Toutes les ressources Clichy (Hauts-de-Seine, France) 14 résultats (2ms)

Saliou Dia, quatrième partie. Les études au collège coopératif. L'abandon de son mémoire et les résistances locales rencontrées locales rencontrées auprès des caisses de solidarité, de l'UTFS et Sali Nongo. Le statut du migrant. Les rapports de force déplacés du villages au profit des caisses de solidarité des migrants et des diasporas. Les logiques de développement par le biais associatif. Le fonctionnement des caisses.

1AV 514 , 2012 - 2012  

En 1979, il accompagne une délégation québécoise dans sa région natale, découvre à cette occasion le Fouta et le fleuve Sénégal et les difficultés de développement des villages. Pendant 15 ans, il a voulu mettre en place des projets de développement. Il évoque les difficultés rencontrées au village, l'autorité de Sali Nongo et de l'UTFS dans la région pour le projet Asre. Il ne termine pas ses études au collège coopératif de Paris où il souhaitait présenter un mémoire sur l'association de jeunes et développement villageois à partir de l'exemple de son village. En 1979, il avait envoyé une lettre à la diaspora sénégalaise pour présenter son projet de coopérative de développement qui est rejeté. Il explique le statut du migrant que les familles découragent de revenir car est une source pour les familles. Il dénonce l'idéalisation de l'émigration : l'argent envoyé, le costume mis à l'aéroport, les cadeaux, l'argent distribué. Il parle du rôle des caisses qui bloquent tout autre projet de développement dans le village, de la dépendance des villages vis à vis des caisses. Les décisions ne se prennent plus au village mais dans les diasporas. En 2000, il participe à une étude sur le développement des caisses de village en 30 ans : elles ont perdu leur dynamisme à cause de leur vieillissement, leur enfermement (réservé aux hommes, excluant les femmes, les jeunes). Les régions sont mondialisées depuis 1960 : les villageois ont évolué aussi. L'émigré est plus conservateur, les villageois sont vus avec le regard du passé. La première migration est masculine, les immigrations familiales n'ont pas été pensées. A l'époque, l'aide associative est valable pour faire face à des urgences. Les nouveaux projets et les nouveaux outils ne sont pas adaptés au fonctionnement du village. Les caisses de solidarité ont montré leurs limites mais sont toujours l'unique vecteur. Pour lui, il faut encouragager les individualités. Pour le moment, il n'a pas encore réussi à mettre en place un projet qui dure : les projets santé, scolaire, agricole, hydraulique ont tous été mis en faillite. Ne voit pas d'issue pour le moment tant que la gestion des villages ne change pas. Quand on dit association, village, ce sont les hommes, une élite. Il explique le fonctionnement des caisses : lorsqu'on émigre, on est membre de fait, on cotise à la caisse là où on vit. Des sanctions existent pour ceux qui négligent. Mais les sanctions sont inégalitaires et certains y échappent. Il reste 10 ans au foyer Sonacotra avec son frère à Clichy (de 1979 à 1989 environ, puis le suit à Argenteuil quand son frère fait venir sa famille.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).
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Liberté pour l'Afrique du Sud / Collectif. Paris1982

4101 , 1982  

Liberté pour l'Afrique du Sud

8 janvier 1919 - 8 janvier 1982.

L'African National Congress conduit la lutte pour la libération du peuple Sud Africain.

Saoirée de solidarité. Cité universitaire d'Antony.

Jeudi 7 janvier 1982 à 8h30. Salle Ciné-Club.

- Intervention de Néo Mnumzana, représentant de l'ANC en France.

- Participation du groupe culturel de l'Union générale des travailleurs Sénégalais en France.

Organisée par :

- l'association française d'amitié et solidarité avec les peuples d'Afrique (AFASPA)

- mouvement anti-apartheid (MAA)

- mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP)

Soutien de l'association des résidents universitaires d'Antony.

Saliou Dia, troisième partie, les associations au Sénégal, l'arrivée en France en septembre 1979.

1AV 511 , 2012 - 2012  

Il explique les raisons de la création de son association mixte des jeunes de Sinthiane à Dakar. Il explique l'organisation de la société sénégalaise par classe d'âge. La caisse est organisée par les hommes adultes et les jeunes ne sont pas décisionnaires. Une caisse ne représente qu'un village et ne pourvoit qu'aux problèmes ponctuels (construction de la mosquée). Il parle de Sali Ndongo, responsable de l'Union générale des travailleurs sénégalais en France qui servait d'intermédiaire avec la SUCO qui finançait des projets de développement dans la région. Il raconte son arrivée au collège coopératif de Paris, sa déception, car l'école dispensait un enseignement plus sociologique que pratique. Il reste 3 ans dans cette école, et étudie un cas concret : "Associations des jeunes et développement villageois". Son projet se heurté à l'UGTSF qui voulait restée maître du projet. Il parle du conflit qui l'oppose à Sali Nongo, personnage influent à l'époque. Il parle de son arrivée en France, les conditions de vie avec son frère dans le foyer Sonacotra à Clichy où il reste 5 ans. Il avait d'abord un statut d'étudiant puis une carte de séjour.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).
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Union générale des travailleurs sénégalais en France (Puteaux puis Clichy), Union des travailleurs sénégalais en France-action revendicative (Paris puis Champigny-sur-Marne), Association sénégalaise pour le développement (Paris), Association sénégalaise d'assistance à l'enfance et d'aide à l'éducation et à la culture (Cergy)

ABS 21-1 , 1981-1992  

Statuts, résolutions, communiqués, tracts, correspondance, projets d'activité, coupures de presse, publications (notamment La Voix des travailleurs sénégalais).

Contexte :
Mouvements en lien avec l'Afrique et les Africains en France > Sénégal
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Festa portuguesa / Confédération générale du travail (CGT) ; Confederação nacional dos trabalhadores portugueses-Intersindical nacional (CGTP-IN). [Montreuil]1985

4138 , 1985  

Festa portuguesa. Fête internationale de solidarité franco-portugaise, organisée par la CGT [Confédération générale du travail) et le CGTP-IN [Confederação nacional dos trabalhadores portugueses-Intersindical nacional], avec le concours du mouvement associatif portugais. Le 28 septembre 1985, complexe sportif de l'Ile-des-Vannes, Saint-Ouen. A partir de 14 heures, Festival folklorique avec les groupes de : Bezons, Champigny, Paris, Pontault-Combault, Franconville, Clichy, Colombes, Puteaux, Villejuif, Fontenay-sous-Bois, Montmorency, la chorale ""La Joie de vivre"", la chanteuse Aida Ferreira, Le groupe Alerta, les groupes de musique rock Os Claves et Hyper X. A partir de 20h30, en soirée : la Chorale populaire de Paris, Fernando Marques, Danielle Villière, José Jorge Letria, Yvan Dautin, Carlos do Carmo.

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