sur-Marne. Son père fut tirailleur sénégalais pendant la Seconde guerre mondiale puis agriculteur à son retour, puis il a émigré au début des années 1950 à Dakar. Il parle de la culture sénégalaise et peu de communication entre génération. Il parle de son village pauvre et les paysans travaillaient davantage dans le bassin arachidien. Il parle des corvées et des impôts sous l'époque coloniale. Il passe sa jeunesse au village élevé avec ses frères et soeurs par son oncle et sa mère. Son père travaillait comme ouvrier à l'école de médecine de Dakar jusqu'en 1979. IL parle de l'émigration à Dakar en réseau, les villageois émigrent ensemble. Son père a créé en 1956 une association de solidarité du village à Dakar. Il parle de la vie au village, la structure familiale, la famille élargie, le droit d'aînesse, la valeur de la parole donnée. Il raconte les deux types d'école qu'il a fréquentée : l'école coranique, enseignement dispensé par son oncle marabout puis l'école française ouverte vers 1961. Cette école fut combattue par les marabouts. Il raconte son inscription, le rôle de l'instituteur originaire de Casamance-chrétien-, l'enseignement dispensé, l'interdiction de parler le peul à l'école.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

1AV 509-511, 514-516, 520-523 , 2012 - 2012  

L'enfance au Sénégal, les associations de solidarité villageoises, la création de l'association des jeunes de Sinthiane à Dakar, les caisses de solidarité, l'arrivée en France, l'obtention d'un logement au Bois l'abbé, le regroupement familial, ses actions dans les associations de quartier à Champigny-sur-Marne et au Bois l'abbé, le travail de médiation, le repas partagé, l'Union des travailleurs sénégalais de France, l'association Solidarité africaine du Val-de-Marne, la Caravane du casier judiciaire, l'accueil des migrants.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne

Saliou Dia, deuxième partie, l'enfance au Sénégal.

1AV 510 , 2012 - 2012  

Il raconte l'enseignement à l'école française, les compétitions entre école coranique et école française. Il parle de l'organisation administrative à la sous-préfecture, Kanel. A 8 ans, quand l'indépendance est déclarée, il se souvient des messages à la radio et le premier gouvernement progressiste qui a mis en place des coopératives agricoles. Il reste au village jusqu'au certificat d'études en 1967. Il passe 4 ans au collège de Matam, à 27 km de son village. En 1972, il rejoint son père à Dakar et travaille comme commis d'administration de la faculté de médecine jusqu'en 1979. Installé à la médina. Il y raconte le système de la caisse de solidarité prenant en charge les problèmes des villageois, la cotisation versée par les travailleurs. En 1975, il créé sa propre association des jeunes de Sinthiane à Dakar et fait également le lien entre son village et l'union générale des travailleurs sénégalais en France, créée en 1961 par un oncle Sali Nongo. En 1979, il accompagne une délégation du service universitaire canadien d'outre-mer, pour des projets de développement villageois. Au retour de cette mission, il écrit à la diaspora pour décrire la paupérisation de la région et proposer un travail commun entre villages. Il créé une association pour le développement des villages (ADV) pour sensibiliser les villages. Il raconte les grandes sécheresses à la fin des années 1960, l'absence de réponse de l'Etat, les villages constituant des caisses pour subvenir aux besoins de la région. Il parle de la perversion du système, les villages entretenus par les migrants endettés qui ne montraient pas la face cachée de l'émigration. Il parle du mythe du migrant qui ne parle jamais de la vie en France. Il raconte des anecdotes sur les migrants arrivant au village depuis Dakar. Les pouvoirs de décision ont glissé avec le pouvoir économique des migrants, du village, à Dakar puis en France. Il rencontreà Dakar, Roland Colin qui enseigne au collège coopératif de Paris, et lui propose de venir étudier en France. En 1979, il arrive en France. Il parle de son oncle Sali Nongo.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Saliou Dia, troisième partie, les associations au Sénégal, l'arrivée en France en septembre 1979.

1AV 511 , 2012 - 2012  

Il explique les raisons de la création de son association mixte des jeunes de Sinthiane à Dakar. Il explique l'organisation de la société sénégalaise par classe d'âge. La caisse est organisée par les hommes adultes et les jeunes ne sont pas décisionnaires. Une caisse ne représente qu'un village et ne pourvoit qu'aux problèmes ponctuels (construction de la mosquée). Il parle de Sali Ndongo, responsable de l'Union générale des travailleurs sénégalais en France qui servait d'intermédiaire avec la SUCO qui finançait des projets de développement dans la région. Il raconte son arrivée au collège coopératif de Paris, sa déception, car l'école dispensait un enseignement plus sociologique que pratique. Il reste 3 ans dans cette école, et étudie un cas concret : "Associations des jeunes et développement villageois". Son projet se heurté à l'UGTSF qui voulait restée maître du projet. Il parle du conflit qui l'oppose à Sali Nongo, personnage influent à l'époque. Il parle de son arrivée en France, les conditions de vie avec son frère dans le foyer Sonacotra à Clichy où il reste 5 ans. Il avait d'abord un statut d'étudiant puis une carte de séjour.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Saliou Dia, quatrième partie. Les études au collège coopératif. L'abandon de son mémoire et les résistances locales rencontrées locales rencontrées auprès des caisses de solidarité, de l'UTFS et Sali Nongo. Le statut du migrant. Les rapports de force déplacés du villages au profit des caisses de solidarité des migrants et des diasporas. Les logiques de développement par le biais associatif. Le fonctionnement des caisses.

1AV 514 , 2012 - 2012  

En 1979, il accompagne une délégation québécoise dans sa région natale, découvre à cette occasion le Fouta et le fleuve Sénégal et les difficultés de développement des villages. Pendant 15 ans, il a voulu mettre en place des projets de développement. Il évoque les difficultés rencontrées au village, l'autorité de Sali Nongo et de l'UTFS dans la région pour le projet Asre. Il ne termine pas ses études au collège coopératif de Paris où il souhaitait présenter un mémoire sur l'association de jeunes et développement villageois à partir de l'exemple de son village. En 1979, il avait envoyé une lettre à la diaspora sénégalaise pour présenter son projet de coopérative de développement qui est rejeté. Il explique le statut du migrant que les familles découragent de revenir car est une source pour les familles. Il dénonce l'idéalisation de l'émigration : l'argent envoyé, le costume mis à l'aéroport, les cadeaux, l'argent distribué. Il parle du rôle des caisses qui bloquent tout autre projet de développement dans le village, de la dépendance des villages vis à vis des caisses. Les décisions ne se prennent plus au village mais dans les diasporas. En 2000, il participe à une étude sur le développement des caisses de village en 30 ans : elles ont perdu leur dynamisme à cause de leur vieillissement, leur enfermement (réservé aux hommes, excluant les femmes, les jeunes). Les régions sont mondialisées depuis 1960 : les villageois ont évolué aussi. L'émigré est plus conservateur, les villageois sont vus avec le regard du passé. La première migration est masculine, les immigrations familiales n'ont pas été pensées. A l'époque, l'aide associative est valable pour faire face à des urgences. Les nouveaux projets et les nouveaux outils ne sont pas adaptés au fonctionnement du village. Les caisses de solidarité ont montré leurs limites mais sont toujours l'unique vecteur. Pour lui, il faut encouragager les individualités. Pour le moment, il n'a pas encore réussi à mettre en place un projet qui dure : les projets santé, scolaire, agricole, hydraulique ont tous été mis en faillite. Ne voit pas d'issue pour le moment tant que la gestion des villages ne change pas. Quand on dit association, village, ce sont les hommes, une élite. Il explique le fonctionnement des caisses : lorsqu'on émigre, on est membre de fait, on cotise à la caisse là où on vit. Des sanctions existent pour ceux qui négligent. Mais les sanctions sont inégalitaires et certains y échappent. Il reste 10 ans au foyer Sonacotra avec son frère à Clichy (de 1979 à 1989 environ, puis le suit à Argenteuil quand son frère fait venir sa famille.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Saliou Dia, sixième partie. Le retour au pays en 1993 pour mettre en place le projet à Asre et le projet d'adduction d'eau inter-villages au Sénégal dans les années 1990.

1AV 516 , 2012 - 2012  

La réalisation du projet Asre en 1993 pour les personnes souhaitant faire un retour au pays et mettre en place des projets. Il montre le plan imaginé du village d'Asre (les habitations, les équipements : dispensaire, école, terrain de sport, salle des fêtes, maison des jeunes, maison des femmes, crèche, maison des anciens, mosquée...). 10 ans pour la réalisation, trouver le lieu (40km de Sinthiane), des études sur l'élevage, l'hydraulique, les démarches administratives, les recherches de partenaires. Il énumère les obstacles, les pesanteurs de l'élite africaine, les politiciens locaux, l'autorité locale. Il parle de la corruption généralisée, des menaces subies et l'échec du projet. Il est convoqué par le préfet pour arrêter le projet. Il avoue la vision idyllique de son village. Il revient sur 1979 quand son oncle crée une association inter-villages et les désillusions dans les projets non aboutis. Le projet d'adduction d'eau préparé en France pour 5 villages coincide avec son retour au pays. Il explique son implication et les actions.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Aïssata Camara, première partie. Le parcours personnel d'Aïssata Camara, originaire de Guinée-Conakry et venue en France dans le cadre du regroupement familial en 1978 à l'âge de 20 ans.

1AV 528 , 2012 - 2012  

Aïssata Camara raconte le milieu familial dans lequel elle a grandi. Mariée à 20 ans avec un cousin, elle rejoint la France dans le cadre du regroupement familial. Installés un an à Bordeaux puis à Saint-Maur-des-Fossés, elle fait une demande de logement social et emménage dans le quartier du Bois l'Abbé en 1981. Elle racontel'apprentissage du français, l'obtention de la carte de séjour et de la nationalité française. Elle décrit le quartier et sa rencontre avec l'association des femmes relais en 1999.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Aïssata Camara, fondatrice et présidente de l'association Oxyjeunes, membre des Femmes relais et élue de Champigny-sur-Marne : entretien filmé (2012).