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Saliou Dia, cinquième partie. La vie en France, les petits boulots, le mariage en 1989, la vie associativie en France, le projet Asre (lieu intermédiaire entre le village traditionnel et la ville africaine) et le retour projeté au Sénégal en 1993.

1AV 515 , 2012 - 2012  

De 1979 à 1989 environ, il vit au foyer Sonacotra à Clichy. Il raconte les petits boulots : gardien de chiens, son premier jour et ses tâches. Il fait le ménage également, notamment pour une comtesse à Paris dans le 16e arrondissement sans être jamais déclaré. Il travaille dans une blanchisserie à Orly, dans la restauration (Sodexo) où il était déclaré. Il raconte les conditions de travail à la blanchisserie à Orly et a changé son regard sur la femme, la femme européenne en travaillant avec des femmes portugaises. Il connaît des périodes de chômage. Son mariage arrangé en 1989 avec une cousine du village. Le mariage mixte est mal vu en Afrique.Il adhère à l'UGTSF puis part en claquant la porte. En 1984 il crée une association en reprenant le même nom : Union générale des travailleurs sénégalais en France. L'association devenue UTSF-AR (action revendicative). Il détaille les revendications et les actions, son organisation collégiale. Il parle de son projet Asre et son souhait de rentrer au village avec un projet de développement. Il participe à un jamboree des Scouts de France à Jambville. Ce cadre de réflexion l'a beaucoup impressionné. Il souhaite créér un lieu similaire dans sa région. A la même époque, il créé une autre association Fouta Toro en 1987 pour encourager les jeunes issus de l'immigration à entretenir des liens avec le pays des parents.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).
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Sans Frontière et Race Today : des messagers parallèles du patrimoine de l'immigration ?

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« Les comparaisons du phénomène de l'immigration en France et en Grande-Bretagne ont souvent eu du mal à dépasser les stéréotypes éculés. Il y a pourtant eu de nombreuses similarités et même des correspondances concrètes entre les deux pays, notamment un exemple négligé directement lié à la question de l'héritage. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, les deux pays ont vu s'épanouir des journaux dirigés par des minorités, qui savouraient le bonheur du radicalisme créatif de la politique de gauche/pro-immigration après 1968. Race Today à Brixton et Sans Frontière à Barbès ont occupé des positions relativement marginales et précaires au sein de leurs cultures nationales respectives, mais pourraient tous deux revendiquer un certain crédit dans le changement des attitudes sociales sur le long terme. »

Extrait du texte de Daniel Gordon

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Exposition Liberté du 20 avril au 31 mai 2011 à l'ACB. / Association de culture berbère (ACB). avril 2011

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Exposition du 20 avril au 31 mai 2011 à l'ACB. 20 avril / 20 tableaux. Printemps berbère, fleurs universeilles : Liberté.

En Algérie, lors des évènements sanglants de Kabylie, la Gendarmerie assassine un jeune manifestant à Azazga. Avant qu'il ne rende l'âme, cette victime écrit sur un mur par son propre sang qui coule : LIBERTE.

Mémoires du réseau associatif espagnol en région Île-de-France

2010  

Les 40 témoins interrogés représentent 23 associations ayant leur siège à Paris ou dans les départements limitrophes. Les plus anciennes ont été créées dans les années 1920, comme le Hogar de los Españoles, situés dans le quartier de la "Petite Espagne" à la Plaine Saint-Denis (93), les plus récentes ont été fondées dans les années 1990.

Ces associations répondent à des objectifs variés. Si les activités culturelles sont les plus développées, nombreuses sont les associations qui se sont penchées sur la reconnaissance et la défense des droits sociaux des Espagnols émigrés et sur la transmission de la langue pour facilier un éventuel retour au pays.

Parmi ces témoins, certains sont des exilés de la guerre d'Espagne, ayant franchi la frontière enfant ou jeune adulte, d'autres sont des réfugiés politiques ayant fui le franquisme, d'autres encore sont des émigrés dits "économiques" venus en France seuls ou accompagnés de leurs parents pour trouver une meilleure situation professionnelle.

Les témoignages recueillis lors de cette campagne permettent de confirmer que la frontière entre émigration dite "politique" et émigration dite "économique" est en réalité bien moins hermétique qu'il n'y paraît. Le monde associatif espagnol en France se fait l'écho de la pluralité des profils des migrants. Alors que certaines associations ont longtemps été influencées par l'Église, comme l'ancienne APFEEF (créée en 1975), ou soutenues par le régime franquiste, comme l'ancienne FAEEF (créée en 1968), d'autres, à l'inverse, tout en promouvant des activités culturelles, artistiques ou sportives ont été investies par des militants socialistes ou communistes en exil. En l'occurence, sur les 40 personnes qui ont été interviewées, 17 d'entre elles ont milité ou militent toujours au Parti communiste espagnol.