Toutes les ressources 64 246 résultats (5ms)

Saliou Dia, sixième partie. Le retour au pays en 1993 pour mettre en place le projet à Asre et le projet d'adduction d'eau inter-villages au Sénégal dans les années 1990.

1AV 516 , 2012 - 2012  

La réalisation du projet Asre en 1993 pour les personnes souhaitant faire un retour au pays et mettre en place des projets. Il montre le plan imaginé du village d'Asre (les habitations, les équipements : dispensaire, école, terrain de sport, salle des fêtes, maison des jeunes, maison des femmes, crèche, maison des anciens, mosquée...). 10 ans pour la réalisation, trouver le lieu (40km de Sinthiane), des études sur l'élevage, l'hydraulique, les démarches administratives, les recherches de partenaires. Il énumère les obstacles, les pesanteurs de l'élite africaine, les politiciens locaux, l'autorité locale. Il parle de la corruption généralisée, des menaces subies et l'échec du projet. Il est convoqué par le préfet pour arrêter le projet. Il avoue la vision idyllique de son village. Il revient sur 1979 quand son oncle crée une association inter-villages et les désillusions dans les projets non aboutis. Le projet d'adduction d'eau préparé en France pour 5 villages coincide avec son retour au pays. Il explique son implication et les actions.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).

Saliou Dia, première partie, l'enfance au Sénégal.

1AV 509 , 2012 - 2012  

Saliou Dia est né au Sénégal, au nord du pays, à Sinthiane en 1954. Il vit depuis plus de 10 ans à Champigny-sur-Marne. Son père fut tirailleur sénégalais pendant la Seconde guerre mondiale puis agriculteur à son retour, puis il a émigré au début des années 1950 à Dakar. Il parle de la culture sénégalaise et peu de communication entre génération. Il parle de son village pauvre et les paysans travaillaient davantage dans le bassin arachidien. Il parle des corvées et des impôts sous l'époque coloniale. Il passe sa jeunesse au village élevé avec ses frères et soeurs par son oncle et sa mère. Son père travaillait comme ouvrier à l'école de médecine de Dakar jusqu'en 1979. IL parle de l'émigration à Dakar en réseau, les villageois émigrent ensemble. Son père a créé en 1956 une association de solidarité du village à Dakar. Il parle de la vie au village, la structure familiale, la famille élargie, le droit d'aînesse, la valeur de la parole donnée. Il raconte les deux types d'école qu'il a fréquentée : l'école coranique, enseignement dispensé par son oncle marabout puis l'école française ouverte vers 1961. Cette école fut combattue par les marabouts. Il raconte son inscription, le rôle de l'instituteur originaire de Casamance-chrétien-, l'enseignement dispensé, l'interdiction de parler le peul à l'école.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Saliou Dia, habitant de Champigny-sur-marne, d'origine sénégalaise, entretien sur son parcours de migrant et de militant associatif : entretien filmé (2012).
/medias/customer_28/videos et audios/FRGNQ_V_001_003/FRGNQ_V_001_003_016_video_/FRGNQ_V_001_003_016_poster.jpg
1 média

Natalia Starostina - Russian émigrés, Nostalgia and the Rise of the Myth of the Belle Epoque in Twentieth-Century France

FRGNQ_V_001_003_016 , 2012  

« Suite à la révolution d'Octobre, de nombreux Russes ont immigré en France. Leur univers s'étant effondré avec l'ancien régime, les souvenirs de la Russie d'avant 1917 et la Belle Époque sont devenus des thèmes littéraires dominants chez les émigrés russes. Ma présentation analysera le discours nostalgique des travaux de la seconde génération d'émigrés russes, en particulier ceux de Romain Gary (1914-1980) et d'Elsa Triolet (1896-1970). »

Extrait du texte de Natalia Starostina

Contexte :
Immigration : patrimoine crée ou construit ? Ce qui se (dé)joue dans la patrimonialisation
/medias/customer_28/videos et audios/FRGNQ_V_001_003/FRGNQ_V_001_003_032_video_/FRGNQ_V_001_003_032_poster.jpg
1 média

Echanges avec la salle

FRGNQ_V_001_003_032 , 2012  

Une sociologue intervient sur l'initiative de faire une collecte sans réellement savoir pourquoi. (question pour Danielle Benazzouz et Laurence Bourgade)

Quelle communication est faite de ces témoignages ? (question pour Danielle Benazzouz et Laurence Bourgade)

Daniel Gordon intervient pour évoquer son expérience des archives orales.

Françoise Berretrot intervient pour également parler des archives orales.

Contexte :
Le patrimoine de l'immigration : quelles pratiques de transmission ? (II)
/medias/customer_28/videos et audios/FRGNQ_V_001_003/FRGNQ_V_001_003_024_video_/FRGNQ_V_001_003_024_poster.jpg
1 média

Milieux, traces, trajets : peut-on parler de mémoires et de patrimoine des commerçants étrangers ?

FRGNQ_V_001_003_024 , 2012  

« S'agissant des populations immigrées, il est un fait incontestable qu'il s'est opéré un tournant ces dernières années autour des enjeux de la mémoire et de l'histoire de l'immigration, en lien avec la maturité ou le renouvellement des générations d'immigrés et de la stratification sociale qui s'est opérée en son sein, constatable par l'élévation du niveau d'étude et par l'existence de couches appartenant aux classes moyennes salariées ou indépendantes.Des configurations mémorielles et partant patrimoniales se font jour  : sans préjuger de la coupure par trop formelle instituée entre le haut et le bas, l'on peut s'interroger sur les incidences de ces configurations plurielles sur les représentations sociales communément véhiculées sur l'immigration. »

Extrait du texte de Sabah Chaïb

Contexte :
Le patrimoine de l'immigration : quelles pratiques de transmission ? (I)
/medias/customer_28/videos et audios/FRGNQ_V_001_003/FRGNQ_V_001_003_029_video_/FRGNQ_V_001_003_029_poster.jpg
1 média

Les groupes de mémoires ouvrières et l'immigration : l'expérience du Centre d'animation et de recherche en histoire ouvrière et populaire (Belgique).

FRGNQ_V_001_003_029 , 2012  

« Depuis plus de 30 ans, le Carhop, Centre d'Animation et de Recherche en Histoire Ouvrière et Populaire, a pour principales missions de recueillir la mémoire ouvrière sous toutes ses formes (écrites, iconographiques, sonores, filmées), et de donner une dimension historique aux questions débattues aujourd'hui au sein du mouvement ouvrier. Reconnu comme association d'éducation permanente et Centre d'archives privées, le Carhop consacre ses activités à la recherche en histoire sociale, mais également à la sauvegarde et à la valorisation d'un patrimoine culturel et social inédit. Le troisième axe d'activités se concentre dans la formation en histoire sociale, dans une perspective d'éducation permanente. L'histoire de l'immigration fait partie des thématiques étudiées au Carhop. La conservation de fonds d'archives a permis à l'historienne Marie-Thérèse Coenen de consacrer une recherche sur l'évolution en Belgique des rapports entre syndicats et ouvriers. »

Extrait du texte de Florence Loriaux

Contexte :
Le patrimoine de l'immigration : quelles pratiques de transmission ? (II)

La construction d'un patrimoine juif Egyptien en France : enjeux et paradoxes

FRGNQ_V_001_003_011 , 2012  

« A partir de l'exemple de la communauté juive égyptienne, dispersée hors d'Égypte à la suite d'une succession d'événements politiques ayant secoué l'Égypte (1948, 1956, 1967) et dont une partie s'est installée en France, je souhaiterais aborder la manière dont cette dernière s'est rassemblée à la fin des années 1970, en s'appuyant sur des mouvements associatifs, autour d'un projet commun : sauvegarder les éléments d'un patrimoine juif égyptien dont il s'agissait de définir la spécificité, notamment par rapport aux patrimoines des autres diasporas juives; et écrire l'histoire des juifs d'Égypte en tenant compte de la complexité de l'identification au judaïsme et à l'Égypte. »

Extrait du texte de Michèle Baussant

Aïssata Camara, première partie. Le parcours personnel d'Aïssata Camara, originaire de Guinée-Conakry et venue en France dans le cadre du regroupement familial en 1978 à l'âge de 20 ans.

1AV 528 , 2012 - 2012  

Aïssata Camara raconte le milieu familial dans lequel elle a grandi. Mariée à 20 ans avec un cousin, elle rejoint la France dans le cadre du regroupement familial. Installés un an à Bordeaux puis à Saint-Maur-des-Fossés, elle fait une demande de logement social et emménage dans le quartier du Bois l'Abbé en 1981. Elle racontel'apprentissage du français, l'obtention de la carte de séjour et de la nationalité française. Elle décrit le quartier et sa rencontre avec l'association des femmes relais en 1999.

Contexte :
Entretiens réalisés par les Archives départementales > Le Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne > Aïssata Camara, fondatrice et présidente de l'association Oxyjeunes, membre des Femmes relais et élue de Champigny-sur-Marne : entretien filmé (2012).