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Djiby Sy

  • Cote :

    FRGNQ_V_001_012_005

  • Date :

    2014

  • Description physique : Document audiovisuel. 01:13:42:08 - 01:23:52:07

  • Biographie ou histoire :

    Djiby Sy est né au Sénégal, dans la région de Saint-Louis en 1941. Il quitte le Sénégal pour la France en 1961 et débarque à Marseille. Il se rend au Havre, puis à Rouen, avant de s'installer à Paris pour trouver un emploi fixe. Il occupe la même profession d'ouvrier dans la mécanique générale de précision de son arrivée à Paris en janvier 1962 jusqu'à sa retraite. A son arrivée, il subit des conditions de logements très précaires. Suite à sa rencontre avec Sally N'Dongo qui dénonce les conditions de vie des travailleurs sénégalais et africains, il rejoint son mouvement l'Union générale des travailleurs sénégalais en France (UGTSF). Il participe aux luttes des résidents des foyers et aux activités de l'organisation pour sortir les Africains des habitats insalubres. En 1962, il se syndicalise à la CGT. Il s'implique dans les activités de l'UGTSF jusqu'à sa scission en 1983. Il crée alors l'Union des travailleurs sénégalais en France (UTSF) - action revendicative où il continue ses actions militantes (lutte pour le droit de vote, pour les papiers, contre le mal logement...). En 2003, l'UTSF action revendicative devient l'Union tremplin socioculturelle de France. Tournée principalement vers la médiation sociale et la solidarité internationale, en lien avec la municipalité, l'association s'implante dans le quartier du Bois l'Abbé de Champigny-sur-Marne en 1988. En 2015, au moment de l'entretien, Djiby Sy est toujours investi dans les activités de l'UTSF en tant que vice-président.

  • Modalités d'entrée :

    Entretien réalisé par Tienn Hamonic le 28 août 2014 à l'Union tremplin socioculturel France (UTSF), à Champigny-sur-Marne.

  • Présentation du contenu :

     

    Djiby Sy faisait partie de la CGT et dit prendre le train en marche tandis que, dans son entreprise, les gens n'étaient pas tous d'accord au début pour arrêter le travail. Il se rend à la Sorbonne, participe aux débats, va dans les manifestations. Il évoque un réel réveil des consciences. Il explique que les évènements ont attiré beaucoup de nouveaux militants dans les syndicats, indispensables pour organiser la lutte et éviter « la pagaille »&