Toutes les ressources iconographie 43 résultats (4ms)

Société historique et littéraire polonaise - Bibliothèque polonaise de Paris (Paris, France) (fonds d'archives)

XIXe-XXe siècles  

La Bibliothèque possède des ouvrages, manuscrits, cartes, fonds d'archives privés, œuvres d'art et photographies de l'émigration polonaise en France aux XIXe et XXe siècles. Quatre ensembles muséographiques ont été constitués: le musée Adam Mickiewicz ouvert en 1930, le salon Frédéric Chopin, le musée Boleslas Biegas et la collection Camille Gronkowski à partir de 1955.

Soucieux de préserver le patrimoine culturel polonais à l'étranger, des émigrés polonais, ont légué, dès le début du XIXe siècle, des collections artistiques à la Bibliothèque: 163 estampes de Wladyslaw Zamoyski (1803-1868), 800 dessins et gravures du général Karol Kniaziewicz (1762-1842), 40 000 gravures de Maciej Wodzinski (17831848). Au XXe siècle, la richesse des dons ne tarit pas: collection personnelle du bibliophile et collectionneur Wladyslaw Dabrowski (1884-1970), tableaux, dessins et estampes du publiciste et homme politique Kazimierz Woznicki (1878-1949), du poète et peintre Jan Winczakiewicz (né en 1921), et de bien d'autres encore dont les conservateurs de la Bibliothèque.

À sa création, la Bibliothèque a également reçu de nombreux dons de manuscrits, papiers personnels, archives d'organismes issus de l'émigration, dons qui se poursuivent au XXe siècle.

Association de Culture Berbère du Val d'Oise (ACBVO) (Val d'Oise, Ile-de-France, France) (fonds d'archives)

1991-2008  

Une partie du fonds se trouve conservée chez son président et comprend les documents fondateurs et de fonctionnement de l'ACBVO.

Une autre partie du fonds, conservée dans les locaux de l'ACBVO et présentée ci-après, comprend essentiellement les publications de l'association et la documentation collectée.

Enfin, l'association conserve aussi ses archives électroniques dans son ordinateur.

Association des Marocains en France (AMF) (fonds d'archives)

1950-2009]  

Les archives de l'Association des Marocains de France, première association maghrébine à Paris, reflètent la vie de l'association depuis ses origines tant du point de vue de son organisation que de son fonctionnement.

Le fonds comprend, dans une première partie, les archives produites par les trois organes qui composent la direction de l'AMF : le congrès, la commission administrative et le bureau directeur (1955-2004), sachant que les archives conservées pour la période 1960-1975 sont, généralement, assez rares.

Dans une seconde partie, le fonds se compose des archives relatives aux activités de l'AMF. Celles-ci témoignent de l'évolution de l'association et de sa maturité conquise progressivement en s'identifiant à la scène politique et sociale française ; les revendications des populations issues de l'immigration s'orientant notamment sur l'intégration, l'égalité, le logement, la solidarité avec le peuple marocain, la culture et l'éducation. Ainsi, l'AMF initie de nombreuses actions socio-culturelles, associe logement et intégration, débat sur le thème de l'interculturel et sur le rôle de l'école, instrument de développement social et humain, et de l'éducation, facteur d'intégration et d'insertion sociale. Des séminaires pédagogiques et de formation sont organisés pour valoriser les acquis. Enfin, l'AMF assure une permanence d'aide administrative et juridique.

Une autre partie du fonds est consacrée aux relations qu'entretient l'association avec ses sections mais aussi avec d'autres organismes. L'AMF essaie, en effet, d'organiser et de maintenir des relations durables avec les associations d'immigrés et de solidarité, les syndicats et les associations issues des pays du tiers-monde. Des relations existent également avec les syndicats marocains depuis le pays d'origine, essentiellement fondées sur la défense des droits de l'homme au Maroc.

Kourichi, Nordine (collection numérisée de photographies)

1962-[2005]  

Cette collection numérisée regroupe un ensemble de 125 photographies.

La première série a été prise le jour de l'indépendance de l'Algérie au Bidonville de Nanterre.

Les autres retracent la carrière de footballeur de Nordine Kourichi. Une série est consacrée aux matchs auxquels il a participé en équipes de première division française, et une à ceux avec l'équipe nationale d'Algérie. Le Variety Club regroupe des images de différents galas de football. Enfin, une série contient des photo de Nordine Kourichi avec d'autres personnalités du football.

Oudjani, Cherif et Ahmed (collection numérisée de photographies)

 

Cet instrument de recherche contient un ensemble de photographies retraçant les carrières d'Ahmed et de Cherif Oudjani dans des clubs de première division de football français et en équipe nationale d'Algérie.

L'instrument de recherche est séparé en deux pour distinguer les documents relatif à l'un et à l'autre joueur. Pour chacun, un ensemble de papiers personnels comme des cartes de clubs est disponible.

Photographies

ABS 9-5 , date siècle  

Saad Abssi et Villes-Univers au Forum des associations.

Contexte :
Associations et collectifs de solidarité dans les Hauts-de-Seine > Villes-Univers (ex-Asnières-Univers)

Agence Ana

Agence Ana , Sans date  

Le fonds se compose d'une collection de photographies historiques et de reportages photographiques complets réalisés par des photographes collaborant avec ANA et traités de manière journalistique et artistique. Les photographies sur le thème de l'immigration et de étrangers concernent surtout la région Ile-de-France.

Jover, José (collection numérisée de dessins et peintures)

FRGNQ_DP_002 , 1980-1990  

Dans le contexte de la marche pour l'égalité et contre les discriminations de 1983, événement qui a libéré la parole d'une génération de « beurs », comme les appelait la presse, d'autres formes d'expression artistique, considérées à l'époque comme très marginales, émergent. C'est le cas de la bande dessinée, déjà présente dans la presse parallèle des années 1970 et qui explose avec le collectif Anita Comix (Farid Boudjellal, José Jover et Roland Monpierre)à l'origine de ce que l'on pourraît appeler une contre-bande dessinée. Pour la première fois des groupes d'immigrés s'auto-représentent en se servant des canons que la culture dominante leur attribue. L'appropriation et le détournement des stéréotypes racistes devient ainsi un puissant instrument de critique, dérisoire, caustique et irrévérencieuse.

Le fonds d'archives de José Jover contient des crayonnés, encrages et planches de bandes-dessinées de différents projets menés par José Jover en solo, et au sein du collectif Anita Comix.

Lemesle, Bruno (collection numérisée de photographies "Salut Barbès !")

FRGNQ_PH_010 , 1981-2014  

La collection "Salut Barbès !" a été réunie par Bruno Lemesle à partir de ses archives photographiques. Il s'agit d'"une mise en image du quartier de la Goutte d'Or" que Bruno Lesmesle photographie depuis les années 1980, ce dernier définit cette collection comme des "instants de la vie d'un espace populaire et cosmopolite bouleversé par la destruction du bâti".

Le quartier de la Goutte-d'Or constitue l'un des principaux lieux de mémoire et d'histoire de l'immigration à Paris. Situé dans le 18e arrondissement, il s'étend entre le boulevard de la Chapelle au sud, Saint-Denis au nord, la rue des Poissonniers et le Boulevard Barbés à l'ouest et la rue de la Chapelle et la rue Marx-Dormoy à l'est. Mais c'est le secteur autour de la rue de la Goutte-d'Or, entre le Boulevard Barbès et les voies ferrées qui est appelé communément la Goutte d'Or ou le plus souvent Barbès. Ce quartier qui se constitue au XIXe siècle est destiné à accueillir des populations ouvrières. Dès cette époque, il rassemble des populations issues des migrations intérieures - Auvergnats, Bretons, Picards, puis au début du XXe siècle, en provenance de l'étranger: Belges, Polonais, Espagnols et Italiens. Dans l'après-guerre, ce quartier se spécialise dans l'hébergement des populations immigrées d'Afrique du Nord et le développement des hôtels meublés. Puis au début des années soixante s'y installent des Maliens, Sénégalais, Antillais, Yougoslaves et plus récemment des Ghanéens et Sri-Lankais. A partir de 1962, il abrite la part la plus importante d'étrangers parmi les quartiers parisiens (plus d'un tiers des chefs de ménages en 1982), louant souvent de petits appartements, vétustes et sans confort. Le secteur nord de la Goutte-d'Or, est connu pour abriter un grand nombre de petits commerces de produits dits exotiques maghrébins, pakistanais ou d'Afrique subsaharienne. Depuis les années quatre-vingt, des entrepreneurs sénégalais y ont ainsi développé un réseau dense de petits commerces : de 40 établissements en 1985, on en compte au milieu des années 2000 près d'une centaine. Au début des années quatre vingt, la Ville de Paris engage un projet de rénovation-réhabilitation. Après trente ans d'interventions publiques, les sociologues constatent une gentrification incomplète du quartier.

Bruno Lemesle a suivi et photographié la transformation de ce lieu, la destruction des logements insalubres et les différentes étapes de sa reconstruction. Il saisit dans ses photographies l'essence de ce carrefour migratoire cosmopolite, lieu de sociabilité et d'échanges culturels. Cette collection a été présentée pour l'inauguration de l'Institut des cultures d'Islam du 28 novembre 2013 au 30 mars 2014. Michket Krifa, commissaire de l'exposition «Ici, là et au-delà» définit ainsi son travail : "Bruno Lemesle couve de son regard tendre et humaniste la vie quotidienne des habitants de ce quartier du 18ème arrondissement de Paris. Il est le témoin précieux de toutes les évolutions et des transformations qu'a connu la Goutte d'Or au cours des 25 dernières années. Bruno Lemesle a composé patiemment la mémoire visuelle de son quartier. Il a photographié les lieux et leurs transformations: les destructions et les rénovations permanentes, les rues, les commerces, les écoles et les logements. Il montre les habitants, ceux y vivent tranquillement au quotidien et ceux, plus démunis, qui se battent pour leurs droits. Il dénonce les injustices mais donne aussi à voir la solidarité tissée entre les habitants. Il parle d'un lieu où coexistent paisiblement les différentes générations, religions et cultures dans les terrains de jeux pour enfants espiègles et les espaces de rencontres pour personnes âgées. Les photos de Bruno Lemesle montrent aussi un autre visage de Barbès, celui de la précarité, de la survie et des luttes. Des photographies émouvantes d'expulsions et d'exclusions, ou de graffitis clandestins sur les murs, qui témoignent de l'histoire bouillonnante d'un quartier. En écho aux slogans photographiés, Bruno Lemesle tient à nous dire qu'à Barbès la pirate, «On marche ensemble: on va doucement mais on va loin»&"

Fin des résultats