Bernard Taglang, personnage emblématique du quartier, est un pilier de la vie associative de la Goutte d'Or. Plus précisément, il a été un des fondateurs et leader du Comité Logement qui, dès l'annonce du plan de réhabilitation du quartier, organisa les luttes collectives qui permirent de négocier le relogement des habitants dans le quartier, y compris celui des locataires d'hôtels meublés. Sur cette photographie réalisée pendant le cross de la Goutte d'Or, Bernard transmet l'histoire des anciens aux enfants du quartier.
Les « anciens », pour la plupart originaires du Maghreb, ont l'habitude de se retrouver au square Léon pour de longues parties de dames. Un espace, équipé de plusieurs tables où sont peints des damiers, est dédié à ce loisir.
Les premiers engagements de Geneviève Petauton remontent à 1966-1967, notamment sur la question du droit de visite dans les cités universitaires. Après avoir participé à un débat sur le droit de vote des immigrés en 1968 au festival d'Avignon, elle se mobilise pour l'accueil des étrangers, elle participe à des cours d'alphabétisation et s'intéresse plus précisément à la question de l'égalité des droits qui n'était pas partagée par tout le monde&
Le « Café Social », créé en 2003, a pour mission d'accueillir les personnes âgées, notamment les vieux migrants. Dans un espace de sociabilité, convivial et chaleureux, les animateurs du Café Social aident leurs adhérents dans leurs démarches administratives et assurent une veille sociale sur des situations humaines fragiles.
Le Café Social offre à ses adhérents un accueil quotidien, des activités, des animations culturelles, des sorties, des voyages de découverte.
« Les jardins partagés » sont des espaces de rencontres où, souvent dans la plus grande improvisation, peuvent se confronter les multiples imaginaires des visiteurs. La friche « La Goutte verte » en est un exemple : ici, s'expérimentent des cultures potagères urbaines et toutes sortes de produits tels que la « bière de la Goutte d'Or » et « Le miel de Barbès »… Dans un avenir proche, les jardins partagés vont disparaître car de nouvelles constructions, dédiées à du logement social, seront édifiées en place des actuelles friches.
Durant le mois du ramadan, mosquées et associations distribuent chaque soir des repas, permettant aux personnes isolées, aux familles en difficulté de partager la rupture du jeûne. Cette photographie a été réalisée sur la friche gérée par l'association « La Table ouverte », à l'angle des rues Myrha et Léon.
La religion sous le franquisme, la migration économique, les différentes étapes de l'intégration (par le travail, la langue, le sport, le syndicalisme), les missions confiées par le PCE clandestin, la nécessité de créer une association à Aubagne pour se réunir, mais aussi couvrir quelques-unes des activités du PCE clandestin au départ, l'intérêt des associations pour les émigrés espagnols.
Point de vu d'un enfant sur l'expérience de la prison du père pendant le franquisme migration, arrivée en France et conditions de travail, intégration à travers la langue, le travail et le mariage, engagement associatif depuis 1978, rôle des femmes dans l'associationnisme espagnol, histoire de l'achat des locaux du Centro Español FACEEF et activités de coordination entre les associations, question des subventions, médaille du mérite pour son engagement associatif.
Emigration de la mère et du père engagement des parents dans la solidarité active avec les réfugiés espagnols en France (activités clandestines pour aider les réfugiés), militantisme des parents au Cercle Català de Marseille et au Secours rouge, lieux de l'émigration espagnole à Marseille, engagement politique implication personnelle : problèmes avec la police française pour avoir aidé un Espagnol qui luttait contre Franco, implication associative, dénonciation du manque de prise de position de l'association quant à la vie politique, problème du racisme qui se reproduit, problème de la continuité générationnelle.
Le tabou politique au temps du franquisme le parcours migratoire d'une femme espagnole qui part un peu au hasard en France et qui s'y installe. Son intégration dans la société française tout en conservant ses « racines » espagnoles.
L'école républicaine en Espagne, engagement dans la guerre et la Révolution, la vie et la solidarité pendant la guerre armée en Espagne et implication pour diffuser des revues républicaines, migration pour fuir la répression, vie à Marseille dans les différents quartiers, engagement politique en France, histoire de longue durée du Cercle Català de Marseille dans ces différentes phases de 1918 à aujourd'hui, luttes de solidarité avec l'Espagne, question de la spécificité linguistico-culturelle de la Catalogne, association et engagement politique.
Dans ce témoignage, Blasi raconte de façon pudique le processus de sa migration au milieu des difficultés familiales, et l'évolution de sa vie en France, ses contacts avec la Misión Española, puis avec le Centro Español.
Principaux sujets évoqués :
Migration d'une jeune femme à la recherche de son père en France, stratégies d'épargne en vue du retour au pays, conditions de travail d'une employée de maison, apport de l'association dans sa vie.