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L'Afrique des banlieues

dimanche 03 septembre 1967  

Ce documentaire d'une heure s'intéresse aux travailleurs immigrés africains venus en France dans les années 1960 pour trouver du travail et qui se retrouvent au chômage et dans des logements insalubres de banlieue, victimes de comportements racistes. On les voit Suvrer pour retrouver l'atmosphère de leurs pays en se rassemblant pour communier ensemble, notamment lors de la fête du 14-Juillet où ils investissent les rues de Montreuil en chantant et dansant.

Un Samedi à la Goutte d'Or

lundi 29 mai 1978  

Il s'agit d'un documentaire de quarante minutes sur le quotidien du quartier de la Goutte d'Or à Paris, dans le 18e arrondissement. Ce quartier accueille une importante population immigrée, essentiellement africaine et maghrébine. Le documentariste montre d'abord l'atmosphère de ce quartier avant de s'intéresser plus précisément aux travailleurs immigrés et à la solidarité qui existe entre eux pour faire face aux rigueurs de l'émigration.

Antipodes

1984-1999  

Magazine littéraire bi-mensuel produit par Madeleine Mukamabano et qui présente des ouvrages d'auteurs étrangers résidants en France ou ayant des liens particuliers avec la France. Des débats entre invités sont organisés, en alternance avec des lectures et la diffusion d'extraits musicaux. Dans cette multitude d'émissions, on peut retenir celle sur la littérature noire avec le livre de Tierno Monénembo Un rêve utile (Paris, Seuil, 1991) qui raconte l'histoire d'un étudiant africain à Lyon et qui se retrouve à donner des cours d'alphabétisation à des travailleurs immigrés africains (1991) ; il y a également cette émission sur l'exil et l'enfance qui réunit dix-sept écrivains étrangers comme Nancy Huston, Leïla Sebbar ou Morgan Sportes (1993). Ils se sont rencontrés en France et sont les auteurs d'un livre collectif intitulé Une enfance d'ailleurs (Paris, J'ai Lu) dans lequel ils reviennent sur leur enfance dans leur pays d'origine.

Saliou Dia, deuxième partie, l'enfance au Sénégal.

1AV 510 , 2012 - 2012  

Il raconte l'enseignement à l'école française, les compétitions entre école coranique et école française. Il parle de l'organisation administrative à la sous-préfecture, Kanel. A 8 ans, quand l'indépendance est déclarée, il se souvient des messages à la radio et le premier gouvernement progressiste qui a mis en place des coopératives agricoles. Il reste au village jusqu'au certificat d'études en 1967. Il passe 4 ans au collège de Matam, à 27 km de son village. En 1972, il rejoint son père à Dakar et travaille comme commis d'administration de la faculté de médecine jusqu'en 1979. Installé à la médina. Il y raconte le système de la caisse de solidarité prenant en charge les problèmes des villageois, la cotisation versée par les travailleurs. En 1975, il créé sa propre association des jeunes de Sinthiane à Dakar et fait également le lien entre son village et l'union générale des travailleurs sénégalais en France, créée en 1961 par un oncle Sali Nongo. En 1979, il accompagne une délégation du service universitaire canadien d'outre-mer, pour des projets de développement villageois. Au retour de cette mission, il écrit à la diaspora pour décrire la paupérisation de la région et proposer un travail commun entre villages. Il créé une association pour le développement des villages (ADV) pour sensibiliser les villages. Il raconte les grandes sécheresses à la fin des années 1960, l'absence de réponse de l'Etat, les villages constituant des caisses pour subvenir aux besoins de la région. Il parle de la perversion du système, les villages entretenus par les migrants endettés qui ne montraient pas la face cachée de l'émigration. Il parle du mythe du migrant qui ne parle jamais de la vie en France. Il raconte des anecdotes sur les migrants arrivant au village depuis Dakar. Les pouvoirs de décision ont glissé avec le pouvoir économique des migrants, du village, à Dakar puis en France. Il rencontreà Dakar, Roland Colin qui enseigne au collège coopératif de Paris, et lui propose de venir étudier en France. En 1979, il arrive en France. Il parle de son oncle Sali Nongo.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Mariages mixtes.

26 , 1989-1992  

- (apartheid) (1985), coutume (1980-1981).

- (enlèvements d'enfants, divorces) (1983-1989).

- (généralités, législation, statistiques) (1971-1988).

- (nationalité, état-civil, naturalisation, mariage blanc (1980-1987).

- (religion-judaïsme, islam, christianisme) (1968-1986).

- (Maghreb, Europe, Afrique, Extrême-Orient, Pays de l'Est) (1979-1988).

Contexte :
Pratiques culturelles > Sphères privées

Sofia Yacharel, officier de protection à la division Afrique de l'OFPRA, en exercice depuis 1973 : épreuves de tournage (2009).

1AV 341-342, 347 , 2009 - 2009  
Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le personnel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) > Entretiens réalisés auprès du personnel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) à Fontenay-sous-Bois : enregistrements filmés et sonores. > Officiers de protection et chefs de section
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1 média

Frantz Fanon / Groupe Jonction.1981

4912 , 1981  

Frantz Fanon (1924-1961). Intellectuel de type nouveau, combattant du tiers-monde dévoué à la cause africaine. [ En tant qu'homme, je m'engage à affronter... celle de la justice et celle de la liberté] (extrais des ouvrages de Fanon : Peau-noire-Masques blancs, L'AN V de la révolution algérienne, Les Damnés de la terre, Pour la révolution africaine). [Son style incendiaire ... Par exemple] (extrait de Jonction, n°3, décembre 1981).

Contexte :
Libérations politiques > Afrique

Saliou Dia, sixième partie. Le retour au pays en 1993 pour mettre en place le projet à Asre et le projet d'adduction d'eau inter-villages au Sénégal dans les années 1990.

1AV 516 , 2012 - 2012  

La réalisation du projet Asre en 1993 pour les personnes souhaitant faire un retour au pays et mettre en place des projets. Il montre le plan imaginé du village d'Asre (les habitations, les équipements : dispensaire, école, terrain de sport, salle des fêtes, maison des jeunes, maison des femmes, crèche, maison des anciens, mosquée...). 10 ans pour la réalisation, trouver le lieu (40km de Sinthiane), des études sur l'élevage, l'hydraulique, les démarches administratives, les recherches de partenaires. Il énumère les obstacles, les pesanteurs de l'élite africaine, les politiciens locaux, l'autorité locale. Il parle de la corruption généralisée, des menaces subies et l'échec du projet. Il est convoqué par le préfet pour arrêter le projet. Il avoue la vision idyllique de son village. Il revient sur 1979 quand son oncle crée une association inter-villages et les désillusions dans les projets non aboutis. Le projet d'adduction d'eau préparé en France pour 5 villages coincide avec son retour au pays. Il explique son implication et les actions.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Saliou Dia, première partie, l'enfance au Sénégal.

1AV 509 , 2012 - 2012  

Saliou Dia est né au Sénégal, au nord du pays, à Sinthiane en 1954. Il vit depuis plus de 10 ans à Champigny-sur-Marne. Son père fut tirailleur sénégalais pendant la Seconde guerre mondiale puis agriculteur à son retour, puis il a émigré au début des années 1950 à Dakar. Il parle de la culture sénégalaise et peu de communication entre génération. Il parle de son village pauvre et les paysans travaillaient davantage dans le bassin arachidien. Il parle des corvées et des impôts sous l'époque coloniale. Il passe sa jeunesse au village élevé avec ses frères et soeurs par son oncle et sa mère. Son père travaillait comme ouvrier à l'école de médecine de Dakar jusqu'en 1979. IL parle de l'émigration à Dakar en réseau, les villageois émigrent ensemble. Son père a créé en 1956 une association de solidarité du village à Dakar. Il parle de la vie au village, la structure familiale, la famille élargie, le droit d'aînesse, la valeur de la parole donnée. Il raconte les deux types d'école qu'il a fréquentée : l'école coranique, enseignement dispensé par son oncle marabout puis l'école française ouverte vers 1961. Cette école fut combattue par les marabouts. Il raconte son inscription, le rôle de l'instituteur originaire de Casamance-chrétien-, l'enseignement dispensé, l'interdiction de parler le peul à l'école.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).