Toutes les ressources PERSO 6 525 résultats (8ms)

At Tahir. / Union nationale des forces populaires (UNFP) section des étudiants de Paris. Paris1963

 

Ce titre fait écho au programme politique de l'UNFP dont les principaux axes sont notamment la défense de l'indépendance du pays, la nationalisation des secteurs économiques vitaux et l'instauration d'une démocratie. Ce titre dénonce ainsi la main mise du pouvoir marocain sur le pays ainsi que ses pratiques anti-démocratiques.

Son huitième numéro rend compte des résultats des élections de 1963, dénonce les anomalies du scrutin et donne la liste des élus issus de son parti.

/medias/customer_28/affiches/FRGNQ_A_4951_jpg_/0_0.jpg
1 média

Beau comme des centres de rétention qui flambent. 2008

4951 , 2008  

Beau comme des centres de rétention qui flambent. Solidarité active avec les sans-papiers accusés de l'incendie de Vincennes. Le 22 juin 2008, les deux bâtiments du centre de rétention de Vincennes (Paris) sont cramés. Après des mois de tension et d'affrontements, comme au Mesnil-Amelot et ailleurs, des sans-papiers y ont réalisé la seule réforme possible des prisons : leur réduction en cendres. En Angleterre, comme en Belgique ou en Italie (incendie du centre I27bis de Bruxelles le 24 août 2008 et de celui de Lampedusa le 18 février 2009), des émeutes viennent aussi régulièrement troubler le bon ordre de ces camps de la démocratie marchande. Les centres de rétention ne sont qu'un des maillons de cette société carcérale. D'un système qui voudrait tous nous voir soumis ou résignés pour que les puissants continuent de s'enrichir sur la misère, les désastres écologiques ou la guerre. La question des prisons est donc d'abord celle du monde qui les produit : il n'existe pas d'enfermement décent, comme il n' y a pas de capitalisme à visage humain. Face aux contrôles et aux rafles de sans-papiers dans les rues et les transports, face au racket spéculatif des tauliers, contre l'exploitation qui nous tue à la tâche, il est temps que la peur change de camp. Huit sans papiers sont accusés de l'incendie du centre de rétention de Vincennes et vont bientôt passer en procès. Peu importe qu'ils soient coupables ou innocents : ce sont des otages destinés à effrayer tous ceux qui décident de relever la tête et de renvoyer à la gueule de l'Etat un peu de la violence qu'il nous fait subir au quotidien. Ce qui est sûr, c'est que l'enfermement est une raison suffisante en soi pour se rebeller contre les geôliers et leurs murs barbelés. Ce qui est certain, c'est que tout individu qui a encore le goût de la liberté et la rage au coeur ne peut que se reconnaître dans ces révoltes dévastatrices. Et comme la machine à expulser n'est pas abstraite mais s'incarne dans des hommes et des structures, chacun pourra trouver matière à exprimer sa solidarité de la façon la plus adéquate. Des partis de gauche comme de droite aux compagnies aériennes qui déportent comme Air France, des constructeurs de camps comme Bouygues et eiffage à leurs cogestionnaires comme la Croix-Rouge, des balances comme la BNP aux contrôleurs des sociétés de transport, les rouages se trouvent à chaque coin de rue. Sabotons la machine à expulser !

Contexte :
Immigration > Campagnes militantes et citoyennes > Violences policières et répression > 2000-2009