Argentine.1978
A bas la junte argentine !
A bas la junte argentine !
Argentine, France. Un peuple solidaire, un peuple qui résiste. [...]
Son enfance en Argentine. Né en 1949, il quitte l'Argentine en 1980.
Argentine, la terreur est au pouvoir. Soutenons la lutte du peuple argentin. Parti socialiste, mouvement de la jeunesse socialiste.
Emission littéraire quotidienne de fin de soirée, aux alentours de minuit. Le présentateur reçoit différents auteurs, venus présenter leurs ouvrages pour des entretiens d'une durée pouvant aller d'une demi-heure à cinquante minutes. Chaque émission est ponctuée de lectures d'extraits des ouvrages présentés. Pour la problématique de l'immigration, l'émission reçoit plusieurs invités tels l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, qui a fui le régime guinéen d'Ahmed Sékou Touré et effectué ses études en France (1986) ; Catherine Quiminal, anthropologue, sociologue, auteur de Gens d'ici, gens d'ailleurs sur l'histoire de l'immigration africaine en France (1991) ; Simon Nizard, éducateur, présent pour Les mains de Fatma (2003), Santiago Amigorena, cinéaste et écrivain argentin, auteur de 1978 (2009) ou encore Shumona Sinha, née en Inde et auteur de Assommons les pauvres (2011). Les écrivains étrangers invités ont tous pris la décision de rédiger en langue française.
Hugo Guerra raconte la réputation des Argentins en Espagne exilés après le coup d'Etat. Il raconte l'image qu'il se faisait de la France. Il arrive en France le 4 avril 1980 après un passage par l'Espagne. Il est engagé comme percussionniste dans une troupe de musiciens chiliens pendant deux ans. Il explique sa situation administrative et les démarches effectuées pour obtenir une carte de séjour. Il parle de l'accueil méprisant à la préfecture. Il raconte son apprentissage de la langue française et son engagement politique et syndical, nécessaire "pour se sentir chez lui".
Hugo Guerra raconte les conditions de création de l'Office des migrants de Champigny-sur-Marne en 1983-1984, les objectifs posés au départ: accueillir toutes les personnes migrantes et pas uniquement étrangères pour les soutenir dans leurs démarches administratives.
Hasta la victoria siempre ! Mouvement de la gauche révolutionnaire (Chili), MLN. Turamaros (Uruguay), armée de liberation natinale (Bolivie), EPR (Argentine).
Principaux sujets évoqués
Le contexte familial et engagements de ses parentsVie à Buneos-AiresL'engagement de son père en faveur du dialogue œcuménique et des défavorisésLe contexte politique en ArgentineDépart de l'Argentine et Arrivée à StrasbourgSa participation aux événements de mai 68La vie à Nanterre : contact avec les bidonvilles, les cités de transit, les immigrésSon travail en faveur des familles immigrées à la maison de la Cimade à Nanterre, la Maison Peinteles Comités Palestine à NanterreSolidarité : sa rencontre avec Henri Curiel, son travail au sein de l'organisationL'arrestation de Henri Curiel en 1976 puis son assassinat en 1978Son arrestation par la police en 1980 et son incarcérationSituation aujourd'hui, les difficultés de l'engagement, l'évolution du militantisme.Temps forts de l'entretien
Le militantisme, une tradition familiale ; la Maison Peinte à Nanterre ; les Comités Palestine ; Solidarité
Apports ou intérêt historique de l'entretien
Le parcours engagé d'une artiste dans la continuité d'un engagement familial contre la dictature ; son engagement pour les immigrés, avec l'art comme moyen de mobilisation, et pour les mouvements de libération nationale en Amérique latine ; le fonctionnement de l'organisation Solidarité.
Après avoir précisé ses origines argentines et son métier d'origine, Oscar Ostanzo raconte les conditions de son arrivée en France en 1977 et son parcours professionnel, y compris celui effectué à l'association FTDA, jusqu'à son recrutement au centre en juin 1993.
Il explique qu'il y a occupé différents postes, notamment en tant que référent auprès des enfants et chargé de soutien scolaire.
Il confie qu'il a mal vécu les trois mois passé au CAOMIDA en 1999, ce qui a motivé son retour au centre, où il a continué a exercer jusqu'en 2002.
Il livre par ailleurs ses souvenirs de la grève de 2000 et l'analyse qu'il en fait.
Né en 1949 en Argentine, il raconte son arrivée en France, et les trois postes occupés à la ville de Champigny-sur-Marne : la création de l'office municipal des migrants en 1984, la gestion de l'annexe de la mairie à Champigny-sur-Marne puis comme coordinateur social. Il travaille depuis juillet 2008 au service Proj'aide du Conseil général du Val-de-Marne.