Intervention de Mohammed Harbi
Mohammed Harbi revient sur l'engagement militant de Saïd Bouziri et aborde, par le prisme historique, les enjeux du traitement des archives issues des luttes pour les droits humains.
Mohammed Harbi revient sur l'engagement militant de Saïd Bouziri et aborde, par le prisme historique, les enjeux du traitement des archives issues des luttes pour les droits humains.
Graça Dos Santos conclue le colloque sur la pertinence du théâtre comme vecteur de prise de parole permettant un dialogue, un partage et une transmission de mémoire sur cette « double absence » évoquée par certains participants pour exprimer leur sentiment d'appartenance et de non-appartenance à deux pays différents.
Jeanne Le Gallic présente les intervenants de la première table ronde. Elle effectue ensuite une présentation synthétique du théâtre immigré dans les années 1970.
Évelyne Bouzzine présente les enjeux de la table ronde « Quelles associations et quels modes d'organisation ? ».
Frédéric Callens présente les enjeux de la table ronde « Intégration, inclusion, quels termes ? ».
Nadir Sidhoum présente les enjeux du colloque autour des problématiques « les archives privées de l'immigration, sources essentielles pour la démocratie », « comment archiver aujourd'hui ? » et « à travers les archives, comment faire sens pour les défis actuels ? ».
Le public réagit aux interventions de la table-ronde en interrogeant les intervenants sur les thématiques suivantes :
Conduite de la politique d'intégration par les pouvoirs publics ;Débat sur la notion de « méfiance » des pouvoirs publics envers le monde associatif ;Tendance du secteur associatif à se positionner en prestataire de services ;Discussion autour de la notion d'intégration.Fabienne Messica vient questionner les changements majeurs de la vie associative au sein de la Ligue des droits de l'Homme et les différents enjeux auxquels sont confrontées aujourd'hui les associations de terrain.
Graça Dos Santos présente le travail effectué par la compagnie Ca e La - « ca e la », comme une idée d'aller-retour, sans avoir d'endroit où pouvoir se fixer. La compagnie, fondée dans les années 1980, a évolué progressivement vers le théâtre corporel en utilisant le mime et le masque, pour abolir les problèmes de compréhension de langues. Elle se fait connaître notamment avec des pièces comme Le cul entre deux chaises et Sud express.
Dominique Dujardin questionne la notion de « modèle culturel français » en matière de relations entre monde associatif et pouvoirs publics. Il aborde également la question de l'évolution de la politique d'intégration, ayant glissé progressivement vers une politique de territoire.
Claudine Dussollier présente les enjeux de la table ronde « Une dynamique marquée par les évolutions institutionnelles ».
Françoise Blum aborde la question des enjeux liés à la numérisation des documents d'archives. Ce procédé permet une valorisation beaucoup plus large des documents (portails, expositions virtuelles) et favorise l'accessibilité. Il pose néanmoins des difficultés spécifiques liées notamment à la gestion des droits et à la conservation. Françoise Blum évoque également la nécessité de travailler sur l'archivage du nativement numérique en s'interrogeant notamment sur la variété des supports de communication existant (réseaux sociaux, applications, site web, chaînes vidéo...).
Patrick Simon effectue un retour historique sur les trente dernières années en matière d'intégration, en pointant les continuités et les ruptures à l'œuvre.
Ces trente dernières années, les pouvoirs publics ont-ils considérés les associations comme de véritables acteurs ? Françoise Dumont interroge la mise en concurrence des associations par le biais des appels d'offre. Elle évoque également les conséquences qu'ont les coupes budgétaires sur le fonctionnement des associations.
Thierry Benoît vient questionner le fonctionnement du Fonds d'action sociale (FAS) remplacé depuis 2014 par le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET) - et son rapport avec le secteur associatif.