/medias/customer_28/dictionnaire/Cristofoli, Umberto/couv_jpg_/0_0.jpg /medias/customer_28/dictionnaire/Cristofoli, Umberto/P. 21_jpg_/0_0.jpg /medias/customer_28/dictionnaire/Cristofoli, Umberto/p. 35 _jpg_/0_0.jpg /medias/customer_28/dictionnaire/Cristofoli, Umberto/P. 70 _jpg_/0_0.jpg /medias/customer_28/dictionnaire/Cristofoli, Umberto/P. 71.2_jpg_/0_0.jpg /medias/customer_28/dictionnaire/Cristofoli, Umberto/P. 82 a_jpg_/0_0.jpg /medias/customer_28/dictionnaire/Cristofoli, Umberto/P. 87_jpg_/0_0.jpg /medias/customer_28/dictionnaire/Cristofoli, Umberto/P. 89.1_jpg_/0_0.jpg /medias/customer_28/dictionnaire/Cristofoli, Umberto/P. 89.2_jpg_/0_0.jpg /medias/customer_28/dictionnaire/Cristofoli, Umberto/p. 9 _jpg_/0_0.jpg
Accéder au visualiseur des médias : 10 médias

Cristofoli, Umberto

  • Date :

    1892-1968

  • Notice historique :

    Né à Venise en 1892, Umberto Cristofoli s'engage très jeune dans le Parti communiste italien. A cause de ses positions antifascistes, il est obligé de quitter l'Italie en 1925 pour s'installer à Paris, dans la rue Richier, où il travaille dans la confection comme tailleur. Il fait partie des nombreux opposants de Mussolini qui avaient quitté l'Italie de l'époque, notamment après la promulgation des lois dites «fascistissimes» de 1925-1926.
    Ces nouvelles mesures législatives avaient interdit et dissous tous les partis et les syndicats s'opposant au parti fasciste devenu de fait le parti unique du pays. A Paris Umberto Cristofoli fréquente les cercles politiques des exilés antifascistes italiens, en particulier la Concentrazione antifascista et le mouvement Giustizia e Libertà fondé par Carlo Rosselli en 1934. A partir de 1941, il s'engage dans la Résistance française jusqu'à la Libération, son nom de bataille est Bruno. Il héberge à son domicile de nombreux résistants recherchés par la police de Vichy et leur procure des faux papiers. Membre des Forces Françaises de l'Intérieur (F.F.I.) et des Francs-Tireurs Partisans-Main d'œuvre étrangère (FTP-MOI) il participe à la Libération de Paris en 1944 et, après la guerre, il reçoit de nombreux titres honorifiques pour son activité de résistant. Militant du Parti communiste français, il se lie d'amitié avec Louis Aragon et Darno Maffini, résistant italien et président de l'Association des Garibadiens dont Umberto était également membre.

  • Sources complémentaires :

    Association Génériques, balade patrimoniale «sur les traces des antifascistes italiens à Paris» disponible sur smartphone.

    Fonds Darno Maffini, Bibiothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC), F pièce 7674, Archivio centrale dello Stato, Roma.

  • Références :

    Cristofoli-Maquerre Béatrice, Ce que je sais d'Umberto , à compte d'auteur, s.d.

    Dilettoso Diego, La Parigi e la Francia di Carlo Rosselli. Sulle orme di un umanista in esilio , Milano, Biblion Edizioni, 2013.

    Vial Eric, L'union populaire italienne, 1937-1940: une organisation de masse du Parti communiste italien en exil , Rome: École française de Rome, 2007.

    Iannitti Piromallo Angela, L'Italia in esilio l'Emigrazione italiana in Francia tra le due guerre. L'Italie en exil l'Emigration italienne en France entre les deux guerres , Presidenza del Consiglio dei Ministri. Dipartimento per l'informazione e l'editoria, Roma, 1990.

    Laroche Gaston, On les nommait les étrangers. Les immigrés dans la Résistance , Les Éditeurs Français Réunis, Paris, 1965.

    http://www.lesgaribaldiens.com/ [en ligne] [consulté le 12/04/2017].

  • Mots-clés