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Week-end en Tosmanie : montage, (s.d.).

4AV 261  

Jorge, un jeune homme portugais erre dans les rues, rencontre des amis, va au café et s'interroge sur la communauté portugaise immigrée, à laquelle il appartient, mais dont il rejette le repli sur elle-même et sa culture désuette, figée sur les 3 F : Football, Folklore et Fatima. Il parle de la Tosmanie : le pays des Tos (portos, les Portugais en argo). Ce pays d'après lui existe partout, car les Portugais sont répartis un peu partout dans le monde, et à la fois n'existe nulle part car ils vivent repliés sur eux-mêmes et passent donc pour invisibles. Leur intégration reste souvent illusoire. Ce film évoque donc l'enfermement de la communauté dans une nostalgie, une histoire, une culture vieille de cent ans. Rencontre d'un jeune groupe de rock créé par des jeunes portugais qui affirment des aspirations artistiques différentes de celles du folklore traditionnel.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Vieira : montages, épreuves de tournage.

Portugais en France, une communauté invisible ? : émission télévisée "Ensemble aujourd'hui" (1987).

4AV 440-441 , 1987 - 1987  

ll s'agit d'une émission télévisée diffusée le 22 novembre 1987 et portant sur la communauté portugaise immigrée en France. Plusieurs reportages sont présentés par le jounaliste Jean-Pierre Mabille qui recoit comme invités : Manuel Dias, Luis Rego et Graça Dos Santos. Ces reportages évoquent l'immigration portugaise des années soixante qualifiée d'hémoragie humaine, la culture ainsi que la vie quotidienne de cette communauté, implantée en France depuis trois générations. L'émission présente des interviews, des documents d'archives.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par des réalisateurs > José Vieira : montages, épreuves de tournage.

Saliou Dia, troisième partie, les associations au Sénégal, l'arrivée en France en septembre 1979.

1AV 511 , 2012 - 2012  

Il explique les raisons de la création de son association mixte des jeunes de Sinthiane à Dakar. Il explique l'organisation de la société sénégalaise par classe d'âge. La caisse est organisée par les hommes adultes et les jeunes ne sont pas décisionnaires. Une caisse ne représente qu'un village et ne pourvoit qu'aux problèmes ponctuels (construction de la mosquée). Il parle de Sali Ndongo, responsable de l'Union générale des travailleurs sénégalais en France qui servait d'intermédiaire avec la SUCO qui finançait des projets de développement dans la région. Il raconte son arrivée au collège coopératif de Paris, sa déception, car l'école dispensait un enseignement plus sociologique que pratique. Il reste 3 ans dans cette école, et étudie un cas concret : "Associations des jeunes et développement villageois". Son projet se heurté à l'UGTSF qui voulait restée maître du projet. Il parle du conflit qui l'oppose à Sali Nongo, personnage influent à l'époque. Il parle de son arrivée en France, les conditions de vie avec son frère dans le foyer Sonacotra à Clichy où il reste 5 ans. Il avait d'abord un statut d'étudiant puis une carte de séjour.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Michèle Vibert, première partie.

1AV 254 , 2008 - 2008  

Michèle Vibert raconte son arrivée à l'école du Plateau à la rentrée 1960-1961 après 4 années de formation à l'école normale. Elle y reste 8 ans jusqu'à la fermeture de l'école. Habitant le bas de Champigny, elle découvre le bidonville à la rentrée scolaire 1960. Elle décrit l'école, l'équipe, les enfants venant du bidonville et des quartiers alentour les difficultés d'enseigner à 42 enfants de différents niveaux, ne parlant pas français. Elle parle de la présence des travailleurs portugais dans l'autobus. Elle raconte qu'elle n'avait aucun contact avec les parents et qu'elle n'est jamais entrée au bidonville par peur de gêner ses élèves. Elle évoque les visites aux bains douche et des séances de coupes de cheveux avec ses élèves.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Enseignants à l'école du Plateau > Michèle Vibert, entretien sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Enseignante à l'école du plateau à Champigny-sur-Marne de 1961 à 1968 : enregistrement filmé (2008).

Moïse Ferreira, quatrième partie.

1AV 271 , 2008 - 2008  

Moïse Ferreira parle des grèves en 1968 et 1984. Il s'est syndiqué mais n'a jamais fait grève. Il parle des relations avec les ouvriers qu'il a formés. Il fait le coiffeur au bidonville après le travail et le dimanche. En 1963, il déménage sur le Plessis-Trévise et occupe un terrain de son entreprise Cayette où il construit une baraque. Il y vit avec son père jusqu'en 1966.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Habitants du bidonville > Moïse Ferreira, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Né au Portugal en 1933, il vient en France en 1959 et vit au bidonville jusqu'en 1963 : épreuves de tournage (2008).

Alice Rodrigues, témoignage sur le bidonville de Champigny-sur-Marne. Née en 1960 en France, elle a vécu avec sa famille, sentier des Pendants jusqu'en 1967 : épreuves de tournage (2008).

1AV 261-263, 273-274, 11AV 327 , 2008 - 2008  

Cadette d'une famille de trois enfants, elle est la seule enfant née en 1960 à Champigny-sur-Marne. Ses parents habitent le bidonville, sentier des Pendants jusqu'en 1967 puis s'installent à Ormesson. Elle est professeure d'histoire-géoagraphie, travaille et vit à Champigny.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le bidonville de Champigny-sur-Marne > Habitants du bidonville

Elsa Moufflarge, directrice de l'Office municipal des migrants de 2005 à 2010 : enregistrement filmé (2009).

1AV 409-411 , 2009 - 2009  

Née en 1976 à Paris, elle prend ses fonctions de directrice de l'office en 2005. Elle raconte la situation de l'office à l'époque, les changements qu'elle a apportés. Elle décrit l'organisation de l'office et ses différentes activités de l'office : l'accueil et l'aide aux migrants, les ateliers socio-linguistiques et les cours du soir de français, le stage préqualifiant.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de l'office municipal des migrants de Champigny-sur-Marne > L'Office municipal des migrants à Champigny-sur-Marne, témoignages du personnel : enregistrements filmés (2009).

Fête du Têt à Arcueil : montage (1994).

4AV 546 , 1994 - 1994  

Fête du nouvel an vietnamien à Arcueil en février 1994. Interview de M. Gaston Doiselet, coprésident de l'association (ASAH) Solidarité Arcueil Ho-chi-Minh ville (Saïgon). Il parle de l'importance donnée à cette fête et des relations avec les Vietnamiens d'Arcueil retournés au Vietnâm. Vues du repas de fête. La chanteuse vietnamienne Hoang Lan chante et est interviewée sur sa vie et le chant traditionel de la fête du Têt. Vue du spectacle, interview de mademoiselle Hai Phuong, cythariste sur la fête du Têt. M. Dang Lan joue du dan bau, une cythare monocorde. Pendant un chant, vue de la danse du Dragon dans la rue et de personnes dansant avec des drapeaux.

Contexte :
Documentaires collectés auprès de tiers > Documentaires réalisés par les villes et les associations > Arcueil

Lucienne Scaglia, quatrième partie.

11AV 289 , 2007 - 2007  

Elle raconte son enfance en 1931 à Nogent-sur-Marne dans le quartier du Fort. Elle décrit sa famille, son frère, ses cousins. Elle raconte le choix des prénoms français et les conditions de vie de ses parents. Elle parle de la rivalité avec les Italiens pendant la guerre, les Fontenaysiens traités de "rouges". Elle décrit le quartier dans la zone du Fort, zone non viabilisée, l'installation des familles modestes. Elle raconte l'école Victor Duruy, les souvenirs de classe et la langue française parlée à la maison, de la nationalité prise par ses parents en 1939. Elle raconte les types de métiers pour les femmes à l'époque. Elle évoque sa formation, le cours complémentaire et le diplôme en commerce obtenu. Elle commence à travailler à 18 ans comme comptable. Elle raconte ses loisirs, les loisirs, les bords de Marne, les cours d'enseignement ménager.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Parcours de migrants > Migrants et descendants d'origine italienne > Lucienne Scaglia-Chiaffi, témoignage sur l'immigration italienne : enregistrement sonore (2007).

Khanh Hoi Nguyen, témoignage sur son parcours de migrant : enregistrement filmé (2009).

1AV 377-380 , 2009 - 2009  

Né en 1931 à Saigon, il arrive en France en 1948 à l'âge de 17 ans. Accueilli par son oncle, interprète dans l'armée. Il assiste à des réunions politiques avec des Vietnamiens trotskistes rue Grégoire de Tours et donne des cours de soutien en mathématiques aux ONS (ouvriers non spécialisés) fréquentant le lieu. Il raconte le sort des ONS venus du Vietnam réquisitionnés par le gouvernement français pour remplacer les ouvriers partis au front. En 1949, après le baccalauréat, il s'inscrit à l'école de radio télévision ORT à Montreuil. Il suit des cours d'économie au conservatoire national des arts et métiers puis en 1952, l'école nationale d'aviation civile à Orly. Il fait toute sa carrière de 1962 à 1991 à IBM.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Parcours de migrants > Migrants d'originie vietnamienne

Claudette Mahé, médecin pneumologue, intervenant au centre de 1979 à 2008.

1AV 284 , 2008 - 2008  

Après avoir précisé son parcours professionnel, Claudette Mahé raconte son arrivée au centre en 1979 et la prise en charge de ses vacations mensuelles.

Elle explique que la création du CADA en 1991 a nécessité plus de besoins en médecine généraliste qu'en spécialité pneumologie. Elle différencie les pathologies et les besoins sanitaires des réfugiés du Sud Est asiatique de celles des populations suivantes.

Elle détaille les conséquences négatives de la création de la CMU en 1999 (couverture médicale universelle) sur la prise en charge des réfugiés et demandeurs d'asile.

Elle rend compte de la faiblesse actuelle des effectifs du personnel médical (2 médecins, pas de pédiatre, pas d'infirmier, 1 seule vacation mensuelle en pneumologie) et se pose la question du bien-fondé de la poursuite de son activité au centre.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de France terre d'asile (CADA de Créteil) > Centre de FTDA Créteil, personnels de 1977 à 2008 : enregistrements filmés, novembre-décembre 2008. > Personnels médico-sociaux, pour la période 1979 à 2005.

Lucienne Scaglia, première partie.

11AV 286 , 2006 - 2006  

Elle raconte l'histoire de ses parents originaires de la région de Ferrière, dans la province de Plaisance. Sa mère née en 1903 à Curlette et son père en 1903 à Tornaresse de familles de cultivateurs. Elle raconte l'enfance de ses parents, son père journalier, bûcheron. Elle évoque l'arrivée d'une soeur de son père en France en 1922, l'arrivée des Italiens sur Nogent et Fontenay, installés dans les maisons de rapports Bonnelli. Elle raconte l'histoire des oncles et tantes, et décrit le village de Ferrière et les hameaux.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Parcours de migrants > Migrants et descendants d'origine italienne > Lucienne Scaglia-Chiaffi, témoignage sur l'immigration italienne : enregistrement sonore (2007).

Hugo Guerra, cinquième partie.

1AV 327 , 2009 - 2009  

Hugo Guerra énumère les actions de l'office des migrants de 1984 à 1990 : le festival interculturel depuis 1986. Il parle des rivalités entre associations au conseil d'administration. Il évoque l'action de la mairie pour l'accès en logement HLM des travailleurs logés en foyers. Il détaille les actions de formation : le cours d'alphabétisation et le stage pré-qualifiant. En 1990, il travaille deux ans au service des fêtes et cérémonies de la ville. En 1992, il postule au poste nouvellement créé de coordinateur social sur le quartier du Bois l'abbé, les Mordacs et les 4 cités. Il y travaille 14 années. Il explique les missions du coordinateur social.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Hugo Guerra, témoignage sur son parcours de migrant d'Argentine à son installation à Saint-Maurice puis Champigny-sur-Marne et sur son travail à l'accueil des migrants à Champigny-sur-Marne à l'office municipal des migrants et comme coordinateur social sur le quartier du Bois l'Abbé : enregistrement filmé (2008-2009).

Hugo Guerra, dernière partie.

1AV 328 , 2009 - 2009  

Hugo Guerra détaille les actions entreprises comme coordinateur social : l'écoute sur le terrain, le constat des problèmes, les liens avec l'OPAC de Paris, propriétaires des terrains et des logements. Il parle des relations difficiles avec les jeunes, les squats d'halls d'immeubles, l'investissement des adultes. Il parle de la génèse de la maison pour tous inaugurée en 2009 après 20 ans de projet. Parmi les autres missions, il aide à la création d'une association de femmes relais. En 2006, il devient le responsable de la mairie annexe de Champigny au Bois l'Abbé. Il décrit la difficulté du travail, l'instruction des dossiers administratifs pour des personnes en situation irrégulière ou en grande difficulté. Il compare l'accueil fait aux migrants en France avec d'autres pays européens.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Hugo Guerra, témoignage sur son parcours de migrant d'Argentine à son installation à Saint-Maurice puis Champigny-sur-Marne et sur son travail à l'accueil des migrants à Champigny-sur-Marne à l'office municipal des migrants et comme coordinateur social sur le quartier du Bois l'Abbé : enregistrement filmé (2008-2009).