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Interviews d'Any Philip du comité d'Orly du Secours populaire et de Michèle Assère de l'APEIS (Association pour l'emploi, l'information et la solidarité) : épreuves de tournage.

2AV 1492 , 2000 - 2001  

Interview d'Any Philip du Secours populaire. On l'interroge sur la condition des femmes, très précaire physique et psychologique. Les femmes venant à l'association dans une situtation d'urgence, le manque d'argent, des mères très jeunes. L'association tente de répondre aux demandes et tentent d'instaurer un suivi avec elles. L'association travaille par exemple pour faire manger les enfants à la cantine. Sur Orly, il y a des personnes très pauvres, surrendettés.

Interview de Michèle Assère de l'APEIS, association d'aide aux chômeurs en situation précaire. Elle est interrogée sur la condition des femmes en France aujourd'hui. Pour elle, il y a une régression surtout pour les jeunes femmes qui sont chef de famille et cantonnent au second rôle. Elle constate des inégalités dans les postes, les salaires. L'association essaie de leur indiquer ce qui est possible de faire, malgré l'évolution insuffisante des lois. La femme doit être consciente qu'elle est l'égale de l'homme. Si elles sont responsables dans les faits, elles doivent encore quémander. Depuis une génération, elle considère que les hommes ont fait des efforts pour s'occuper des enfants. Il y a une opportunité d'égalité. La condition des femmes peut s'améliorer si les femmes transmettent ces valeurs de responsabilité à leurs enfants. Vue des stands d'un forum sur la condition des femmes, des panneaux sur la marche du 17 octobre 2000 à New York.

Contexte :
Films de l'unité audiovisuelle du Conseil général du Val-de-Marne > Interviews de femmes militant dans des associations civiques val-de-marnaises ayant participé à la marche des femmes à New York en 2000 : épreuves de tournage (2000-2001).

Aïssata Camara, deuxième partie. L'engagement associatif et politique d'Aïssata Camara chez les Femmes relais médiatrices interculturelles de Champigny-sur-Marne, dans l'association Oxyjeunes, et à la municipalité depuis 2001.

1AV 529 , 2012 - 2012  

Elle raconte le travail effectué par les femmes relais, la marche des femmes à New York en 2001. Elle est sollicitée par l'équipe municipale en 2001 et est élue municipale depuis. Elle raconte la création de l'association Oxyjeunes dont elle est la présidente, et décline les actions : barbecue, goûter au collège, aide judiciaire, aide aux jeunes incarcérés, prévention de la violence, relations avec les autres associations, les administrations et le coordinateur social Hugo Guerra.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Aïssata Camara, fondatrice et présidente de l'association Oxyjeunes, membre des Femmes relais et élue de Champigny-sur-Marne : entretien filmé (2012).

Défilé de la communauté portugaise à Franconville, montage (s.d.).

4AV 266  

La communauté portugaise a organisé un grand défilé à Franconville. De majestueux chars représentant une reproduction des caravelles des conquistadors portugais, un moulin à vent, un château fort, ainsi que le coq portugais (emblème du pays) roulent dans les rues de la ville escortés par une fanfare et des Portugais en costume folklorique. Il s'agit ainsi pour la communauté immigrée portugaise et implantée dans le Val d'Oise d'affirmer l'histoire de son pays : le Portugal et de revendiquer son identité culturelle.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Vieira : montages, épreuves de tournage.

Bruno Smith, professeur de français langue étrangère (FLE) depuis 2001.

1AV 296 , 2008 - 2008  

Bruno Smith retrace son cursus de formation et décrit les débuts de sa vie professionnelle.

Il raconte comment, après avoir travaillé cinq ans à l'Education Nationale, et notamment après avoir développé le projet SIPA au lycée Victor Hugo de Créteil, il est recruté au centre comme professeur FLE pour les réfugiés statutaires en 2001 et est rejoint en 2002 par un deuxième FLE.

Il relate que malgré la suppression des postes FLE en 2003, il poursuit son travail officieusement, son poste ayant été transformé en poste d'animateur.

Il détaille son parcours syndical au centre (délégué du personnel et secrétaire du comité d'entreprise), et déclare apprécier pouvoir enseigner aussi bien au CADA qu'au transit, tout en regrettant la tendance de l'association à fonctionner comme une entreprise.

Il explique le fonctionnement et le contenu de ses ateliers, le travail sur un petit guide à l'intention des " nouveaux profs " de FTDA.

Il expose les problèmes posés par les différences culturelles.

Il exprime enfin sa satisfaction d'exercer au centre.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de France terre d'asile (CADA de Créteil) > Centre de FTDA Créteil, personnels de 1977 à 2008 : enregistrements filmés, novembre-décembre 2008. > Personnels enseignants, pour la période 1996 à 2008.

Rodolphe Bianco, entretien avec un Fresnois âgé de 82 ans, sur ses souvenirs d'école à Fresnes entre 1925 et 1940 : enregistrement sonore (2002).

14AV 1015 , 2002 - 2002  

Rodolphe Bianco est né en 1920 à Antony de parents italiens immigrés. Il va à l'école maternelle à l'âge de 5 ans, située face à l'aile droite de la mairie de Fresnes.

Dès l'âge de 6 ans, il est à l'école primaire de Fresnes, constituée de 2 classes, une pour les garçons et une pour les filles. Rodolphe évoque l'organisation de la classe.

Puis il décrit des photos prises dans les années 1930 et il essaie de se souvenir du nom et le caractère de ses professeurs et des ses camarades.

Rodolphe explique comment se passaient les récréations et la discipline au moment de rentrer en classe après le coup de sifflet.

Rodolphe évoque les particularités de la classe à cette époque, comme le chauffage constitué d'un poêle à charbon. Il parle aussi des objets, des meubles, les bancs d'école, les cahiers, les porte-plume, les manuels scolaires. Il évoque aussi le port de la blouse noire et des galoches. Rodolphe parle des récompenses et les prix attribués en fin d'année et distribués dans la salle des fêtes. Il se souvient de certains prix comme les beaux livres. Il donne des précisions aussi sur les horaires de la classe, les dates de congés scolaires de cette période. Il aborde le sujet des distractions pendant les récréations : les billes, le ballon. Il parle de ce que sont devenus ses camarades d'école. L'entretien se termine sur l'évocation des associations, comme l'association sportive à Fresnes à laquelle il a participé comme "amicaliste".

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par les villes et les associations > Fresnes et Val-de-Bièvre

Hassan Alrending, témoignage sur l'immigration turque en France : enregistrement sonore (1993).

14AV 933 , 1993 - 1993  

Universitaire, animateur à l'Association des travailleurs de Turquie, âgé de 30 ans, Hassan Alrending parle de l'immigration turque de 1960 à 1993. Il évoque vaguement les problèmes d'intégration et insiste sur la distinction à faire entre l'immigration turque et l'immigration arménienne. Il évoque son parcours depuis son arrivée en 1980 et son emploi actuel d'animateur au sein de l'Association des travailleurs de Turquie.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par les villes et les associations > Fresnes et Val-de-Bièvre > Exposition "Rassemblance, un siècle d'immigration" : enregistrements sonores (1993).

Michèle Vibert, entretien sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Enseignante à l'école du plateau à Champigny-sur-Marne de 1961 à 1968 : enregistrement filmé (2008).

1AV 254-255 , 2008 - 2008  

Enseignante à l'école du plateau à Champigny-sur-Marne de 1961 à 1968 près du bidonville de Champigny-sur-Marne.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Enseignants à l'école du Plateau

Hélène Yacovlev, secrétaire générale adjointe de l'OFPRA, en exercice de 1991 à 1998 : épreuves de tournage (2009).

1AV 426-428 , 2009 - 2009  

Née en 1942 à Fort-de-France, d'une famille de réfugiés russes. Elle est recrutée à l'OFPRA en 1991 comme responsable des affaires administratives et financières. Recrutée par M. Dopffer, elle travaille à l'organisation du service : mettre en place un budget, recencer les agents, supprimer les emplois intérimaires et procéder à la titularisation des agents après la loi de1991. En 1993, son poste change de nom, elle est secrétaire générale adjointe.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) > Entretiens réalisés auprès du personnel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) à Fontenay-sous-Bois : enregistrements filmés et sonores. > Secrétaires généraux

Frantzy Raymond, formateur à l'office municipal des migrants : enregistrement filmé (2009).

1AV 405-406 , 2009 - 2009  

Né en 1976 à Haïti, il arrive en France en 2001 et demande le statut de réfugié en 2003. Il poursuit ses études en sciences du langage à l'université de Paris V. Il est recruté à l'office des migrants en 2004 comme formateur du stage d'insertion professionnelle où il suit pendant une année scolaire un groupe de femmes.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de l'office municipal des migrants de Champigny-sur-Marne > L'Office municipal des migrants à Champigny-sur-Marne, témoignages du personnel : enregistrements filmés (2009).

Les étudiants (suite), les intellectuels portugais et les lieux de diffusion de la culture lusophone : épreuves de tournage.

4AV 228 , 1985 - 1985  

11:00:13:23- 11:13:52:18 : Suite des entretiens avec les étudiants, place de la Sorbonne, ils parlent de leur situation familiale, des difficultés rencontrées dans leur cohabitation avec la culture des parents, leur opposition à ce qu'ils poursuivent les études.

11:13:52:18- 12:14:33:23 : A Paris, la galerie Magellan est consacrée à la diffusion des artistes portugais, le galleriste explique les objectifs de la galerie. Réflexions sur l'image stéreotypée qu'ont les Portugais en France. Librairie lusophone dans le quartier latin, entretien avec le libraire. Editions de La Différence, entretien avec le directeur, Joaquim Vidal, parle du régime politique salazariste, du Portugal en général, et de sa politique de publication. Entretien avec Antonio Coutinho, directeur du département d'immunologie des vertébrés supérieurs à l'Institut Pasteur, propos sur son histoire et sur la science.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Alexandre Cardoso : montages et épreuves de tournage. > Immigration portugaise : épreuves de tournage (1985).

Champigny-sur-Tage : montage (1987).

4AV 230 , 1987 - 1987  

Le réalisateur revient sur les lieux de l'ancien capitale portugaise en France : Champigny-sur-Marne. Il saisit l'occasion d'aller à la rencontre de Portugais résidant encore dans la ville. Ceux-ci évoquent alors le dur passé qu'ils ont connu : l'immigration clandestine payée à des passeurs, les conditions de vie dans le bidonville désormais disparu, les difficultés d'intégration en France dont la population leur a quelques fois été très hostile, ainsi que leurs doutes sur un retour éventuel au pays natal. De jeunes gens d'origine portugaise livrent également leurs interrogations sur leurs indentité culturelle et sur leur place dans la société française.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Alexandre Cardoso : montages et épreuves de tournage.

Exposition "Rassemblance, un siècle d'immigration" : enregistrements sonores (1993).

14AV 932-935 , 1993 - 1993  

Ces quatre témoignages abordent de façon générale l'immigration en France (Marocains, Arméniens, Turcs et Portugais).

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par les villes et les associations > Fresnes et Val-de-Bièvre

Saliou Dia, quatrième partie. Les études au collège coopératif. L'abandon de son mémoire et les résistances locales rencontrées locales rencontrées auprès des caisses de solidarité, de l'UTFS et Sali Nongo. Le statut du migrant. Les rapports de force déplacés du villages au profit des caisses de solidarité des migrants et des diasporas. Les logiques de développement par le biais associatif. Le fonctionnement des caisses.

1AV 514 , 2012 - 2012  

En 1979, il accompagne une délégation québécoise dans sa région natale, découvre à cette occasion le Fouta et le fleuve Sénégal et les difficultés de développement des villages. Pendant 15 ans, il a voulu mettre en place des projets de développement. Il évoque les difficultés rencontrées au village, l'autorité de Sali Nongo et de l'UTFS dans la région pour le projet Asre. Il ne termine pas ses études au collège coopératif de Paris où il souhaitait présenter un mémoire sur l'association de jeunes et développement villageois à partir de l'exemple de son village. En 1979, il avait envoyé une lettre à la diaspora sénégalaise pour présenter son projet de coopérative de développement qui est rejeté. Il explique le statut du migrant que les familles découragent de revenir car est une source pour les familles. Il dénonce l'idéalisation de l'émigration : l'argent envoyé, le costume mis à l'aéroport, les cadeaux, l'argent distribué. Il parle du rôle des caisses qui bloquent tout autre projet de développement dans le village, de la dépendance des villages vis à vis des caisses. Les décisions ne se prennent plus au village mais dans les diasporas. En 2000, il participe à une étude sur le développement des caisses de village en 30 ans : elles ont perdu leur dynamisme à cause de leur vieillissement, leur enfermement (réservé aux hommes, excluant les femmes, les jeunes). Les régions sont mondialisées depuis 1960 : les villageois ont évolué aussi. L'émigré est plus conservateur, les villageois sont vus avec le regard du passé. La première migration est masculine, les immigrations familiales n'ont pas été pensées. A l'époque, l'aide associative est valable pour faire face à des urgences. Les nouveaux projets et les nouveaux outils ne sont pas adaptés au fonctionnement du village. Les caisses de solidarité ont montré leurs limites mais sont toujours l'unique vecteur. Pour lui, il faut encouragager les individualités. Pour le moment, il n'a pas encore réussi à mettre en place un projet qui dure : les projets santé, scolaire, agricole, hydraulique ont tous été mis en faillite. Ne voit pas d'issue pour le moment tant que la gestion des villages ne change pas. Quand on dit association, village, ce sont les hommes, une élite. Il explique le fonctionnement des caisses : lorsqu'on émigre, on est membre de fait, on cotise à la caisse là où on vit. Des sanctions existent pour ceux qui négligent. Mais les sanctions sont inégalitaires et certains y échappent. Il reste 10 ans au foyer Sonacotra avec son frère à Clichy (de 1979 à 1989 environ, puis le suit à Argenteuil quand son frère fait venir sa famille.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Pionnier du Val-de-Marne : Paul Camous, préfet-délégué (1964-1967) : épreuves de tournage.

1AV 184. , 1999 - 1999  

00:19:54:15- 00:30:39:00 : Rendre l'ordre de cette région mois absurde, le logement, la résorption des bidonvilles, les réalités départementales de l'ancienne Seine et de l'ancienne Seine-et-Oise suite à la commune de Paris, rapprocher l'administration des administrés, créer des collectivités de plein exercices, la maîtrise des moyens de transports.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Les représentants de l'Etat > Pionnier du Val-de-Marne : Paul Camous, préfet-délégué (1964-1967) : épreuves de tournage.