Catherine Lalumière
Catherine Lalumière prend la parole pour évoquer l'immigration de manière générale et « l'esprit européen ».
Catherine Lalumière prend la parole pour évoquer l'immigration de manière générale et « l'esprit européen ».
« Dans le cadre de mon travail sur l'identité nationale des Polonais à Paris à partir de l'exemple de l'environnement social de l'église dite « polonaise », dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, j'ai eu occasion de regarder de plus près les pratiques de la création du patrimoine de l'immigration. Je me suis rendu compte très vite qu'il existe deux sources de représentation de la culture, venant de deux directions opposées : du milieu officiel du clergé (d'en haut) et du groupe informel des Polonais qui viennent à l'église (d'en bas). Ces deux forces créatrices, par leurs actions et leurs pratiques, interviennent sur l'espace du bâtiment et de son environnement immédiat, en les façonnant à leurs modes et pour leurs propres usages. Je propose donc d'envisager la confrontation entre les pratiques officielles d'un lieu du patrimoine de l'immigration et les initiatives informelles des immigrants, mais du point de vue de l'anthropologie de l'espace, pour montrer la dynamique de ce processus, à partir de l'exemple de cette église. »
Extrait du texte d'Anna Chruscinska
Une des nombreuses échoppes, faisant office de restaurant. Le P'tit Toumodi est sans doute un établissement antillais.
Suite images N°57 et 151. On remarque la présence de fils de fer barbelés, autrefois inexistants.
Raoul Blé, salarié de l'association depuis 2005 et Aissata Camara, présidente de l'association font un constat sur les problèmes présents au Bois l'Abbé : la drogue, le chômage et la violence. Ils déclinent les actions d'Oxy'jeunes : accompagnement des jeunes en ou sortant de prison, inserttion sociale, aide à la parentalité, groupe de paroles, prévention de la délinquance, solidarité internationale... Ils expliquent les difficultés financières rencontrées, la recherche de subventions, la place de l'association dans le tissu associatif campinois, et la volonté de conserver une autonomie vis àvis des partenaires.
Ancienne échoppe de coiffure africaine, au 5 rue Myrha.
Une des dernières échoppes où le client peut trouver toutes sortes d'objets venus directement d'Afrique. Dans l'arrière-boutique se confectionnent secrètement les recettes de produits cosmétiques et alimentaires.
Saliou Dia poursuit sur les images négatives véhiculées sur les quartiers de banlieue, les impasses professionnelles pour les jeunes scolarisés et diplômés venant de ces quartiers. Il s'interroge sur sa décision d'avoir fait venir ses enfants en France et quel avenir possible pour eux. Il s'interroge sur le fait de demander la nationalité française. Il parle du peu d'avenir des jeunes de ce quartier enclavé rebaptisé Boismako comme manque d'intégration pour les populations et l'abandon de ses populations. Il parle de la création d'une autre association : la caravane du casier judiciaire pour prévenir les jeunes des risques d'avoir une inscription au casier judiciaire.
Suite image N° 6, datée de 1982 (on remarque que la densité des gens est décroissante).
« Le Xango Bar » est un bar traditionnel de la Goutte d'Or - ayant la licence IV - qui appartient depuis plusieurs générations à une famille d'origine kabyle, comme la plupart des bars de ce quartier.
« Le Nomadis » est l'un des derniers bars musicaux du quartier ouvert tardivement. Il est fréquenté par une clientèle populaire.
Il travaille puis s'installe à Champigny-sur-Marne. Il raconte l'obtention d'un appartement auprès du bailleur Paris-habitat avant de faire venir sa famille dans le cadre du regroupement familial. Il décrit la répartition entre bailleurs entre Champigny et Villliers-sur-Marne. Il détaille les premières actions comme médiateur au Bois l'Abbé : le repas partagé. Au départ, le repas est initié par la section à Champigny de l'UTSF créée en 1984 puis est reprise par le collectif Communautés africaines du Val-de-Marne. En juin 2002, il créé une autre association Solidarité africaine pour pérenniser le travail de médiation.
Dans un décor transformé, rebâti, modernisé, le quartier semble avoir conservé ses habitudes et allures d'autrefois. La rue demeure un lieu d'échanges, un espace où les uns et les autres se retrouvent hors des intérieurs.
Elle raconte le travail effectué par les femmes relais, la marche des femmes à New York en 2001. Elle est sollicitée par l'équipe municipale en 2001 et est élue municipale depuis. Elle raconte la création de l'association Oxyjeunes dont elle est la présidente, et décline les actions : barbecue, goûter au collège, aide judiciaire, aide aux jeunes incarcérés, prévention de la violence, relations avec les autres associations, les administrations et le coordinateur social Hugo Guerra.