Introduction : immigration maghrébine régionale, Peugeot et le FC Sochaux Montbéliard durant les trente glorieuses.
Antoine Mourat expose sa problématique et l'articulation de son intervention.
Antoine Mourat expose sa problématique et l'articulation de son intervention.
« Les acteurs de la guerre d'Algérie s'insèrent aujourd'hui pleinement dans la mémoire collective et s'inscrivent dans une démarche patrimoniale. Ainsi appelés, pieds-noirs, anciens membres de l'OAS, descendants issus de l'immigration algérienne s'évertuent à formaliser leurs lieux de mémoire. Néanmoins, ces « accélérations des mémoires algériennes » aboutissent parfois à des situations passionnelles voire conflictuelles entre Etat, associations, forces politiques et universitaires. Très logiquement, le groupe social « harkis » - formé en France par la minorité d'anciens supplétifs et de membres de leurs familles qui s'y sont réfugiés - participe aussi à ce processus de patrimonialisation. »
Extrait du texte d'Abderahmen Moumen
Naïma Yahi revient sur la tournée de l'équipe du FLN et sur le devenir de cette équipe après 1962.
Alec Hargreaves s'intéresse au second regard que l'on retrouve dans Le Thé au harem d'Archimède ou dans Indigènes. Dans ce dernier film, le réalisateur souligne la nécessité d'accorder aux Maghrébins leur juste place dans la société française. Il s'agit du regard d'une génération qui cherche la reconnaissance. Ce regard est en dialogue avec le regard dominateur que l'on retrouve dans Vénus Noire.
Qu'est-ce que le patrimoine ? Un « stock d'éléments matériels et immatériels accumulé pendant des siècles par des migrants ? La constitution de ce « stock » s'est-elle arrêtée ou est-il en perpétuel conception ?
Une sociologue intervient sur l'initiative de faire une collecte sans réellement savoir pourquoi. (question pour Danielle Benazzouz et Laurence Bourgade)
Quelle communication est faite de ces témoignages ? (question pour Danielle Benazzouz et Laurence Bourgade)
Daniel Gordon intervient pour évoquer son expérience des archives orales.
Françoise Berretrot intervient pour également parler des archives orales.
Quels publics avez-vous identifiés pour l'exposition du musée de Bretagne ? (question pour Françoise Berretrot)
Prenez-vous en compte dans les archives tout ce qui concerne les sites internet, des données qui bougent beaucoup ? Cette nouvelle technologie influe-t-elle sur les archives papiers ? (question pour Thierry Guilpin)
Exposition Migrations : mettre en rapport migration et immigration est une riche idée, avez-vous d'autres exemples de ce type d'approche ? (question pour Françoise Berretrot)
Les archives des trois associations dont vous parlez sont-ils des dons ? (pour Thierry Guilpin)
Avez-vous une relation trans-nationales avec des pays d'émigrations et d'immigration ? A qui s'adressait si l'on veut effectuer un don, à Génériques ou aux Archives nationales ? (pour Thierry Guilpin)
Intervention sur la différence entre un don et un dépôt.
Avez-vous recueillis des objets ou des témoignages d'associations ou de migrants de l'intérieur, de bretons venus par exemple à Paris ? (question à Françoise Berretrot)
Cette exposition est-elle conçue pour être itinérante ? (question à Françoise Berretrot).