le van, objet des Comores, entretien avec Saïd Maoulana : enregistrement sonore (2002).
Saïd Maoulana est gardien du centre Henri Thellier.
Saïd Maoulana est gardien du centre Henri Thellier.
Magazine hebdomadaire présenté par Benson Diakité. L'émission reçoit chaque semaine, pour un entretien, un invité, connu ou non, issu de la diaspora africaine, asiatique ou américaine et qui joue un rôle à la fois dans son pays d'accueil mais également dans son pays d'origine. On y retrouve des entrepreneurs, des membres d'associations, des musiciens, des artistes, des enseignants, des journalistes, etc. On peut ainsi citer par exemple l'ex-footballeur international Basile Boli, né à Abidjan (Côte d'Ivoire), devenu chargé de mission auprès de l'UMP en 2007 et fondateur d'une association pour l'entreprenariat en Afrique ; Takika Rakotomavo, un ancien militaire malgache, membre de l'association Hetsika Diaspora France qui encadre la diaspora malgache en France ; la chanteuse franco-comorienne Nawal, artiste engagée notamment dans la lutte contre le sida ; ou encore Ingrid Alice Ngounou, une Camerounaise, major de promotion à l'école de journalisme de Yaoundé, étudiante à l'Institut français de presse, auteur de l'ouvrage Internet et la presse en ligne au Cameroun, aux éditions de l'Harmattan, publié en 2010 et directrice de rédaction au Journal du Cameroun.com.
La réalisatrice Alice Diop, née à Aulnay-sous-bois, accompagne la dépouille de sa mère pour l'inhumer dans sa terre natale, le Sénégal. A l'occasion de ce premier voyage, elle raconte ce pays et cette famille qu'elle ne connaît pas.
Interviews d'habitants de Choisy-le-Roi d'origine étrangère parlant de leur intégration en France. Ils parlent de ce que représente la France pour eux, leur double appartenance culturelle, la langue parlée à la maison comme le Portugais, l'attachement au pays d'origine (Portugal, Croatie, Italie, Maroc). Certains se sentent étrangers et sont jugés au faciès, la difficulté d'accéder à des emplois correspondant à leurs diplômes. Ils s'interrogent sur ce qu'est l'intégration. Un homme de 55 ans d'origine africaine raconte sa venue en France à 19 ans et la facilité à trouver des emplois manuels à l'époque. Interviews ponctuées d'mages de la ville depuis la Seine, la sortie de la gare RER de Choisy-le-Roi, du marché, d'un concert dans une église.
Simin Saudi raconte comment, après un parcours de militante en France puis au Kurdistan Iranien dont elle est originaire, elle obtient en 1985 le statut de réfugié.
Elle retrace son parcours professionnel et son cursus de formation en tant qu'éducatrice de jeunes enfants.
Elle raconte ensuite son recrutement au centre sur le poste d'éducatrice de jeunes enfants ouvert à son arrivée, car rendu nécessaire du fait de l'accueil des enfants du CADA et du transit.
Elle rappelle que Créteil à été le premier des centres FTDA à salarier une éducatrice spécialisée.
Elle mentionne l'ouverture d'une salle de classe en 1992, puis l'ouverture de salles de jeu.
Elle insiste sur l'importance du travail avec les parents, des premiers départs en vacances des enfants en 1993-1994, et de leur ouverture au monde extérieur grâce aux activités et sorties prises en charge par la ville de Créteil.
Elle narre l'accueil de l'orphelinat rwandais en 1995, la rénovation du centre en 1999 et les raisons qui l'amènent à devenir de 2001 à 2004 référente pour le suivi des familles.
Paulette Delavoipière retrace son parcours professionnel en tant qu'infirmière et son implication à ce titre dans diverses associations et ONG de 1978 à 1988 (missions au Burkina Fasso, Taiwan, Hong Kong, USA, Shanghai) .
Elle évoque son activité à l'Association FTDA de 1985 à 1986 et de 1991 à 1992 au centre FTDA de Puteaux.
Elle raconte son arrivée au centre en 1992 en tant que chargée de l'aide aux dossiers, concomitant à l'accueil des Rwandais pour lequel sa formation en victimologie a été la bienvenue. Elle se souvient de l'accueil des Vietnamiens en 1993.
Elle décrit le travail sur les dossiers, pratiqué dans un esprit d'ouverture et de partenariat avec associations, avocats, psychiatres, ainsi qu'avec le HCR (Haut Commissariat aux réfugiés).
Elle insiste sur l'esprit dans lequel fonctionnait le centre, caractérisé notamment par l'implication des réfugiés pour l'accueil des partenaires.
Pièce réalisée à partir du témoignage librement adapté de 6 femmes issues de l'immigration, des primo-arrivantes du Portugal, Algérie, Mali, Vietnam, Roumanie depuis l'après-guerre à nos jours.
Né à Orléans. Officier de protection dans la division Afrique de l'OFPRA, chef de section Afrique en 2004, puis chargé de mission coopération européenne et internationale en 2009. Quitte l'OFPRA en 2009 pour le Conseil général du Vaucluse. Il fait partie de la première vague de recrutement par concours en 2000. Il raconte son arrivée, les différences avec le ministère des affaires étrangères où il avait débuté sa carrière. Il détaille le tutorat et la formation suivie, notamment par des magistrats qui ont débattu sur l'idée d'objectivité/subjectivité d'une instruction. Il raconte sa propre stratégie face à l'instruction en se basant sur la documentation, le récit écrit, la jurisprudence de la commisison des recours. En 2000 et 2006, il effectue deux missions d'instruction à Mayotte, la dernière pour les réfugiés rwandais et congolais. Il parle des rapports avec la Préfecture.
Née en 1965, à Oujda au Maroc, elle travaille à l'accueil de l'office depuis 1992. Elle décrit ses tâches, le public rencontré, les difficultés et les évolutions depuis 1992.
Françafrique = colonialisme. Vive l'Afrique libre ! Marche des indigènes de la république, vendredi 8 mai 2008, 15h. Mouvement des indigènes de la république (MIR) [...].
Avant la construction des logements sociaux du quartier du Chaperon vert, une centaine de baraques étaient installées derrière la villa Mélanie au 79 rue Jean Jaurès. Il raconte les conditions de vie (l'unique point d'eau). René Bouchabib est né en 1940 et a quitté la villa Mélanie en 1957. Son père est d'origine marocaine, sa mère d'origine italienne. La plupart des habitants de la villa était issue de l'immigration : Italie, Portugal, Espagne, Russie, Arménie, Maroc). Il parle d'Emile Bougard, l¿un des cofondateurs de l¿opération HLM Arcueil-Gentilly, et un des précurseurs du logement social à Arcueil. En 1957, ils sont relogés dans la cité Paul Vaillant-Couturier. Il parle des usines aux alentours, des constructions, des autres bidonvilles, de la pauvreté des habitants de la villa Mélanie, l'entraide et la bonne entente, des humiliations à l 'école, les pétitions contre leur installation à Paul Vaillant-Couturier, les loyers perçus sur le bidonville par la propriétaire du terrain, les jardins et les potagers cultivés.
Née en 1943, elle apprend le russe et le serbo-croate à l'Inalco. Après avoir suivi son mari en Afrique, elle rentre en France en 1983 et est recrutée à l'Ofpra dans la section yougoslave de la division Europe. Recrutée à l'origine pour les délégations régionales qui ne verront pas le jour, elle traite ensuite les demandes algériennes, turques, serbes, albanaises.
Né en 1977 à Paris, de parents d'origine sénégalaise. La famille est intallée à Gentilly à la cité 502. En 1996, il créé une association de jeunes le "502" et participe à un voyage dans le village de Kolobo au Mali pour mettre en place un centre de santé communautaire. Il est élu à la ville de Gentilly depuis 2001. Depuis 2005, il est chargé de mission au service Relations internationales du Conseil général.