1838

  • Cote :

    2 D 69

  • Date :

    1838

  • Autres données descriptives :

    [Réfugiés polonais : Jean Czarnowski, officier : autorisation de transférer sa résidence d'Astaffort à Agen où il doit apprendre la profession de menuisier (19 février) ; somme due à un aubergiste d'Astaffort (15 mars) ; retenue sur les subsides pour dette contractée au préjudice d'une habitante de la ville (1er juin) ; bon de 6 francs souscrit en faveur d'une débitante de tabac (4 août). Florian Skrzetuski, André Dyzmanowicz et Auguste Dobrzanski, officiers : pétition collective tendant à être réintégrés aux subsides exceptionnels (27 février) ; application du tarif de 1837 à leurs subsides (4 mai). - Vincent Kwiatkowski, sous-lieutenant réfugié à Tonneins : autorisation de venir résider à Agen (12 mars) ; réclamation contre la retenue de 125 francs exercée sur ses subsides (1er août). Joseph Wiersbicki, sous-lieutenant venant du dépôt d'Albi et neveu de Louis Jasienski, prêtre résidant à Agen : arrivée à Agen (24 mars) ; retenue sur ses subsides pour une dette contractée à Montpellier (18 avril). Calixte Suzin, lieutenant : invitation à se présenter au bureau d'administration générale de la préfecture (10 mai) ; demande d'autorisation de changement de résidence (31 août). Léon Kolonowski, du dépôt de Bordeaux, temporairement employé à Agen : paiement des subsides (18 août) ; autorisation de transférer sa résidence d'Agen à Bordeaux (7 septembre). Valentin Sewzuck, professeur d'anglais au collège d'Agen, parti au collège de Langon exercer les mêmes fonctions (10 janvier) ; Napoléon Szymanski, ayant demandé à transférer sa résidence pour reprendre des études de médecine, autorisé à aller à Poitiers mais pas à Strasbourg, ville dont le séjour demeure interdit aux réfugiés (22 janvier) ; renseignements sur Constantin Kempinski (12 février) ; Félix Kisielowski et Albert Reynowicz, officiers réfugiés à Villeneuve-sur-Lot, employés temporairement à Agen chez un sellier et chez un commissaire du roulage (14 mars) ; somme due par Ignace Tukallo à un marchand drapier d'Astaffort (17 mars) ; Felicien Lesezynski, du dépôt d'Albi, ayant quitté Toulouse pour se rendre à Poitiers, non arrivé à destination et susceptible de s'être arrêté à Agen pour y voir un parent, Jeziernicki, employé aux bureaux d'un banquier de la ville (24 mars) ; Thomas Sgewski, venant d'Agen, arrêté à Bordeaux (2 mai) ; autorisation de diriger Joseph Obalski vers la Loire-Inférieure où il compte obtenir une place dans l'administration des Ponts et Chaussées (16 mai) ; Jasinski, prêtre, demandant une augmentation des secours (19 juin) ; Stanislas Grochowalski, sous-officier, autorisé par le gouvernement autrichien à retourner dans son pays (25 juin) ; réclamation des subsides par Henri Thomazewski, officier du dépôt de Blois de passage à Agen (16 août) ; François Bogustawski, se rendant d'Agen à Toulon pour embarquer à destination de l'Algérie où il doit être employé en qualité de conducteur des Ponts et Chaussées ( 20 août) ; Mathieu Sochecki, officier du dépôt d'Astaffort, autorisé à transférer sa résidence à Agen (25 août) ; Victor Cabert, officier de passage à Agen (7 septembre). – Prêtres espagnols : Joseph Ferrer, demandant à retourner dans sa patrie (30 janvier-12 février) ; Francisco Maicar et Vicente Castillon, désirant se rendre respectivement à Montpellier et à Rome (1er mars, 20 avril-3 mai) ; Joseph Castell, Manuel Moga et Raphaël Soca, admis au contrôle des étrangers avec le tarif de 98 centimes par jour (14-16 mai) ; Mathieu Torrez, arrivé en 1835, sollicitant le bénéfice des subsides (16 juillet) ; autorisation de délivrer un passeport, sans secours de route, à François Sarraza pour se rendre à Castera faire usage des eaux minérales (16 juillet-10 août) ; application du tarif des subsides de l'année et envoi de passeport pour Thomas Carbo (20 août-19 octobre) ; Mathieu Torres, admis aux subsides de l'État (20 août) ; sommes à payer à Dominique Martinez, autorisé à transférer sa résidence de Bordeaux à Agen (17-26 décembre). – Réfugiés carlistes espagnols : Manuel Alcalde, capitaine, ayant obtenu à Tarbes un passeport d'indigent avec secours de route pour se rendre à Angoulême (2 janvier) ; refus d'autoriser huit réfugiés à rentrer dans leur patrie (2 mars) ; subvention de 98 centimes par jour accordée à Blaise Bruna, officier arrivé à Agen avec un passeport d'indigent délivré dans l'Ariège (3-19 avril) ; Philippe Grandex, officier, ayant obtenu à Tarbes un passeport d'indigent avec secours de route pour Périgueux (27 avril) ; Francisca Donton, épouse de Philippe Salxé, arrêtée à Agen (24 avril) ; Trevigos, du dépôt d'Agen, disparu à Nérac (4 mai) ; Francisco de Cibat, chef d'escadron réfugié à Aurillac, autorisé à transférer sa résidence à Agen où il sera rejoint par sa femme restée à Toulouse (9 mai) ; autorisation d'admettre l'épouse, la fille et la parente de Cibat sur l'état des subsides de 3è classe (8 juin) ; signalement de Joseph Zendoguez, se livrant à des intrigues politiques et ayant disparu de Limoges (9 juin) ; recherches de Jean Bueno, disparu du dépôt de Limoges (18 juin) ; Antonio Arbino, Martin Arano, Michel Montoye et Philippe Arto, disparus d'Agen (14 juillet) ; Antonio Castrin et Juan Fernand, ayant obtenu, dans les Hautes-Pyrénées, un passeport avec secours de route pour Périgueux (7 septembre). – Italiens : passeports étrangers pour deux Sardes (9 avril) ; transmission des lettres patentes qui accordent la naturalisation à Georges-Antoine Mazzuri, marchand quincaillier à Agen (4 mai). – Instructions : ordre de diriger les Espagnols renvoyés de France vers le point de la frontière le plus proche de leur destination et non plus seulement vers Perpignan, après les plaintes du préfet des Pyrénées-Orientales (14 mars) ; réfugiés étrangers (26 février).]