Interview de Nathalie Fonseca, membre de la JOC au Bois l'Abbé, et d'Aïssata Camara, membre des Femmes-relais de Champigny-sur-Marne : épreuves de tournage.

  • Cote :

    2AV 1496

  • Date :

    2000 - 2001

  • Description physique : 25 min

  • Caractéristiques matérielles et contraintes techniques : interview (son direct) / son direct / prise de vue réelle / couleurs /
  • Nature du contenu : Document audiovisuel
  • Origine : CABINET DE LA PRESIDENCE, DIRECTION DE LA COMMUNICATION, UNITE AUDIOVISUELLE
  • Présentation du contenu :

    Interview de Nathalie Fonseca, infirmière et membre de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) à Champigny dans la cité du Bois l'Abbé. Elle rappelle brièvement ce qu'est la JOC, association religieuse de jeunes faite par les jeunes, entre jeunes. Elle s'occupe des jeunes filles qui se posent des questions sur la contraception, les relations avec les garçons. Beaucoup vivent au Bois l'Abbé, pensent peu à leur avenir et sont encore dans le présent. Elles ne sont pas du tout informées. La grossesse de 2 jeunes filles a déclenché les questions. Elle essaie de les faire réagir d'elles-mêmes, filmer leurs amies sur les relations sexuelles, la contraception, organiser un débat et informer leurs copines. Des jeunes filles ne sont pas conscientes qu'elles peuvent refuser des relations sexuelles avec leur ami. Elles ne connaissent pas l'utilisation de la pillule, du contraceptif. La JOC n'est pas trop appréciée par l'Eglise, les prêtres accompagnateurs n'acceptent pas toujours l'usage des contraceptifs alors que la JOC essaie de coller à la réalité et rester pragmatique.

    Interview d'Aïssata Camara, membre des Femmes-relais interculturelle de Champigny dans la cité du Bois l'Abbé. Elle parle de la création de l'association. L'association accueille toutes les femmes. Elle les accompagne dans les administrations. Le service est gratuit. Les problèmes des femmes au quotidien : ce sont des femmes d'origine étrangère, ne sortent pas beaucoup. L'association leur explique comment fonctionne l'école, pourquoi suivre la scolarité des enfants. L'association fait le lien avec l'école. Une formatrice travaille à l'école Anatole France, accueille les parents dans un dispositif qui s'appelle "j'aide mon enfant". Les femmes se responsabilisent davantage, beaucoup divorcent et doivent prendre en charge l'éducation des enfants. Prises de vues dans le local des Femmes relais.

  • Organisme : Cabinet de la présidence du conseil général, communication Unité audiovisuelle
  • Mots-clés