FRGNQ_V_001_003_026
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2012
« Des données démographiques et ethnographiques sur la Roumanie du XIXe siècle peignent le tableau d'une situation urbaine caractérisée par un taux élevé de diversité ethnique et culturelle, surtout à Bucarest, la capitale du nouvel État roumain, à la suite de plusieurs siècles de longues vagues de migrations réparties à travers l'Est et le Sud-Est du continent européen. La panoplie des ethnies s'entrecroisant à Bucarest durant le XVIIIe et le XIXe siècle contient un grand nombre d'individus en provenance des Balkans (représentant la proportion la plus saisissable d'immigrants- Grecs, Bulgares, Albanais, Turcs), suivis de près par des Ukrainiens, Russes, Tatars, Arméniens et Juifs et, à partir de 1830, des Allemands, Italiens, Français, Anglais, Polonais. (&) On se propose donc d'illustrer comment le problème de la richesse du patrimoine immigrant urbain de la capitale roumaine du XIXe siècle a été au cœur du projet de construction sociale et politique de l'époque. »
Extrait du texte de Anca Pop
Contexte :
Le patrimoine de l'immigration : quelles pratiques de transmission ? (I)