Michèle Vibert raconte son arrivée à l'école du Plateau à la rentrée 1960-1961 après 4 années de formation à l'école normale. Elle y reste 8 ans jusqu'à la fermeture de l'école. Habitant le bas de Champigny, elle découvre le bidonville à la rentrée scolaire 1960. Elle décrit l'école, l'équipe, les enfants venant du bidonville et des quartiers alentour les difficultés d'enseigner à 42 enfants de différents niveaux, ne parlant pas français. Elle parle de la présence des travailleurs portugais dans l'autobus. Elle raconte qu'elle n'avait aucun contact avec les parents et qu'elle n'est jamais entrée au bidonville par peur de gêner ses élèves. Elle évoque les visites aux bains douche et des séances de coupes de cheveux avec ses élèves.
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Enseignants à l'école du Plateau > Michèle Vibert, entretien sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Enseignante à l'école du plateau à Champigny-sur-Marne de 1961 à 1968 : enregistrement filmé (2008).
Né en 1931 à Saigon, il arrive en France en 1948 à l'âge de 17 ans. Accueilli par son oncle, interprète dans l'armée. Il assiste à des réunions politiques avec des Vietnamiens trotskistes rue Grégoire de Tours et donne des cours de soutien en mathématiques aux ONS (ouvriers non spécialisés) fréquentant le lieu. Il raconte le sort des ONS venus du Vietnam réquisitionnés par le gouvernement français pour remplacer les ouvriers partis au front. En 1949, après le baccalauréat, il s'inscrit à l'école de radio télévision ORT à Montreuil. Il suit des cours d'économie au conservatoire national des arts et métiers puis en 1952, l'école nationale d'aviation civile à Orly. Il fait toute sa carrière de 1962 à 1991 à IBM.
Orquestra Juvenil Lá-Mi-Ré. Única no género a nível nacional. Dia......de......ás.....,.....horas. Em.......... Convidada para representar Portugal em ""O Grove"" (Pontevedra) e ""Manzaneda"" (Orense), Espanha. Selectionada para representar a província do Minho em Lisboa. Obtendo estrondoso êxito nos teatros Vasco Santana, São Luís, Maria Matos e Pavilhão da Estufa Fria [de Lisbonne].
Orchestre juvénile La-Mi-Ré. Unique dans son genre au niveau national. Jour......de......à.....,.....heures. A.......... Invité pour représenter le Portugal a O Grove (Pontevedra) et Manzaneda (Ourense), Espagne. Sélectionné pour représenter la province du Minho à Lisbonne. A obtenu un retentissant succès dans les théâtres [...].
Après le Zaïre, la Mauritanie ! Hors d'Afrique, l'armée française ! Soutien à la lutte du peuple sahraoui. Association les amis de la République arabe sahraouie démocratique.
Logement ; Habitat ; Bidonville ; Gitans ; Tsiganes ; Tunisiens ; Espagnols ; Portugais ; Algériens ; Marocains ; Tunisiens ; Yougoslaves ; Guerre d'Algérie (1954-1962) ; Mort de cinq Africains dans un taudis d'Aubervilliers le 1er janvier 1970 ; Loi Vivien du 10 juillet 1970
Hugo Guerra détaille les actions entreprises comme coordinateur social : l'écoute sur le terrain, le constat des problèmes, les liens avec l'OPAC de Paris, propriétaires des terrains et des logements. Il parle des relations difficiles avec les jeunes, les squats d'halls d'immeubles, l'investissement des adultes. Il parle de la génèse de la maison pour tous inaugurée en 2009 après 20 ans de projet. Parmi les autres missions, il aide à la création d'une association de femmes relais. En 2006, il devient le responsable de la mairie annexe de Champigny au Bois l'Abbé. Il décrit la difficulté du travail, l'instruction des dossiers administratifs pour des personnes en situation irrégulière ou en grande difficulté. Il compare l'accueil fait aux migrants en France avec d'autres pays européens.
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Hugo Guerra, témoignage sur son parcours de migrant d'Argentine à son installation à Saint-Maurice puis Champigny-sur-Marne et sur son travail à l'accueil des migrants à Champigny-sur-Marne à l'office municipal des migrants et comme coordinateur social sur le quartier du Bois l'Abbé : enregistrement filmé (2008-2009).
Il explique les raisons de la création de son association mixte des jeunes de Sinthiane à Dakar. Il explique l'organisation de la société sénégalaise par classe d'âge. La caisse est organisée par les hommes adultes et les jeunes ne sont pas décisionnaires. Une caisse ne représente qu'un village et ne pourvoit qu'aux problèmes ponctuels (construction de la mosquée). Il parle de Sali Ndongo, responsable de l'Union générale des travailleurs sénégalais en France qui servait d'intermédiaire avec la SUCO qui finançait des projets de développement dans la région. Il raconte son arrivée au collège coopératif de Paris, sa déception, car l'école dispensait un enseignement plus sociologique que pratique. Il reste 3 ans dans cette école, et étudie un cas concret : "Associations des jeunes et développement villageois". Son projet se heurté à l'UGTSF qui voulait restée maître du projet. Il parle du conflit qui l'oppose à Sali Nongo, personnage influent à l'époque. Il parle de son arrivée en France, les conditions de vie avec son frère dans le foyer Sonacotra à Clichy où il reste 5 ans. Il avait d'abord un statut d'étudiant puis une carte de séjour.
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).
Moïse Ferreira, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Né au Portugal en 1933, il vient en France en 1959 et vit au bidonville jusqu'en 1963 : épreuves de tournage (2008).
Moïse Ferreira, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Né au Portugal en 1933, il vient en France en 1959 et vit au bidonville jusqu'en 1963 : épreuves de tournage (2008).