Toutes les ressources Asie 33 résultats (3ms)
Asie/extrême-orient.
Chroniques sur les Arméniens d'Alfortville sur la radio Ask : enregistrement sonore (1983-1984).
Nuits magnétiques
Séries de documentaires ou documentaires diffusés quotidiennement en fin de soirée. Ces documentaires abordent divers aspects de la société en France et à l'étranger et offrent plusieurs témoignages. Pour l'immigration, on trouve des sujets sur le quartier de la Goutte d'Or à Paris (1979), les communautés asiatiques du sud-est de la France (1989) ou encore sur comment devenir français en 1993.
Suzanne Adjemian-Prudhomme, secrétaire de la section arménienne de l'OFPRA, en exercice de 1952 à 1987 : épreuves de tournage (2009).
Claudette Mahé, médecin pneumologue, intervenant au centre de 1979 à 2008.
Après avoir précisé son parcours professionnel, Claudette Mahé raconte son arrivée au centre en 1979 et la prise en charge de ses vacations mensuelles.
Elle explique que la création du CADA en 1991 a nécessité plus de besoins en médecine généraliste qu'en spécialité pneumologie. Elle différencie les pathologies et les besoins sanitaires des réfugiés du Sud Est asiatique de celles des populations suivantes.
Elle détaille les conséquences négatives de la création de la CMU en 1999 (couverture médicale universelle) sur la prise en charge des réfugiés et demandeurs d'asile.
Elle rend compte de la faiblesse actuelle des effectifs du personnel médical (2 médecins, pas de pédiatre, pas d'infirmier, 1 seule vacation mensuelle en pneumologie) et se pose la question du bien-fondé de la poursuite de son activité au centre.
Fête du Têt à Arcueil : montage (1994).
Fête du nouvel an vietnamien à Arcueil en février 1994. Interview de M. Gaston Doiselet, coprésident de l'association (ASAH) Solidarité Arcueil Ho-chi-Minh ville (Saïgon). Il parle de l'importance donnée à cette fête et des relations avec les Vietnamiens d'Arcueil retournés au Vietnâm. Vues du repas de fête. La chanteuse vietnamienne Hoang Lan chante et est interviewée sur sa vie et le chant traditionel de la fête du Têt. Vue du spectacle, interview de mademoiselle Hai Phuong, cythariste sur la fête du Têt. M. Dang Lan joue du dan bau, une cythare monocorde. Pendant un chant, vue de la danse du Dragon dans la rue et de personnes dansant avec des drapeaux.
Khanh Hoi Nguyen, témoignage sur son parcours de migrant : enregistrement filmé (2009).
Né en 1931 à Saigon, il arrive en France en 1948 à l'âge de 17 ans. Accueilli par son oncle, interprète dans l'armée. Il assiste à des réunions politiques avec des Vietnamiens trotskistes rue Grégoire de Tours et donne des cours de soutien en mathématiques aux ONS (ouvriers non spécialisés) fréquentant le lieu. Il raconte le sort des ONS venus du Vietnam réquisitionnés par le gouvernement français pour remplacer les ouvriers partis au front. En 1949, après le baccalauréat, il s'inscrit à l'école de radio télévision ORT à Montreuil. Il suit des cours d'économie au conservatoire national des arts et métiers puis en 1952, l'école nationale d'aviation civile à Orly. Il fait toute sa carrière de 1962 à 1991 à IBM.
Asma Ashraf, directrice de l'association des femmes-relais médiatrices interculturelles de Champigny-sur-Marne depuis 1999 : entretien filmé (2012).
Née au Pakistan en 1974, arrivée en France en 1977. Elle créé avec 14 autres femmes en 1997 l'association des femmes-relais médiatrices interculturelles de champigny-sur-Marne dans le quartier du Bois l'Abbé. Emploi jeune en 1999, elle dirige l'association depuis cette date.
Asie et Amérique
Mouvements pour la paix et la défense des droits de l'homme en Afghanistan, en Chine, aux États-Unis, au Mexique et au Nicaragua.
Asma Ashraf, première partie.
Asma Ashraf évoque son enfance, sa famille. Elle raconte son arrivée en 1977 en France âgée de 3 ans, le parcours de ses parents, sa scolarité au Bois l'abbé à Champigny-sur-Marne, l'éducation pakistanaise à la maison, française à l'école. Elle raconte ses voyages au Pakistan, le mariage arrangé en 1991, l'arrivée de ses enfants. Elle parle des circonstances de la création de l'association des femmes-relais.
Thu lê Ngo, témoignage sur son parcours de migrante : enregistrements filmé et sonore (2009-2010).
Madame Ngo naît en 1924 à Dalat dans l'Annam, protectorat français. Elle reçoit un enseignement dans un établissement vietnamien à Hué, capitale royale, puis dans un lycée français à Dalat. Ses parents décèdent en 1947 et 1948 au moment de l'exode. Elle quitte le Vietnam en 1948 pour la France.
Chroniques des Arméniens d'Alfortville : épreuves de tournage (1988-1989).
Interview d'Arméniens qui racontent le génocide en 1915, leur fuite, leur arrivée en France, les conditions de vie et de travail.
Dominique Bordin, période 2005 - 2008.
Dominique Bordin analyse les aspects positifs de la mixité filles-garçons dans le centre.
Il note cependant les effets des différences culturelles sur les rapports entre jeunes et avec les éducatrices.
Il mentionne les disparitions suspectes et les risques par rapport aux réseaux de prostitution auxquels il a fallu faire face en 2001 ainsi que la tentative d'attaque du CAOMIDA la même année par des jeunes du quartier.
Il justifie la nécessité d'avoir mis en place en 2002 la supervision psychologique de l'équipe.
Il explique l'afflux de mineurs afghans depuis fin 2005 du fait de la fermeture de Sangatte.
Il raconte comment les CADA en 2005 ont été retirés des CHRS (centres d'hébergement et de réinsertion sociale) et exprime son inquiétude par rapport à l'ouverture, à la concurrence privée, du secteur de l'accueil des demandeurs d'asile.
Il juge nécessaire d'être vigilant dans les relations avec le récent ministère de l'Immigration et de l'identité nationale .
Il raconte le Baptême républicain pour le centre qui devient centre Stéphane Hessel en avril 2008, et évoque la prochaine célébration des 10 ans du CAOMIDA et des 20 ans de la convention internationale des droits de l'enfant.
Jean-Claude Kebadjan, témoignage sur l'immigration arménienne : enregistrement sonore (1993).
Directeur du Centre de Recherche sur la Diaspora Arménienne (CDRA), le témoin fait un survol assez vague sur les distinctions de l'identité arménienne : une "histoire" fragile, faisant une comparaison "Juifs-Arméniens", parlant de la religion (branche chrétienne) et la langue militante (mais non parlée en France). Puis l'entretien se termine au sujet du travail du témoin et des contacts pour le Centre de recherche sur la diaspora arménienne.