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Liberté pour les Internautes de Zarzis / Comité de soutien aux Internautes de Zarzis. ParisSans date

  • Cote :

    4207

  • Date :

    Sans date

  • Description physique :

    Description physique : Le fond de l'affiche est un écran d'ordinateur avec des barreaux. Des photographies noir et blanc des prisonniers se trouvent en en-tête de l'affiche.

    Collation : 1 impression (affiche)

    Dimensions : 42 × 30 cm (image)

    Genre/Carac. phys. : Document iconographique

    Noir et blanc ou couleur : noir et blanc et couleur

  • Nature du contenu : Document iconographique
  • Langue :

    Langue du texte : français

  • Biographie ou histoire :

    Présentation du producteur

    Cette affiche est complémentaire de la n°4208 disponible dans cette collection numérisée.

  • Présentation du contenu :

    Texte de l'affiche

    Mahroug Hamza, Bel Hajj Ibrahim Ridha, Guiza Abdelghaffar, Rached Omar, Mcharek Aymen, Chlendi Omar. Originaires de Zarzis, en Tunisie ils ont été arrêtés par les autorités tunisiennes entre janvier et mars 2003, détenus arbitrairement et torturés pendant leurs interrogatoires. Privés de procès équitable, ils ont été inculpés pour « utilisation d'Internet à des fins d'activités terroristes », et condamnés, sans preuve, le 6 juillet 2004, à 13 ans de prison. Emprisonnés dans des conditions lamentables, leur état de santé physique et psychologique ne cesse de se dégrader.

    Ce cas est tristement emblématique de la situation des droits de l'homme en Tunisie, comme le prouvent les multiples témoignages des familles des prisonniers, des détenus eux-mêmes, de leurs avocats et des ONG nationales et internationales. Dans ce pays qui s'apprête à accueillir le Sommet Mondial pour une société d'Information, le droit d'expression est complètement bafoué, les avocats sont dans l'incapacité d'exercer normalement leur métier, les défenseurs des Droits de l'Homme sont menacés, la presse est baillonnée et Internet sous haute surveillance. Quant au système carcéral, il est inhumain, conduisant de nombreux détenus à mettre en péril leur vie par des grèves de la faim.

    C'est tout un peuple qui est privé de liberté et de droit à l'expression, au nom de la sécurité, et de la lutte contre le terrorisme, qui conduit l'État à promulguer des lois liberticides et à remettre en cause les droits universels signés et ratifiés par ces pays.

    Votre soutien à tous est indispensable pour obtenir des autorités tunisiennes la libération immédiate de ces jeunes dont le seul crime est de s'être connectés sur Internet.

    Comité de soutien aux Internautes de Zarzis.

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