Les années 1970
Dans les années 1960-1970, même dans les films militants comme RAS, P. Blanchard explique que les maghrébins sont stéréotypés ou font "partie du décor".
Dans les années 1960-1970, même dans les films militants comme RAS, P. Blanchard explique que les maghrébins sont stéréotypés ou font "partie du décor".
L'acteur du Thé au Harem d'Archimède, pionnier des années 1980 est interrogé par Naïma Yahi sur ce que représente pour lui le fait d'être un acteur maghrébin. Il ne se considère pas comme tel et préfère parler de sa vocation d'acteur refusant toute idée de communautarisme. Il raconte comment s'est passé le casting de ce film. Il analyse son succès et l'impact qu'il a eu sur sa carrière.
Faouzi Mahjoub conclut cet entretien en donnant sa vision du football algérien et maghrébin de 2007.
Arrivé en France, Ammar Rouaï découvre "un autre monde" et un traitement différent des français à son égard par rapport à ce qu'il avait connu des colons en Algérie. Il revient dans cet extrait sur l'accueil des dirigeants, entraîneurs et du public français à Besançon puis à Angers et sur le rôle joué par le football dans cette intégration. Il évoque également ses rapports avec les autres immigrés maghrébins vivant à Angers.
Yvan Gastaut présente la question du cinéma comme un objet d'études central dans l'histoire des représentations. Ces études ont des dimensions multiples : la production filmique, les parcours des auteurs et des réalisateurs, la réception par le public... Les études portent sur différents types de cinémas : le cinéma grand public, d'auteur, documentaire, de fiction.
Après 1962, Ammar Rouaï rentre en France et réintègre le club d'Angers pendant un an. Il prend alors la décision de rentrer en Algérie pour participer à la construction du pays en tant que formateur du club de Sidi Bel Abbes où il restera 14 ans.
C'est en découvrant l'équipe du FLN à Tunis en 1958 que Faouzi Mahjoub a la révélation de sa future carrière de journaliste sportif. Dans les extraits suivants il raconte ses débuts dans le métier. Il évoque également l'équipe du FLN.
Mustapha Dahleb explique les rapports qu'il entretient avec son pays d'origine.
Taoufik Beilghit nous livre son regard sur le monde du football actuel, sa commercialisation, et sur l'équipe nationale tunisienne.
Le 13 avril 1958, Ammar Rouaï quitte la France pour Tunis afin de rejoindre l'équipe du FLN au côté de neuf joueurs algériens évoluant dans le championnat de France. Il relate ici ses motovations et les conditions de son départ pour Tunis.
Il raconte l'accueil très froid reçu à Tunis et le revirement de situation qui fait suite à la médiatisation du départ de ces joueurs. Il évoque enfin ses souvenirs de tournées de l'équipe du FLN dans les pays de l'Est, tournées qui s'achèvent en 1962, après l'indépendance de l'Algérie.
L'interview a été divisée en plusieurs extraits en fonction des thèmes abordés par Naïma Yahi. Rachid Mekhloufi est interrogé sur son enfance, ce qui l'a conduit à devenir footballeur professionnel, et sur les moments clés de sa vie et de sa carrière de joueur puis d'entraîneur. Il témoigne ainsi longuement sur son expérience au sein de l'équipe du FLN et explique en quoi le nationalisme algérien a influencé sa carrière.
Edouard Mills-Affif explique pourquoi il s'intéresse autant au cinéma d'Abtellatif Kechiche : parce qu'il a filmé en numérique mais surtout parce qu'il se démarque des réalisateurs du cinéma de banlieue avec des films complexes, qui décélèrent le rythme et au style épuré. Il dépasse le simple témoignage grâce à la recherche de forme et d'idées.
Depuis une dizaine d'années, on assiste à l'émergence de films dans lesquels les Maghrébins ne sont plus renvoyés à leurs origines mais incarnent des rôles français comme Jamel Debbouze dansLe fabuleux destin d'Amélie Poulain ou Samy Naceri dans Taxi. Les questions d'ethnicité sont de plus en plus secondaires et la figure du Maghrébin se banalise. Ce type de cinéma a trouvé son public avec la poussée démographique des jeunes issus de l'immigration.
Taoufik Beilghit est interrogé sur son rapport à la Tunisie : retournait-il "au pays" lorsqu'il jouait à Monaco ? Quels étaient ses relations avec la communauté tunisienne de France ?
Train d'Enfer est lui-aussi inspiré du fait-divers d'un crime raciste. Ce film anti-FN s'inscrit dans un climat de délation qui parcourt alors l'opinion publique.