Ali au pays d'Alice : fiction (1993).
Un garçon de Zarzis en visite à Fresnes. La MJC, le conseil municpal des enfants.
Des ressources pour l'histoire de l'immigration Un garçon de Zarzis en visite à Fresnes. La MJC, le conseil municpal des enfants.
La directrice, la chargée d'accueil et le formateur sont interrogés sur leur parcours de vie, leur arrivée à l'Office municipal des migrants et leurs activités.
La soirée organisée au cinéma le Royal de Choisy-le-Roi a pour thème de célébrer les 10 ans de solidarité avec les familles roms. Elle se déroulait en 6 temps : accueil autour d'une exposition et de la consultation de documents ; deux interventions par Martin Oliveira (ethnologue), l'Europe des Roms : quelques éléments pour saisir sa diversité, Patrick Bruneteau (sociologue), Du terrain à l'hébergement : points de vue croisés entre les familles et les militants ; projection d'extraits du film de Jean-Luc Millet, 10 ans avec les Roms dans le Val-de-Marne ; débat aimé par le président, Michel Fèvre, portant sur les actions à mener après les décès de deux enfants dans un bidonville d'Orly ; remise de livres aux enfants et buffet organisé par les familles roms et les militants.
Saïd Maoulana est gardien du centre Henri Thellier.
Elle raconte l'histoire de sa mère placée comme bonne dans une famille d'entrepreneurs de Fontenay-sou-Bois et la rencontre de ses parents. Elle explique pourquoi son père n'a pas pris la nationalité française. Elle décrit sa famille, ses 6 frères et soeurs et l'ambiance dans la rue du Fort.
Le théâtre d'Aleph d'Ivry organise au foyer J.Cotxet à Saint-Maur un spectacle joué par des jeunes du foyer. Ce spectacle aborde les thèmes comme le SIDA, la relation parents-enfants, le bonheur, l'immigration. Interviews des jeunes acteurs.
La réalisatrice Alice Diop, née à Aulnay-sous-bois, accompagne la dépouille de sa mère pour l'inhumer dans sa terre natale, le Sénégal. A l'occasion de ce premier voyage, elle raconte ce pays et cette famille qu'elle ne connaît pas.
Documentaire sur la ville de Villeneuve-Saint-Georges marquée par l'emprise de la sncf depuis les années 1930, la venue massive d'ouvriers du sud de la France pour travailler comme cheminot au développement du PLM (Paris-Lyon-Méditerrannée). Le documentaire met en relief la coupure entre les deux quartiers, le quartier nord et la cité des Graviers, et le centre ville mangé peu à peu par l'insalubrité. La réalisatrice évoque les différents problèmes se posant à la ville : les nuisances sonores avec la proximité de l'aeroport d'Orly, la circulation difficile sur la nationale, le plan d'exposition au bruit bloquant les opérations de renouvellement urbain. En 2009 la ville est acceptée dans le programme national de requalification des quartiers anciens dégradés. Le documentaire s'appuie sur des interviews d'habitants, d'élus, d'agents de la ville, d'un sociologue travaillant sur un diagnostic de la ville, des extraits du film de Christian Rouaud "Retour au quartier nord" réalisé en 1994.
Prises de vue de l'après-midi organisée à la maison pour tous du Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne, panneaux d'exposition, interventions, témoignages, projection d'un court-métrage de Yamina Benguigui, jeux.
Il revient sur l'arrivée au bidonville où il reste jusqu'en 1963, le travail dans les entreprises de BTP, les salaires reçus. En 1966, il fait venir son épouse.
Elle raconte l'histoire de ses parents originaires de la région de Ferrière, dans la province de Plaisance. Sa mère née en 1903 à Curlette et son père en 1903 à Tornaresse de familles de cultivateurs. Elle raconte l'enfance de ses parents, son père journalier, bûcheron. Elle évoque l'arrivée d'une soeur de son père en France en 1922, l'arrivée des Italiens sur Nogent et Fontenay, installés dans les maisons de rapports Bonnelli. Elle raconte l'histoire des oncles et tantes, et décrit le village de Ferrière et les hameaux.
Fouki Kane, originaire du Sénégal est arrivée en France en 1972, il y a 30 ans. A travers l'habillement, les modèles de robes et les tissus, elle parle des traditions sénégalaises et sa vie en France. Elle élève ses 11 enfants puis travaille à partir de 1999. Elle explique les raisons de son arrivée en France, pour rejoindre son mari installé en France depuis 1958. D'abord à Paris dans le 18e arrondissement, la ville de Paris pour laquelle travaille son mari leur accorde un logement à Fresnes en 1973. Elle parle des différences d'éducation des enfants.
Michèle Vibert raconte son arrivée à l'école du Plateau à la rentrée 1960-1961 après 4 années de formation à l'école normale. Elle y reste 8 ans jusqu'à la fermeture de l'école. Habitant le bas de Champigny, elle découvre le bidonville à la rentrée scolaire 1960. Elle décrit l'école, l'équipe, les enfants venant du bidonville et des quartiers alentour les difficultés d'enseigner à 42 enfants de différents niveaux, ne parlant pas français. Elle parle de la présence des travailleurs portugais dans l'autobus. Elle raconte qu'elle n'avait aucun contact avec les parents et qu'elle n'est jamais entrée au bidonville par peur de gêner ses élèves. Elle évoque les visites aux bains douche et des séances de coupes de cheveux avec ses élèves.
Né en 1931 à Saigon, il arrive en France en 1948 à l'âge de 17 ans. Accueilli par son oncle, interprète dans l'armée. Il assiste à des réunions politiques avec des Vietnamiens trotskistes rue Grégoire de Tours et donne des cours de soutien en mathématiques aux ONS (ouvriers non spécialisés) fréquentant le lieu. Il raconte le sort des ONS venus du Vietnam réquisitionnés par le gouvernement français pour remplacer les ouvriers partis au front. En 1949, après le baccalauréat, il s'inscrit à l'école de radio télévision ORT à Montreuil. Il suit des cours d'économie au conservatoire national des arts et métiers puis en 1952, l'école nationale d'aviation civile à Orly. Il fait toute sa carrière de 1962 à 1991 à IBM.