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Françoise Landemard, officier de protection dans la division Europe de l'OFPRA de 1984 à 2008 : épreuves de tournage (2009).
Née en 1943, elle apprend le russe et le serbo-croate à l'Inalco. Après avoir suivi son mari en Afrique, elle rentre en France en 1983 et est recrutée à l'Ofpra dans la section yougoslave de la division Europe. Recrutée à l'origine pour les délégations régionales qui ne verront pas le jour, elle traite ensuite les demandes algériennes, turques, serbes, albanaises.

Bucarest au XIXe siècle : une vraie capitale nationale, un mélange ethnique fabriqué ou une société établie ?
« Des données démographiques et ethnographiques sur la Roumanie du XIXe siècle peignent le tableau d'une situation urbaine caractérisée par un taux élevé de diversité ethnique et culturelle, surtout à Bucarest, la capitale du nouvel État roumain, à la suite de plusieurs siècles de longues vagues de migrations réparties à travers l'Est et le Sud-Est du continent européen. La panoplie des ethnies s'entrecroisant à Bucarest durant le XVIIIe et le XIXe siècle contient un grand nombre d'individus en provenance des Balkans (représentant la proportion la plus saisissable d'immigrants- Grecs, Bulgares, Albanais, Turcs), suivis de près par des Ukrainiens, Russes, Tatars, Arméniens et Juifs et, à partir de 1830, des Allemands, Italiens, Français, Anglais, Polonais. (&) On se propose donc d'illustrer comment le problème de la richesse du patrimoine immigrant urbain de la capitale roumaine du XIXe siècle a été au cœur du projet de construction sociale et politique de l'époque. »
Extrait du texte de Anca Pop