Toutes les ressources archive 43 résultats (5ms)

Association de parents d'élèves et de familles espagnoles (APAFE) (fonds d'archives)

1976-2005  

Les archives de l'APAFE sont rédigées en espagnol et en français et comprennent aussi bien des rapports et projets d'activités que des affiches, des notes, des factures et des tracts.

Il est à noter qu'une partie des archives est conservée chez les membres du conseil d'administration (documents administratifs, comptables sur les cours et les fêtes).

Simone Lellouche et Ahmed Othmani1963-2007 (fonds ouvert)

1959-2007  

Le fonds couvre une période qui correspond à des événements particulièrement importants : la fin de la guerre d'Algérie, la guerre israélo-arabe de juin 1967 avec ses répercussions dans tout le monde arabe, les mouvements étudiants en France comme dans d'autres pays en 1968.

Ainsi, par exemple, le 15 mars 1968, les étudiants organisent en Tunisie une journée d'action pour la libération de Mohamed Ben Jennet, étudiant condamné à 20 ans de travaux forcés à la suite des manifestations de juin 1967. Il s'en suit une répression féroce contre toute l'opposition : le Groupe d'études et d'action socialiste tunisien (GEAST ou groupe « Perspectives ») non reconnu, le Parti Communiste Tunisien et le Baath notamment.

Février 1972 correspond à une période de grande mobilisation pour les libertés en Tunisie. De décembre 1971 à juin 1972, la Tunisie connaît un mouvement démocratique sans précédent dans lequel s'engagent des milliers d'étudiants suivis par les lycéens et les ouvriers. Alors que le procès de Simone Lellouche commence le 1er février et qu'elle est expulsée de Tunisie le 5, l'UGET organise du 3 au 5 février 1972 un congrès extraordinaire pour une « UGET démocratique et représentative» à l'université de Tunis.

Le mouvement étudiant connaît une nouvelle répression, les arrestations sans jugement se succèdent durant de longs mois et de nombreux procès s'en suivent (1974, 1975…). En 1978, c'est le syndicat ouvrier tunisien (UGTT) qui connaît à son tour une violente répression.

Les documents n'ont pas été conservés de façon systématique durant toute la période couverte par le fonds. On ne trouve, par exemple, que quelques documents pour le début des années 1960. A partir de 1968, les documents sont davantage conservés mais le fonds reste lacunaire pour la période 1970-1971 tandis qu'il s'enrichit à nouveau à partir de février 1972.

Une partie importante du fonds est consacrée aux publications (militantes, politiques, presse quotidienne, presse gouvernementale) dont la variété fait sa richesse.

Une part essentielle de ces productions (tracts, affiches, revues, brochures, quelques photos et cassettes) est issue de l'opposition tunisienne du début des années 1960 aux années 1980, aussi bien depuis la France qu'en Tunisie. Certains documents provenaient, en effet, de Tunis pour être imprimés en France puis réacheminés vers la Tunisie.

On peut citer, par ailleurs, les collections des revues Perspectives Tunisiennes et El Amel Tounsi (Le Travailleur tunisien) qui s'avèrent presque complètes ainsi que les documents publiés par les divers comités de défense des prisonniers politiques tunisiens.

On trouve également plusieurs dossiers documentaires comportant plus particulièrement des numéros et coupures de presse de l'Agence de Presse Libération ayant précédé la création du journal Libération (1972-1973) et dont certaines parutions portent sur la Tunisie et sur l'immigration.

De nombreuses coupures de presse et numéros de journaux, principalement de la presse gouvernementale tunisienne, se trouvent également dans ce fonds.

Outre cette riche documentation rassemblée par Simone Lellouche, nous trouvons également traces de ses activités militantes et des relations qu'elle entretint avec son mari au cours de ses années d'emprisonnement et de lutte.

Les archives comportent, d'ailleurs, de nombreux documents relatifs aux affaires judiciaires, aux procès et aux prisonniers : informations et notes tapées à la machine sur les procès, affaires de 1968, 1972, 1973, 1975, 1978 avec les fiches des prisonniers, leurs cartes d'étudiants à l'université de Paris VIII-Vincennes, le budget et les dépenses pour les prisonniers, la liste des livres envoyés et reçus au bagne de Borj Erroumi (bibliothèque), des informations manuscrites et de la correspondance ; un texte non publié sur le bagne de Borj Erroumi, intitulé Les prisonniers politiques en Tunisie qui traite de l'affaire du complot de 1962 ; le sort des comploteurs, morts et survivants, écrit par des détenus dans les années 70 ; de nombreux tracts des comités de solidarité et de libération et la campagne pour la libération de tous les prisonniers politiques et syndicalistes fondée sur la publication, en avril 1979, du témoignage dans les Temps Modernes de Ahmed Ben Othman, alors détenu.

Asociación Socio Cultural Asturiana en París (ASCAP) (fonds d'archives)

1995-2007  

Le fonds d'archives de l'ASCAP s'avère, d'une part, assez complet puisque la plupart des documents ont été conservés dans ses locaux depuis sa création, en 1996. Seuls trois cartons restent encore conservés à la FACEEF, le temps que l'ASCAP ne les rapatrie chez elle. Il représente au maximum 3 m.l. sur une période chronologique de près de 30 ans (1996-2007).

L'ensemble du fonds est, d'autre part, conservé dans bon état matériel et ordonné. Les archives ont, en effet, été classées jusqu'en 2005 ; le fonds restant ouvert aux accroissements, la période 2005 à 2007 constitue les archives courantes.

Les archives de l'association encore conservées à la Faceef

[Il s'agit là essentiellement de la production de Luisa RUIZ, adhérente active de l'ASCAP, travaillant à la FACEEF.]

concernent surtout la création et la vie de l'association tandis que les archives conservées à l'ASCAP concernent plutôt la gestion, le fonctionnement de l'association.

Les archives de l'ASCAP sont, enfin, particulièrement représentatives des fonds d'archives associatifs dans le sens où elles comprennent et cumulent un grand nombre de supports et objets en plus des archives papier : tracts, affichettes, calendriers, autocollants, photographies (pour lesquelles un travail d'identification serait à effectuer), archives électroniques, t-shirts, verres à pied...

Le corps de l'instrument de recherche se présente, ci-après, en deux parties : d'une part sous forme de récolement qui consiste à présenter sommairement le fonds selon sa localisation matérielle et, d'autre part, sous forme de répertoire dans lequel un classement intellectuel est intervenu.

Faute de séances de travail suffisantes, les articles n'ont pu être cotés et leur description reste succincte voire lacunaire (notamment lorsqu'il s'agit d'indiquer les dates extrêmes des documents).

Aubert, Olivier (fonds d'archives)

Sans date  

Olivier Aubert est photographe-reporter et journaliste indépendant.

Suite à un reportage photo à la maison d'arrêt de la Santé en 1990, son travail s'oriente en grande partie sur l'immigration.

Auteur de nombreux articles sur l'immigration chinoise, le fonds d'O. Aubert se compose principalement de photos et de documentation sur la communauté chinoise, tant en France qu'à l'étranger (Europe, Afrique, Pays de l'Est, ...).

Nous avons mis en exergue uniquement les aspects de son travail concernant les étrangers en France et dans le monde, ce qui concerne au total huit cartons de documentation et plusieurs centaines de photos.

Maison des femmes de Paris (fonds d'archives)

Sans date  

L'association possède un centre de documentation et d'archives sur les mouvements féministes. «Le centre de documentation de la Maison des femmes de Paris est constitué d'un fonds documentaire féministe pluriel, national et international, collecté des années 1970 à nos jours.

L'ensemble de ces ressources provient d'associations de femmes, d'associations féministes et/ou lesbiennes, de groupes politiques, d'archives personnelles, ou encore d'institutions (ministère ou service du droits des femmes, Parlement européen, etc.).

Il comprend deux fonds principaux :

http://maisondesfemmes.free.fr/mdf/spip.php?rubrique8

celui de la Maison des femmes proprement dit, etcelui des Archives recherches et cultures lesbiennes (ARCL)».

Le fonds Maison des Femmes du centre de documentation comprend une bibliothèque ainsi que des documents et archives. On y trouve, comme documents disponibles, des livres (plus de 3 000 volumes répertoriés selon différentes catégories), des revues et périodiques féministes, français et étrangers, depuis les années 1970, des thèses, mémoires et comptes rendus de colloques, des dossiers thématiques articles de presse, des photographies, affiches et tracts et, enfin, des vidéos. Des fichiers livres, revues et bibliographies y sont également disponibles.

Il n'existe pas d'instrument de recherche spécifique mais les 70 mètres linéaires d'archives sont bien classés, par thèmes et chronologiquement. Notre rôle a consisté à réaliser un état des fonds et à mettre en exergue ce qui concerne l'immigration.

Le fonds se compose de dossiers documentaires et thématiques. Quand le nombre de cartons (c) n'est pas indiqué, il s'agit d'un carton unique. Certains cartons concernent spécifiquement l'immigration mais des dossiers plus généraux, tels ceux sur le travail par exemple, contiennent bien sûr des informations sur l'immigration.

Les parties numérotées I et II sont les archives constituées par la Maison des femmes, et celles numérotées II, III et IV sont celles de l'ARCL.

Les archives s'articulent autour de 6 axes :

TravailRéfugiéesViolenceRacismeRéflexion sur les luttes contre le sexisme et le sexismeAssociations : activités, réseaux, publications, productions culturelles

Association Tamazgha (fonds d'archives)

[1990]-2008  

Au sein de Tamazgha, quelques tentatives de classement et d'inventaire (vers 1997-1998) des archives se sont succédées mais sont restées vaines ou isolées. Le répertoire méthodique présenté, ici, est le résultat d'un classement intellectuel des articles élaboré à partir du récolement effectué dans les locaux de Tamazgha. Il présente, selon un plan de classement théorique, une description sommaire des articles avec pour dates extrêmes des valeurs indicatives. Enfin, même si, depuis sa création, l'association a pu conserver l'ensemble de ses archives a priori sans perte, sans élimination sauvage, sans accident de type incendie ou inondation, il faut signaler que la description du fonds s'avère pour le moins lacunaire étant donné qu'une partie des archives n'a pu être récolée. L'instrument de recherche reste donc à compléter.

Les archives décrites, ici, peuvent se décomposer en trois grands ensembles. Une première partie regroupe l'ensemble des documents ayant trait à l'organisation de l'association dans sa structure, son administration et son fonctionnement. Les documents issus de l'administration sont d'ailleurs sous-représentés ; ils doivent être en majorité conservés chez les membres : comptes rendus d'AG - une par an, élective tous les 2 ans - notes manuscrites ou comptes-rendus informels des réunions du CA et du bureau et, plus récemment, les enregistrements audio des réunions.

Une seconde partie comprend les documents intéressant plus particulièrement les activités associatives, de Tamazgha soit qu'elle organise, seule ou en partenariat, soit auxquelles elle participe. En outre, les niveaux d'intervention peuvent être d'ordre local, national ou international. Certaines actions de soutien peuvent ne pas être représentées par les archives, par exemple : l'envoi de masques, chaque année, pour encourager et développer la tenue d'un carnaval... Il est à noter que Tamazgha conserve, en partie, les archives du Congrès Mondial Amazighe

Site Internet du CMA : http://www.congres-mondial-amazigh.org/

. Cette particularité s'explique par le fait qu'elle est à l'origine de la création de cet organisme.

Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) est une organisation internationale non gouvernementale (ONG) regroupant des associations socioculturelles et de développement amazighes aussi bien de Tamazgha (Afrique du Nord) que de la diaspora.

Le CMA a pour mission de porter la revendication amazighe au niveau international en informant et en sensibilisant l'opinion publique internationale, les peuples, les États démocratiques et les ONG œuvrant dans le domaine des droits de l'homme, et en interpellant les organisations internationales officielles telles que l'ONU, l'Union Européenne, le Conseil de l'Europe et l'Union Africaine.

Le CMA s'est également donné le rôle de coordonner et soutenir les actions et projets des organisations de la société civile et des militants œuvrant sur le terrain, dans le domaine de la défense et la promotion des droits des citoyens amazighs.

Le Congrès Mondial Amazigh est né de la volonté des Imazighen (Berbères) de se doter d'une structure de coordination et de représentation à l'échelle internationale, indépendante des États et des partis politiques.

Cette idée a été concrétisée au début du mois de septembre 1995 à St-Rome de Dolan (France) lors d'un pré-congrès qui a réuni une centaine de délégués d'associations amazighes, venus des pays de Tamazgha (Afrique du Nord), d'Europe et d'Amérique. Cette rencontre historique a donné naissance à une organisation internationale appelée Congrès Mondial Amazigh (CMA) dont le siège se trouve à Paris (France).

En 1999, deux groupes se disputent au sein du CMA. La Justice intervient pour reconnaître l'une des parties apte à représenter le CMA. La scission entérinée, Tamazgha, à l'origine du CMA, s'en retire définitivement.

Par ailleurs, et en complément du reste, Tamazgha s'implique aussi dans les activités de publication : une revue publiée (env. 30-36 pages), un bulletin d'information : 4 titres se sont succédés (mais n'ont jamais co-existé) à des rythmes irréguliers, selon l'actualité et surtout la disponibilité des bénévoles, des communiqués et, enfin, des rapports : un certain nombre de rapports sont rédigés dans le cadre de la participation de Tamazgha aux comités de l'ONU sur les Droits économiques et socio-culturels et l'élimination des discriminations racistes. Il s'agit de contre-rapports à ceux des États ; par exemple, le rapport sur la question berbère en Algérie (CMA).

En dernier lieu, il faut signaler la proportion importante de documentation comprise dans le fonds. Elle résulte, notamment, des échanges et relations entretenus avec les autres mouvements ou organismes. Outre la documentation «classique» reçue (communiqué, tract, revue, plaquette, publicité, ouvrage....), il est à noter la présence d'une collection quasi-complète de la revue de l'Académie berbère, association culturelle créée en 1966 autour de la personne de Mohand-Aârav Bessaoud, par de jeunes berbères des Kabyles pour la plupart, des intellectuels, des artistes et des journalistes, tous soucieux de remettre le tifinagh en usage. Rebaptisée Agraw Imaziyen («Assemblée berbère») en 1967, elle est finalement dissoute en 1978. L'Académie berbère proposa un alphabet standard sur la base des tifinagh diffusés au Maroc et en Algérie chez les Kabyles, les Touaregs et les Rifains dans le but de faire revivre une écriture vieille de plusieurs millénaires, et de transcrire l'ensemble des dialectes berbères. Périodiquement, et souvent en tifinagh, elle publiait la revue Imazighen.

Pour clore cette brève présentation du fonds, il faut encore mentionner la présence de nombreux supports particuliers, à savoir les documents audiovisuels (cassettes audio et vidéo, fichiers numériques, mp3, etc.), les fichiers informatiques, les produits de communication du type autocollants et affiches, les tissus et banderoles, etc. A titre d'exemple, on peut mentionner ici les caractéristiques du drapeau berbère. Emblème des Berbères, le premier drapeau est présenté dans les années 1970 par l'Académie berbère, déjà présentée ci-dessus. En 1998, Tamazgha et le CMA officialisent le drapeau à Tafira dans les Iles Canaries, autrefois peuplées par un ancien peuple berbère, les Guanches.

Le drapeau est composé de trois bandes horizontales (bleu, vert, jaune) de même largeur et de la lettre Z (aza en tifinagh) en rouge. Chaque couleur renvoie à un élément du Tamazgha, territoire correspondant à l'Afrique du Nord où vivent les Berbères : le bleu représente la mer Méditerranée et l'océan Atlantique ; le vert représente la nature et les montagnes verdoyantes, le jaune représente le sable du désert du Sahara. La lettre Z de l'alphabet tifinagh (le aza ou yaz) représente l'«homme libre» (amazigh en berbère et imazighen au pluriel) nom que se donnent les Berbères. Il est en rouge, couleur de la vie mais aussi couleur de la résistance. Le drapeau berbère symbolise donc le peuple amazigh vivant en harmonie avec sa terre, le Tamazgha.

Collectif des accidentés du travail, handicapés et retraités pour l'égalité des droits (CATRED) (fonds d'archives)

1985-2005  

Ce fonds de 240 cartons est essentiellement composé de dossiers individuels (186 cartons), archivés au sous-sol. Chaque carton contient entre 10 et 20 dossiers individuels, composés d'originaux ou de photocopies des papiers d'identité des usagers, des notifications des décisions du tribunal des affaires de sécurité sociale, de la correspondance échangée avec les caisses d'assurances sociales, tribunaux, etc.

Les dossiers sont parfois partagés entre ceux « gagnés », pour les affaires résolues et dont le dossier devient inactif, et ceux « archivés », c'est-à-dire classés sans suite. Les dossiers des anciens combattants concernent principalement les demandes de « décristallisation » et de revalorisation de la pension militaire d'invalidité. Il est également à signaler que, suite à la fermeture d'Accueil et promotion, une partie des dossiers individuels constitués par cette association par ont été rapatriés au CATRED à la fin des années 1990.

Maison du Monde d'Évry (fonds d'archives)

1945-2007  

par Jo et Gy Saintot

L'organisation des archives de la Maison du Monde d'Évry a été décidée par son Bureau début 2006 avec le souci de pérenniser son patrimoine, mais aussi celui de permettre une meilleure organisation du travail.

Un certain classement de documents divers existait répartis dans des boîtes, des dossiers suspendus... à des endroits différents… Sur les conseils de chargées de mission de Génériques, « association qui mène depuis plusieurs années un programme de sauvegarde, de préservation et d'inventaire des archives privées de l'immigration en France », suite à une journée de formation qu'elles animaient sur une proposition du Centre de Ressources Politiques de la Ville en Essonne, nous avons procédé au relevé, tri et classement de tous les documents de la MdM pour aboutir à la constitution de 166 cartons d'archives réduits à 146 après remise de certains d'entre eux à des Associations résidantes, au responsable de l'Éducation au Développement ou simple retrait pour des raisons de confidentialité dues à des informations strictement personnelles.

Le récolement terminé, en juillet 2007, une ébauche de plan de classement a été proposé au Président (élu) et à la Coordinatrice (administratif) qui l'ont finalisé. Présenté aux chargés de mission de Génériques, ce plan fut discuté, « des ensembles ont été redistribués, le cadre de classement modifié et certains choix et titres explicités ».

Il est bon de rappeler ce qu'écrivent les personnes de Génériques au sujet de l'élaboration du plan : « La logique adoptée par la MdM consiste, volontairement, à classer les archives en fonction, d'une part, de l'implication de l'Association dans les projets et, d'autre part, de la récurrence et de la régularité des actions entreprises. Plutôt que de prendre en compte le cadre institutionnel dans lequel les archives prennent place, il s'agit davantage de mettre en valeur les activités de l'Association, ce qui facilite aussi le travail quotidien ». Les conséquences de ce choix se reflètent ainsi dans le plan de classement. S'il distingue classiquement les documents de la vie associative de ceux de l'activité administrative, le plan établit une distinction originale au sein des dossiers d'action : les « partenariats » regroupent plutôt les relations institutionnelles avec les membres du réseau, distinguées des « activités » de l'association qui parfois s'inscrivent dans ce cadre. La séparation n'étant ainsi pas totalement étanche entre ces deux aspects de la vie de l'association, il conviendra de consulter les deux parties pour en avoir une vue d'ensemble.

Le classement comprend 4 parties :

1. Création et vie de l'association.2. Administration.3. Partenariats.4. Activités.

Afin de permettre d'intégrer de nouveaux dossiers, le choix de la cotation des cartons s'est fait sur un système évolutif à 4 éléments maximum : les premiers correspondant aux parties et sous-parties du plan de classement et le dernier, se trouvant séparé par une barre oblique pour signifier qu'il s'agit d'un numéro d'ordre du carton au sein d'une même partie logique.

Les dates mentionnées pour chaque carton sont celles du document le plus ancien et du document le plus récent composant ce carton et, en cas de rupture, figurent la /les date(s) intermédiaire(s).

On trouvera également, dans cet inventaire, une dernière partie consacrée à l'iconographie. Il s'agit là plus d'un récolement que d'un classement mais le but était de pouvoir identifier et localiser les affiches, banderoles, tableaux, photographies et autres panneaux disponibles à la MdM.

Association pour l'enseignement et la formation des travailleurs immigrés et leurs familles (Fédération AEFTI) (fonds d'archives)

1973-2006  

Le fonds de la Fédération AEFTI comprend des documents relatifs à sa création et sa vie interne (statuts, AG, Congrès, adhésions, publications, réunions Aefti, relations avec les Aefti), les activités du Comité Permanent de Professionnalisation (CPP)(travaux des réunions, préparation des RIA (Rencontres-Inter-Aefti), convocations et ordre du jour des réunions, comptes-rendus), la comptabilité (factures, relevés de banques, livre de comptes, bilan et comptes de résultats).

Centre France-Asie (CFA) (Paris, Ile-de-France, France) (fonds d'archives)

1950-2003  

Les archives les plus anciennes conservées au siège datent de 1954 et se composent pour l'essentiel de dossiers d'étudiants, classés par pays d'origine. Outre ces 12 mètres linéaires de dossiers individuels, les archives comprennent également 9 mètres linéaires d'archives de fonctionnement dont les comptes rendus de réunions (assemblées générales, conseil d'administration, &) et la comptabilité constituent l'essentiel.

Casa España de Corbeils-Essonne (fonds d'archives)

1978-2008  

Quand la Casa de España de Corbeil a perdu son local permanent, vers 1995, ses archives ont alors été réparties entre ses membres. Une liste avait été établie mais elle s'est perdue depuis.

Aujourd'hui, une partie des archives a pu être récupérée et regroupée, soit l'équivalent d'une grosse caisse (env. 1 m.l.) qui fait l'objet du présent répertoire. Des documents associatifs restent certainement encore conservés chez des membres. Ainsi, le répertoire présenté, ci-après, ne s'avère ni complet ni définitif.

Les archives décrites, ici, couvrent une période allant de 1978 à 2003. Elles présentent ainsi la vie de l'association depuis sa création, au travers, notamment de sa gestion et de ses activités. Aucun document iconographique n'a pu être recensé, les photos existantes ayant été détruites.