L'enfance
Mustapha Dahleb est né en Algérie mais a passé son enfance en France dans les Ardennes. Il raconte ses premières années et évoque son milieu familial.
Mustapha Dahleb est né en Algérie mais a passé son enfance en France dans les Ardennes. Il raconte ses premières années et évoque son milieu familial.
Mustapha Dahleb explique pourquoi il a choisi d'évoluer en équipe d'Algérie et non en équipe de France. Il revendique le statut de travailleur immigré mais se refuse de parler de l'intégration préférant le terme de "sociabilisation". Il évoque également la question du racisme des supporters du PSG.
Faouzi Mahjoub passe son enfance à Tunis et fait ses études en Tchécoslovaquie.
Cherif Oudjani raconte son enfance et sa scolarité en tant que fils de footballeur professionnel. Puis , il raconte sa passion du football, ses début à Lens, sa carrière, et sa relation avec son père par rapport à son choix professionnel. Dans un second extrait, il évoque les motivations qui l'ont conduit à devenir entraineur.
Cherif Oudjani évoque sa famille : son père et ses frères et la place du RC Lens dans sa culture familliale.
Dans ces trois extraits, Cherif Oudjani est interrogé sur l'équipe nationale algérienne.
Il est interrogé d'abord sur "les espoirs déçus du football maghrébins" sur le plan international. Il évoque l'importance de la constitution d'un collectif dans la construction des victoires dans ce sport.
Dans un second extrait, il raconte son vécu en sélection algérienne et tout d'abord le choix de cette sélection par rapport à la sélection nationale française à laquelle sa double nationalité lui donnait également droit. Il raconte ensuite quelques souvenirs avec ses coéquipiers lors de déplacements internationaux.
Dans le troisième extrait, il évoque sa victoire en coupe d'Afrique des nations en 1990 et la réaction de sa famille. Enfin, il donne son avis sur l'équipe nationale actuelle.
Dans ces deux extraits, Cherif Oudjani aborde son rapport à la France, la question de son identité maghrébine et franco-algérienne : étant né en France, il ne se considère pas comme étant directement concerné par la problématique de l'intégration. Il évoque également le problème du racisme sur le terrain et dans les tribunes.
Ahmed puis son fils Chérif Oudjani comptent parmi les figures importantes du Racing club de Lens. Marion Fontaine étudie leur parcours et met en perspective ce dernier avec la politique de recrutement traditionnelle du club et l'intégration de la communauté maghrébine à Lens dans les années 1960-1980.
Dans ces deux extraits, Cherif Oudjani parle de son rapport à l'Algérie. Il raconte ses vacances dans ce pays et ses relations avec la communauté franco-algérienne de France.
Dans cet extrait, Cherif Oudjani donne son avis sur le monde du football actuel. Il évoque sa commercialisation et les évolutions qui ont eu lieu par rapport à l'époque où il évoluait sur les terrains.
Yvan Gastaut dresse les points communs de ces films puis décrit le scénario de Dupont Lajoie. Ce film qui met en scène le racisme ordinaire présent dans la société française directement inspiré des faits-divers racistes des années 1970 dans le Sud de la France.
L'acteur du Thé au Harem d'Archimède, pionnier des années 1980 est interrogé par Naïma Yahi sur ce que représente pour lui le fait d'être un acteur maghrébin. Il ne se considère pas comme tel et préfère parler de sa vocation d'acteur refusant toute idée de communautarisme. Il raconte comment s'est passé le casting de ce film. Il analyse son succès et l'impact qu'il a eu sur sa carrière.
Driss El Yazami, délégué général de Génériques, livre en conclusion de ce colloque sa réflexion sur la difficulté du cinéma français à parler des couches populaires et des immigrés. Lorsqu'il traite de ce sujet, l'immigré apparaît soit comme un problème soit comme un individu qui a réussi. Il semble difficile de sortir des stéréotypes et de traiter des histoires individuelles même si les films plus récents montre que cela commence à changer. Il conclut enfin sur le retard du cinéma par rapport aux autres domaines artistiques comme la littérature.
Carrie Tarr analyse successivement les sujets de chaque film retenu dans son corpus en retenant les aspects narratifs communs : il s'agit d'abord de récits de femmes immigrées puis ceux de "beurette". Elle analyse en quoi ces derniers véhiculent ou non des stéréotypes.
A partir d'un corpus d'une soixantaine de film, P. Blanchard s'interroge sur le cheminement de cette production et les facteurs de cette absence. Il montre en abordant le film Hors la Loi, selon lui une révolution, que lorsque cette image existe elle est mal acceptée.