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Association des Marocains en France (AMF) (fonds d'archives)

1950-2009]  

Les archives de l'Association des Marocains de France, première association maghrébine à Paris, reflètent la vie de l'association depuis ses origines tant du point de vue de son organisation que de son fonctionnement.

Le fonds comprend, dans une première partie, les archives produites par les trois organes qui composent la direction de l'AMF : le congrès, la commission administrative et le bureau directeur (1955-2004), sachant que les archives conservées pour la période 1960-1975 sont, généralement, assez rares.

Dans une seconde partie, le fonds se compose des archives relatives aux activités de l'AMF. Celles-ci témoignent de l'évolution de l'association et de sa maturité conquise progressivement en s'identifiant à la scène politique et sociale française ; les revendications des populations issues de l'immigration s'orientant notamment sur l'intégration, l'égalité, le logement, la solidarité avec le peuple marocain, la culture et l'éducation. Ainsi, l'AMF initie de nombreuses actions socio-culturelles, associe logement et intégration, débat sur le thème de l'interculturel et sur le rôle de l'école, instrument de développement social et humain, et de l'éducation, facteur d'intégration et d'insertion sociale. Des séminaires pédagogiques et de formation sont organisés pour valoriser les acquis. Enfin, l'AMF assure une permanence d'aide administrative et juridique.

Une autre partie du fonds est consacrée aux relations qu'entretient l'association avec ses sections mais aussi avec d'autres organismes. L'AMF essaie, en effet, d'organiser et de maintenir des relations durables avec les associations d'immigrés et de solidarité, les syndicats et les associations issues des pays du tiers-monde. Des relations existent également avec les syndicats marocains depuis le pays d'origine, essentiellement fondées sur la défense des droits de l'homme au Maroc.

Association des Tunisiens de France (ATF) (fonds d'archives)

1980-2008  

Le fonds de l'ATF se caractérise par une importante documentation sur le SIDA et sur les actions de prévention/sensibilisation mises en œuvre par l'ATF en direction des populations immigrées. L'ATF intervient notamment dans les foyers de travailleurs migrants et sur les marchés et les comptes rendus de ces actions apportent un éclairage original sur un aspect peu étudié jusqu'à présent.

Outre ces activités de prévention sanitaire et sociale, elle participe à la réflexion sur la problématique de vieillissement des populations immigrées (habitat, droits sociaux, santé, exclusion, etc.) et propose des réponses intermédiaires comme les centres d'accueil et de loisir pour les migrants âgés.

Association franco-chinoise Pierre Ducerf (fonds d'archives)

1993-2004  

Les archives du fonctionnement de l'association

Pour la recherche sur les migrations chinoises en France, ces archives comportent notamment les archives de l'enquête « Les modalités d'entrée des ressortissants chinois en France» commanditée en 2001 par la Direction de la Population et des Migrations ainsi que le lancement et la réalisation du programme communautaire européen Chinois d'Europe et Intégration (2002-2005).

Des ouvrages en français et en chinois

Des ouvrages en français et en chinois constituent une bibliothèque de consultation. Elle comprend des manuels et des matériaux de cours d'apprentissage du FLE et du chinois; des ouvrages de littérature française et une série de BD pour les jeunes ; des ouvrages sur la culture et l'histoire chinoises en langue française ; des ouvrages en chinois de littérature et sur d'autres thèmes très variés; quelques vidéos de films français, quelques dizaines de vidéo-disc de karaoké.

Association pour l'enseignement et la formation des travailleurs immigrés et leurs familles (Fédération AEFTI) (fonds d'archives)

1973-2006  

Le fonds de la Fédération AEFTI comprend des documents relatifs à sa création et sa vie interne (statuts, AG, Congrès, adhésions, publications, réunions Aefti, relations avec les Aefti), les activités du Comité Permanent de Professionnalisation (CPP)(travaux des réunions, préparation des RIA (Rencontres-Inter-Aefti), convocations et ordre du jour des réunions, comptes-rendus), la comptabilité (factures, relevés de banques, livre de comptes, bilan et comptes de résultats).

Association pour l'Enseignement et la Formation des Travailleurs Immigrés et leurs Familles de Paris (AEFTI 75) (Paris, Ile-de-France, France) (fonds d'archives)

1971-2001  

Le travail présenté ici ne couvre que les «archives historiques» se trouvant dans le local dédié aux archives, soit 8,5 ml sur les 50 ml repérés. Celles-ci avaient été placées dans des cartons de déménagement par l'ancienne comptable au moment de son départ.

Au moment de sa création, l'AEFTI 75 a repris une partie des archives de ses prédécesseurs. On trouvera donc ici traces de l'AEFTI originelle (et de ses composantes) et de l'AEFTI Île-de-France.

Au cours du transfert de l'AEFTI 75 de la rue de Montreuil vers la rue de Belleville, aucune destruction n'a été opérée délibérément, tout comme au cours du présent travail. Par contre, une inondation avait gravement endommagé une partie des archives anciennes, qui furent ainsi éliminées.

On trouvera ici, classiquement, des documents de la gestion administrative, du personnel ou du comptable de l'association. Plus rares sont les archives des différentes structures associatives témoignant de l'insertion des AEFTI dans leur réseaux associatifs et syndicales, ainsi que celles sur la conception et le déroulement de stages, documents parfois «anciens».

Association pour l'enseignement et la formation des travailleurs immigrés et leurs familles de Seine-Saint-Denis (AEFTI 93)

1977-2006  

Le travail présenté ici ne couvre que les « archives historiques » de l'AEFTI 93 se trouvant dans la pièce dédiée.

Comme l'AEFTI 93, bien avant d'emménager dans les locaux actuels, avait repris des locaux de la fédération (installée originellement à Montreuil), une partie des archives de la fédération se trouve aujourd'hui encore dans les locaux de l'AEFTI 93.

Tous producteurs confondus, on trouvera dans les documents ici présentés des archives de gestion administrative, aussi bien du personnel que de la comptabilité, ainsi que quelques archives de direction et de la documentation pédagogique. On trouvera surtout, du point du vue du volume, de nombreux dossiers de suivi de marché de formation.

Peu de documents sur le fonctionnement associatif ont été identifiés ici. Les plus récents se trouvent dans le bureau du directeur.

Outre fournir une source pour écrire l'histoire de la structure militante et de la mise en oeuvre des principes directeurs affichés et au-delà de l'intérêt pour l'histoire de la formation, c'est par la composition des « apprenants » formant le public des AEFTI qui constitue l'originalité de ce fonds pour l'histoire de l'immigration.

« En 2004, la population de Seine-Saint-Denis représente 1 417 000 personnes. Les étrangers représentent environ le cinquième de la population.

Ces familles vivent dans une grande précarité : les petits salaires englobent 61 % de la population active. Avec un taux de 25 % (contre 32 % en 1990), la Seine-Saint-Denis reste le département le plus ouvrier d'Ile-de-France. Les employés (36 % contre 34 % en 1990) sont nombreux dans le 93. Le taux de chômage est passé de 9,2% en 1990 à 13,6% en 1999.

Les familles nombreuses de cinq personnes et plus représentent 11 % des ménages, soit un des taux les plus importants en Ile-de-France. C'est une situation liée à l'histoire du département où l'immigration a depuis longtemps été importante : c'est que ce département a connu un important développement industriel et a depuis toujours privilégié la construction de logements sociaux. Avec les années de croissance (« les trente glorieuses »), de nombreux travailleurs immigrés – Portugais, Italiens, Espagnols, Maghrébins – se sont installés dans cette région. Le taux d'étrangers est resté stable depuis 1990, ce qui signifie qu'il y a compensation de la « francisation » (enfants nés en France ou changement de nationalité) par un flux constant de nouveaux immigrants, qui, dans la situation difficile actuelle, vivent beaucoup plus encore qu'auparavant dans la précarité.

Dans des conditions où il est établi que la lutte pour l'emploi passe par l'acquisition de savoir-faire, ces immigrants, anciens et nouveaux, sont de plus confrontés aux problèmes provenant de leur faible, ou même inexistante, connaissance de la langue française, ainsi que des lois et règlements, voire des principes de la vie en République. Cela montre bien que la formation linguistique en français est, à tous points de vue, une question vitale pour le département » (Azza NACCACHE).

Association Rhône-Alpes pour le logement et l'insertion sociale (ARALIS) (Métropole de Lyon, Rhône-Alpes, France) (fonds d'archives)

1953-2000  

Les fonds du siège social proviennent de différents services: Direction générale (54 ml), Personnel (34 ml), Finances et Comptabilité (100 ml), Patrimoine (35 ml) et Affaires sociales (30 ml).

Les archives de la Direction générale concernent tous les secteurs de la vie administrative de l'Association et des établissements des années 1960 à nos jours ainsi que les relations avec les pouvoirs publics et d'autres organismes privés. Les archives du service Patrimoine sont constituées de dossiers relatifs à l'acquisition de terrains, à l'aménagement ou à la restructuration de foyers ou de logements sociaux en secteur diffus. Les archives du secteur Patrimoine donnent également de précieuses indications sur la vie des foyers et sur les résidents.Les Archives du Service du Personnel révèlent la diversité de profils des salariés d'Aralis (intervenants sociaux, chargés d'opérations immobilières, surveillants de foyer&). Elles sont constituées de dossiers de gestion, de fiches individuelles, de contrats de travail et de correspondance avec les instances représentatives du personnel.Les archives du service de l'action sociale témoignent des différents moyens mis en œuvre auprès de publics spécifiques afin de lutter contre les problèmes d'insertion et de logement: animations de loisirs, actions socioéducatives, suivi individualisé... Ces archives concernent aussi les relations avec les associations ou institutions partenaires, notamment au sein de l'UNAFO et dans le cadre de groupes de travail mis en place à l'échelle départementale ou régionale.

Les fonds conservés au Centre Dauphiné sont constitués, d'une part, par quelques archives administratives et documents du service animation du foyer (entreposés au sous-sol) et, d'autre part, des dossiers des usagers du Centre d'accueil, d'information et d'orientation des étrangers (conservés dans les bureaux du rez-de-chaussée). Le CAIO, créé en 1974 par convention entre la MTE et les pouvoirs publics, était chargé de l'accueil des étrangers dans le département. Outre ses missions de renseignements et de médiation, le CAIO assure aujourd'hui la constitution et le suivi des dossiers de retraite des travailleurs étrangers (dossiers archivés par numéro d'ordre dans des meubles à classeurs suspendus).

Association Tamazgha (fonds d'archives)

[1990]-2008  

Au sein de Tamazgha, quelques tentatives de classement et d'inventaire (vers 1997-1998) des archives se sont succédées mais sont restées vaines ou isolées. Le répertoire méthodique présenté, ici, est le résultat d'un classement intellectuel des articles élaboré à partir du récolement effectué dans les locaux de Tamazgha. Il présente, selon un plan de classement théorique, une description sommaire des articles avec pour dates extrêmes des valeurs indicatives. Enfin, même si, depuis sa création, l'association a pu conserver l'ensemble de ses archives a priori sans perte, sans élimination sauvage, sans accident de type incendie ou inondation, il faut signaler que la description du fonds s'avère pour le moins lacunaire étant donné qu'une partie des archives n'a pu être récolée. L'instrument de recherche reste donc à compléter.

Les archives décrites, ici, peuvent se décomposer en trois grands ensembles. Une première partie regroupe l'ensemble des documents ayant trait à l'organisation de l'association dans sa structure, son administration et son fonctionnement. Les documents issus de l'administration sont d'ailleurs sous-représentés ; ils doivent être en majorité conservés chez les membres : comptes rendus d'AG - une par an, élective tous les 2 ans - notes manuscrites ou comptes-rendus informels des réunions du CA et du bureau et, plus récemment, les enregistrements audio des réunions.

Une seconde partie comprend les documents intéressant plus particulièrement les activités associatives, de Tamazgha soit qu'elle organise, seule ou en partenariat, soit auxquelles elle participe. En outre, les niveaux d'intervention peuvent être d'ordre local, national ou international. Certaines actions de soutien peuvent ne pas être représentées par les archives, par exemple : l'envoi de masques, chaque année, pour encourager et développer la tenue d'un carnaval... Il est à noter que Tamazgha conserve, en partie, les archives du Congrès Mondial Amazighe

Site Internet du CMA : http://www.congres-mondial-amazigh.org/

. Cette particularité s'explique par le fait qu'elle est à l'origine de la création de cet organisme.

Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) est une organisation internationale non gouvernementale (ONG) regroupant des associations socioculturelles et de développement amazighes aussi bien de Tamazgha (Afrique du Nord) que de la diaspora.

Le CMA a pour mission de porter la revendication amazighe au niveau international en informant et en sensibilisant l'opinion publique internationale, les peuples, les États démocratiques et les ONG œuvrant dans le domaine des droits de l'homme, et en interpellant les organisations internationales officielles telles que l'ONU, l'Union Européenne, le Conseil de l'Europe et l'Union Africaine.

Le CMA s'est également donné le rôle de coordonner et soutenir les actions et projets des organisations de la société civile et des militants œuvrant sur le terrain, dans le domaine de la défense et la promotion des droits des citoyens amazighs.

Le Congrès Mondial Amazigh est né de la volonté des Imazighen (Berbères) de se doter d'une structure de coordination et de représentation à l'échelle internationale, indépendante des États et des partis politiques.

Cette idée a été concrétisée au début du mois de septembre 1995 à St-Rome de Dolan (France) lors d'un pré-congrès qui a réuni une centaine de délégués d'associations amazighes, venus des pays de Tamazgha (Afrique du Nord), d'Europe et d'Amérique. Cette rencontre historique a donné naissance à une organisation internationale appelée Congrès Mondial Amazigh (CMA) dont le siège se trouve à Paris (France).

En 1999, deux groupes se disputent au sein du CMA. La Justice intervient pour reconnaître l'une des parties apte à représenter le CMA. La scission entérinée, Tamazgha, à l'origine du CMA, s'en retire définitivement.

Par ailleurs, et en complément du reste, Tamazgha s'implique aussi dans les activités de publication : une revue publiée (env. 30-36 pages), un bulletin d'information : 4 titres se sont succédés (mais n'ont jamais co-existé) à des rythmes irréguliers, selon l'actualité et surtout la disponibilité des bénévoles, des communiqués et, enfin, des rapports : un certain nombre de rapports sont rédigés dans le cadre de la participation de Tamazgha aux comités de l'ONU sur les Droits économiques et socio-culturels et l'élimination des discriminations racistes. Il s'agit de contre-rapports à ceux des États ; par exemple, le rapport sur la question berbère en Algérie (CMA).

En dernier lieu, il faut signaler la proportion importante de documentation comprise dans le fonds. Elle résulte, notamment, des échanges et relations entretenus avec les autres mouvements ou organismes. Outre la documentation «classique» reçue (communiqué, tract, revue, plaquette, publicité, ouvrage....), il est à noter la présence d'une collection quasi-complète de la revue de l'Académie berbère, association culturelle créée en 1966 autour de la personne de Mohand-Aârav Bessaoud, par de jeunes berbères des Kabyles pour la plupart, des intellectuels, des artistes et des journalistes, tous soucieux de remettre le tifinagh en usage. Rebaptisée Agraw Imaziyen («Assemblée berbère») en 1967, elle est finalement dissoute en 1978. L'Académie berbère proposa un alphabet standard sur la base des tifinagh diffusés au Maroc et en Algérie chez les Kabyles, les Touaregs et les Rifains dans le but de faire revivre une écriture vieille de plusieurs millénaires, et de transcrire l'ensemble des dialectes berbères. Périodiquement, et souvent en tifinagh, elle publiait la revue Imazighen.

Pour clore cette brève présentation du fonds, il faut encore mentionner la présence de nombreux supports particuliers, à savoir les documents audiovisuels (cassettes audio et vidéo, fichiers numériques, mp3, etc.), les fichiers informatiques, les produits de communication du type autocollants et affiches, les tissus et banderoles, etc. A titre d'exemple, on peut mentionner ici les caractéristiques du drapeau berbère. Emblème des Berbères, le premier drapeau est présenté dans les années 1970 par l'Académie berbère, déjà présentée ci-dessus. En 1998, Tamazgha et le CMA officialisent le drapeau à Tafira dans les Iles Canaries, autrefois peuplées par un ancien peuple berbère, les Guanches.

Le drapeau est composé de trois bandes horizontales (bleu, vert, jaune) de même largeur et de la lettre Z (aza en tifinagh) en rouge. Chaque couleur renvoie à un élément du Tamazgha, territoire correspondant à l'Afrique du Nord où vivent les Berbères : le bleu représente la mer Méditerranée et l'océan Atlantique ; le vert représente la nature et les montagnes verdoyantes, le jaune représente le sable du désert du Sahara. La lettre Z de l'alphabet tifinagh (le aza ou yaz) représente l'«homme libre» (amazigh en berbère et imazighen au pluriel) nom que se donnent les Berbères. Il est en rouge, couleur de la vie mais aussi couleur de la résistance. Le drapeau berbère symbolise donc le peuple amazigh vivant en harmonie avec sa terre, le Tamazgha.

Casa de España de Vitry et du Val-de-Marne (collection numérisée d'affiches)

sd-2007  

Les affiches, collectées lors du travail de Génériques sur les archives de l'association en 2007, annoncent les spectacles folkloriques, les chorales, les séances de cinéma espagnol, les concerts d'artistes ibériques, etc., qui rythment la vie de l'association. La Casa de España propose également des cours de guitare, de danse et de langue espagnole. Les affiches témoignent de la forte implantation de l'association dans la localité de Vitry-sur-Seine, au contact de plusieurs autres associations espagnoles locales comme l'APFEEF d'Athis-Mons/Paray ou celle d'Ivry-sur-Seine, la Amistad franco-española de Vigneux, l'ASCE d'Ivry-sur-Seine, etc. Ensemble, elles co-organisent la quinzaine culturelle espagnole de Vitry-sur-Seine.</p><p>Les activités de la Casa de España peuvent être ponctuellement soutenu par le gouvernement espagnol ou des communautés autonomes.