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10 médias

Amaral, Maria (collection numérisée de périodiques)

1970  

Située au sein des bidonvilles de Nanterre, la "Maison peinte" est un pavillon prêté par la Cimade dans les années 1968 à la commune. Véritable figure de soutien aux populations immigrées, l'établissement s'associe aux luttes liées aux discriminations, aux expulsions et à l'amélioration des conditions de travail des habitants.

Association de parents d'élèves et de familles espagnoles (APAFE) (fonds d'archives)

1976-2005  

Les archives de l'APAFE sont rédigées en espagnol et en français et comprennent aussi bien des rapports et projets d'activités que des affiches, des notes, des factures et des tracts.

Il est à noter qu'une partie des archives est conservée chez les membres du conseil d'administration (documents administratifs, comptables sur les cours et les fêtes).

Association culturelle et sportive de la Casa España de Vitry-sur-Seine et du Val-de-Marne (fonds d'archives)

1976-2007  

L'essentiel des archives étaient entreposées dans un local de stockage de l'association, mais ont été détruites. Le travail ne présente donc que ce que Jaime BLANCO, Camelo MARTINEZ et Antonio BLASCO ont trouvé chez eux et auprès de l'ancienne secrétaire Isabelle DIEZ-DIAZ. Des documents comptables et des photos existants encore n'ont pas fait l'objet de descriptions précises.

Les archives des premières années font donc défaut, à peine remplacer par le dossier de l'association tenu par la préfecture et maintenant accessible aux archives départementales. L'essentiel des archives ici décrites se concentrent sur la fin des années 1990 et les années 2000.

On trouvera cependant trace de nombreuses activités depuis le début des années 1980.

On trouvera également ici deux documents des APFEEF (Association des parents de familles espagnoles émigrées en France/Asociacion de padres de familia españoles emigrantes en Francia) de Paris 17° et de Villejuif.

Montreynaud, Florence (fonds d'archives)

1978-2001  

Le fonds réunit des archives associatives (Association des femmes journalistes, Elles sont pour) et iconographiques (collection de photos de l'Agence femmes informations).

Association des Tunisiens de France (ATF) (fonds d'archives)

1980-2008  

Le fonds de l'ATF se caractérise par une importante documentation sur le SIDA et sur les actions de prévention/sensibilisation mises en œuvre par l'ATF en direction des populations immigrées. L'ATF intervient notamment dans les foyers de travailleurs migrants et sur les marchés et les comptes rendus de ces actions apportent un éclairage original sur un aspect peu étudié jusqu'à présent.

Outre ces activités de prévention sanitaire et sociale, elle participe à la réflexion sur la problématique de vieillissement des populations immigrées (habitat, droits sociaux, santé, exclusion, etc.) et propose des réponses intermédiaires comme les centres d'accueil et de loisir pour les migrants âgés.

Jover, José (collection numérisée de dessins et peintures)

FRGNQ_DP_002 , 1980-1990  

Dans le contexte de la marche pour l'égalité et contre les discriminations de 1983, événement qui a libéré la parole d'une génération de « beurs », comme les appelait la presse, d'autres formes d'expression artistique, considérées à l'époque comme très marginales, émergent. C'est le cas de la bande dessinée, déjà présente dans la presse parallèle des années 1970 et qui explose avec le collectif Anita Comix (Farid Boudjellal, José Jover et Roland Monpierre)à l'origine de ce que l'on pourraît appeler une contre-bande dessinée. Pour la première fois des groupes d'immigrés s'auto-représentent en se servant des canons que la culture dominante leur attribue. L'appropriation et le détournement des stéréotypes racistes devient ainsi un puissant instrument de critique, dérisoire, caustique et irrévérencieuse.

Le fonds d'archives de José Jover contient des crayonnés, encrages et planches de bandes-dessinées de différents projets menés par José Jover en solo, et au sein du collectif Anita Comix.

Lemesle, Bruno (collection numérisée de photographies "Salut Barbès !")

FRGNQ_PH_010 , 1981-2014  

La collection "Salut Barbès !" a été réunie par Bruno Lemesle à partir de ses archives photographiques. Il s'agit d'"une mise en image du quartier de la Goutte d'Or" que Bruno Lesmesle photographie depuis les années 1980, ce dernier définit cette collection comme des "instants de la vie d'un espace populaire et cosmopolite bouleversé par la destruction du bâti".

Le quartier de la Goutte-d'Or constitue l'un des principaux lieux de mémoire et d'histoire de l'immigration à Paris. Situé dans le 18e arrondissement, il s'étend entre le boulevard de la Chapelle au sud, Saint-Denis au nord, la rue des Poissonniers et le Boulevard Barbés à l'ouest et la rue de la Chapelle et la rue Marx-Dormoy à l'est. Mais c'est le secteur autour de la rue de la Goutte-d'Or, entre le Boulevard Barbès et les voies ferrées qui est appelé communément la Goutte d'Or ou le plus souvent Barbès. Ce quartier qui se constitue au XIXe siècle est destiné à accueillir des populations ouvrières. Dès cette époque, il rassemble des populations issues des migrations intérieures - Auvergnats, Bretons, Picards, puis au début du XXe siècle, en provenance de l'étranger: Belges, Polonais, Espagnols et Italiens. Dans l'après-guerre, ce quartier se spécialise dans l'hébergement des populations immigrées d'Afrique du Nord et le développement des hôtels meublés. Puis au début des années soixante s'y installent des Maliens, Sénégalais, Antillais, Yougoslaves et plus récemment des Ghanéens et Sri-Lankais. A partir de 1962, il abrite la part la plus importante d'étrangers parmi les quartiers parisiens (plus d'un tiers des chefs de ménages en 1982), louant souvent de petits appartements, vétustes et sans confort. Le secteur nord de la Goutte-d'Or, est connu pour abriter un grand nombre de petits commerces de produits dits exotiques maghrébins, pakistanais ou d'Afrique subsaharienne. Depuis les années quatre-vingt, des entrepreneurs sénégalais y ont ainsi développé un réseau dense de petits commerces : de 40 établissements en 1985, on en compte au milieu des années 2000 près d'une centaine. Au début des années quatre vingt, la Ville de Paris engage un projet de rénovation-réhabilitation. Après trente ans d'interventions publiques, les sociologues constatent une gentrification incomplète du quartier.

Bruno Lemesle a suivi et photographié la transformation de ce lieu, la destruction des logements insalubres et les différentes étapes de sa reconstruction. Il saisit dans ses photographies l'essence de ce carrefour migratoire cosmopolite, lieu de sociabilité et d'échanges culturels. Cette collection a été présentée pour l'inauguration de l'Institut des cultures d'Islam du 28 novembre 2013 au 30 mars 2014. Michket Krifa, commissaire de l'exposition «Ici, là et au-delà» définit ainsi son travail : "Bruno Lemesle couve de son regard tendre et humaniste la vie quotidienne des habitants de ce quartier du 18ème arrondissement de Paris. Il est le témoin précieux de toutes les évolutions et des transformations qu'a connu la Goutte d'Or au cours des 25 dernières années. Bruno Lemesle a composé patiemment la mémoire visuelle de son quartier. Il a photographié les lieux et leurs transformations: les destructions et les rénovations permanentes, les rues, les commerces, les écoles et les logements. Il montre les habitants, ceux y vivent tranquillement au quotidien et ceux, plus démunis, qui se battent pour leurs droits. Il dénonce les injustices mais donne aussi à voir la solidarité tissée entre les habitants. Il parle d'un lieu où coexistent paisiblement les différentes générations, religions et cultures dans les terrains de jeux pour enfants espiègles et les espaces de rencontres pour personnes âgées. Les photos de Bruno Lemesle montrent aussi un autre visage de Barbès, celui de la précarité, de la survie et des luttes. Des photographies émouvantes d'expulsions et d'exclusions, ou de graffitis clandestins sur les murs, qui témoignent de l'histoire bouillonnante d'un quartier. En écho aux slogans photographiés, Bruno Lemesle tient à nous dire qu'à Barbès la pirate, «On marche ensemble: on va doucement mais on va loin»&"