Hogar de Los Españoles (fonds d'archives)

  • Date :

    1925-2007

  • Description physique :

    Nombre d'unités de niveau bas : 14

    Métrage linéaire : 2.00 ml

    Genre/Carac. phys. : Document d'archives

    Support : Photographies, tracts, disques vinyle, affiches, objets (collection de coupes de manifestations sportives, etc.)

  • Nature du contenu : iconographie ; archives sonores ; Recherche détaillée ; Archives associatives ou de collectifs
  • Langue :

    Langue du texte : français ; espagnol

  • Biographie ou histoire :

    Présentation du producteur

    par M. Antonio Casillas, président du Hogar

    Texte extrait de l'allocution de M. Antonio Casillas, président du Hogar de los Españoles au vernissage de l'exposition « Portraits de migrations, un siècle d'immigration espagnole en France » le 5 octobre 2007.

    En plein coeur de la « Petite Espagne »...

    C'est dans ce lieu hautement emblématique pour la communauté espagnole en France, en plein coeur de la « Petite Espagne » de la Plaine Saint-Denis, dont les origines remontent à la fin du XIXe siècle, que se trouvent les locaux associatifs du Hogar de los Españoles.

    En effet, dès les années 1860, de très jeunes immigrés espagnols sont recrutés dans deux grandes verreries du département de la Seine-Saint-Denis. Mais c'est au cours de la Première Guerre mondiale que des milliers d'espagnols viendront travailler dans les grandes usines métallurgiques et chimiques dont la production est alors destinée à l'effort de guerre. Les ouvriers firent face à d'importants problèmes de logement et à des conditions de travail éprouvantes.

    C'est dans ce contexte, qu'en 1913, l'aumônier Gabriel Palmer convainc le roi Alphonse XIII de l'envoyer à Paris pour y « étudier les oeuvres nécessaires pour améliorer les conditions de vie de nos compatriotes ». De cette mission et de son séjour à Paris va résulter la création du Patronage à la Plaine qui se fera exclusivement par des dons privés et sans aucun apport financier de l'État espagnol.

    Les frères clarétains seront chargés de l'encadrement des activités du Patronage qui sera composé d'une église, d'un théâtre et d'un dispensaire médical. Mais c'est sur l'initiative d'un groupe d'ouvriers espagnols que sera constitué, le 19 août 1926, le Hogar de los Españoles et qui prendra la forme de Société de Secours Mutuels, c'est-à-dire « un groupement à but non lucratif de personnes physiques menant une action de prévoyance, de solidarité et d'entraide dans le domaine social ». Le Hogar avait donc pour but de venir en aide aux ouvriers espagnols en difficulté.

    Ainsi, au fil des années 1920 et 1930, les familles viennent rejoindre les ouvriers et s'installent durablement en créant une véritable colonie espagnole que l'on surnommera « La Petite Espagne ».

    Cette colonie connaîtra de nouvelles vagues d'immigration tout au long des trente glorieuses. A la fin des années 1970, le Hogar acquit une véritable autonomie à l'égard des clarétains qui quittèrent alors les lieux. Dans les années 1980 et 1990, la mobilisation du Hogar, de la FACEEF et d'autres associations ont permis de conserver ce lieu qui risquait d'être vendu aux promoteurs immobiliers. Il faudra attendre 2002 pour que l'État espagnol renonce définitivement à la vente et s'engage à financer la construction d'un centre social pour personnes âgées par l'intermédiaire d'une nouvelle association, la Maison d'Espagne de la région parisienne, créée expressément pour cela.

    Aujourd'hui, l'association traverse une nouvelle étape : de nombreux problèmes subsistent, dus en partie aux problématiques propres du vieillissement de la communauté espagnole. Plus que jamais, celle-ci a besoin d'aide, d'écoute, de participation, d'être connue et reconnue comme acteur de son propre passé et de son propre devenir. El Hogar souhaite toujours renforcer une vie sociale riche afin de favoriser une intégration pleine et respectueuse dans la société française. El Hogar, lieu de mémoire de la communauté mais aussi lieu de ressources culturelles, se veut donc ouvert sur l'avenir mais attentif également au nouveau quartier qui se dessine.

    « portraits de migrations un siècle d'immigration espagnole en France »

    Durant tout le XXe siècle, des Espagnols ont émigré vers la France. Au cours de la Première Guerre mondiale, alors que la France a besoin d'une main-d'oeuvre immédiatement disponible pour se relever de l'effort de guerre, les Espagnols arrivent nombreux. Par la suite, des centaines de milliers d'entre eux sont venus à leur tour, que ce soit pour fuir les troupes franquistes en 1939 ou pour mieux gagner leur vie dans les années 1950-1960. Certains sont restés quelques mois, beaucoup plusieurs années, d'autres toute une vie.

    Cette exposition propose de retrouver et de faire connaître l'histoire de ces femmes et de ces hommes espagnols en France, grâce à une scénographie pensée comme un parcours entre le pays de départ et le pays de destination. Le visiteur est ainsi plongé au coeur de l'expérience migratoire elle-même. À travers des portraits jalonnant le parcours, il rencontre différents acteurs de cette histoire. Il s'imprègne d'un événement qui s'inscrit aussi bien dans l'histoire de l'Espagne et des Espagnols que dans celle de la France et des Français.

    Présentée par La FACEEF et le Hogar de los Españoles, l'exposition Portraits de migrations, un siècle d'immigration espagnole en France, est proposée dans le cadre de la programmation hors les murs de la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration. En effet, la FACEEF et ses associations sont engagées depuis de nombreuses années dans la récupération du patrimoine historique de l'immigration espagnole. Le Hogar de los Españoles est lui présent depuis 1926 dans un lieu hautement symbolique de la communauté espagnole en Seine-Saint-Denis, en plein coeur de la « petite Espagne ».

    Exposition sur l'histoire de l'association réalisée à partir du travail mené sur les archives dans le cadre du programme Equal.

    Historique de l'association

    Dès les années 1860, le développement des industries lourdes attire les populations immigrées peu qualifiées vers le département de la Seine-Saint-Denis. Si les communautés d'origine sont diverses, il faut constater qu'entre les deux guerres, avec 12000 individus, les Espagnols forment la communauté immigrée la plus importante, majoritairement originaires de la province d'Estrémadure. Aussi, de tous les îlots du département, celui de Saint-Denis est le plus densément peuplé.

    Aux conditions de travail éprouvantes – dans les usines les Espagnols étaient souvent employés pour réaliser les métiers les plus difficiles – s'ajoute un cadre de vie quasiment sur les lieux de travail, à proximité des usines, dans des ruelles de terre et de boue, parsemées de baraques dépourvues d'eau courante comme du moindre confort, dans une « Petite Espagne » pleine d'odeurs industrielles pestilentielles.

    Hommes au travail rémunéré et femmes au foyer, l'immigration espagnole vers Saint-Denis est alors majoritairement familiale.

    Dès les années 1910, de l'exploitation des enfants et adolescents venus d'Espagne aux travailleurs adultes des usines verrières, métallurgiques et chimiques, les Espagnols s'installent durablement à Saint-Denis en créant ce qui deviendra « La Petite Espagne ». La Première Guerre mondiale accélère la croissance de la colonie espagnole de La Plaine.

    La création du Patronato

    « La visite que je fis il y a trente ans, à l'hôpital de Lariboisière, à un pauvre ouvrier espagnol, victime de la plus âpre douleur et de la plus affreuse disgrâce, fut le coup providentiel qui éveillât au fond de mon âme l'idée généreuse et caritative de fonder la grande oeuvre religieuse »

    C'est ce qu'écrit, Gabriel Palmer Verdaguer, aumônier d'Alphonse XIII, dans une lettre du 17 mars 1930 et dans laquelle il explique l'origine du Real Patronato de la Plaine.

    Par Ordre Royal du 24 janvier 1913, le roi l'envoie à Paris, en lui confiant la mission « d'étudier les oeuvres à caractère social et religieux » déjà existantes dans la capitale française pour les Espagnols, en vue d'apporter les réformes nécessaires à ces institutions pour assurer « l'amélioration de la condition de nos compatriotes », mission pour laquelle il perçoit la somme de 2500 pesetas.

    De cette mission et de son séjour à Paris va résulter la création de la Mission Espagnole de l'Eglise de la rue de la Pompe, à Paris, dans le XVIè arrondissement, puis celle du Real Patronato Santa Teresa de Jesús à La Plaine.

    Dans la lettre déjà citée, Gabriel Palmer insiste sur le fait que la fondation de l'institution à Saint-Denis n'est due qu'à sa seule volonté, puisqu'il n'a jamais pu compter sur un quelconque financement de l'Etat espagnol : « moi tout seul, et sans que l'Etat Espagnol ne me donne pas même une seule peseta pour la construction de cette magnifique citadelle », souligne-t-il.

    Quelques années plus tard, c'est l'encadrement religieux des frères clarétains à Saint-Denis au sein du REAL PATRONATO SANTA TERESA DE JESUS qui a permis la création du HOGAR DE LOS ESPAÑOLES, sur l'initiative d'un groupe d'ouvriers espagnols, pour venir en aide aux hommes, femmes et enfants qui vivent alors dans des conditions sanitaires et sociales d'un grand dénuement.

    La constitution officielle du Hogar de Los Españoles

    Administrativement, le Hogar voit le jour le 19 août 1926 suite à la déclaration en Préfecture de Police faite par le président Angel DE LA RUA et signalant la constitution d'une société de secours mutuels à Saint-Denis.

    Le Hogar se constitue en Société de Secours Mutuels (loi du 1er avril 1898), donc en groupement à but non lucratif de personnes physiques, menant une action de prévoyance, de solidarité et d'entraide, dans le domaine social, consistant dans la réparation des conséquences des risques sociaux auxquels sont confrontés les membres du Hogar et leurs proches.

    A cette déclaration fait suite l'autorisation ministérielle de la constitution de la mutuelle. Pour l'obtenir, il a fallu recourir aux services d'un avocat, ce qui témoigne d'un litige ayant opposé le Hogar à l'Administration, comme le montre la correspondance.

    L'article premier des statuts du Hogar précise que « Cette société aura pour objet de développer l'esprit d'économie et de prévoyance de l'avenir, le mutuel soutien des membres à toutes les heures de la vie, et selon les circonstances ».

    El Hogar et les Institutions officielles

    Au moment de la création officielle du Hogar (26 août 1926), la France et l'Espagne connaissent deux régimes de natures différentes : en Espagne, c'est la dictature de Miguel Primo de Rivera (1923-1930), qui bénéficie de l'appui du roi Alphonse XIII ; en France, l'année 1926 voit l'avènement du gouvernement de Raymond Poincaré, alors que la Constitution régissant le pays est celle de la IIIe République.

    Si, en France, la séparation de l'Église et de l'État a été instaurée par la loi de 1905, il n'en va pas de même en Espagne, où le pouvoir et l'Institution religieuse entretiennent des relations très étroites.

    Cette situation interdit à l'Église espagnole d'enregistrer à son nom le terrain et les bâtiments de Saint-Denis. Ceux-ci seront donc objet d'un acte notarié dont l'Ambassade d'Espagne sera le titulaire, alors que l'État espagnol n'a participé aucunement au financement du site.

    L'abdication du Roi Alphonse XIII et l'avènement de la IIe République en 1931, tout comme l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement du Front Populaire en Espagne et en France en 1936, ne semblent avoir aucune incidence sur le fonctionnement du Hogar et sur ses relations avec les institutions, ce qui tend à prouver que le Patronato et le Hogar disposaient d'une pleine indépendance vis-à-vis de l'Ambassade.

    Le financement du El Hogar

    Les cotisations des membres, les donations des « membres protecteurs » et les legs devaient permettre le financement de la Sociedad El Hogar de los Españoles.

    Ces pratiques suscitent une correspondance abondante, accompagnant les règlements ou, au contraire, rappelant à l'ordre les retardataires.

    Dans les années 1920, un « membre protecteur » devait acquitter la somme de 120 francs annuels.

    Enfin, chaque membre souhaitant quitter le Hogar pouvait le signaler par lettre, motivée ou non. Les cotisations des membres, les donations des « membres protecteurs » et les legs devaient permettre le financement de la Sociedad El Hogar de los Españoles. Ces pratiques suscitent une correspondance abondante, accompagnant les règlements ou, au contraire, rappelant à l'ordre les retardataires.

    Les activites

    Le Hogar avait pour but de venir en aide aux ouvriers espagnols en difficulté. En mars 1935, le Hogar intervient auprès de l'Ambassadeur d'Espagne en France en faveur de jeunes Espagnols à qui la Préfecture refuse la Carte de Travail. Le Hogar pouvait être lui-même consulté par ses membres sur des questions de droit français.

    Le sport et les jeux tenaient également une place parmi les activités du Hogar qui créa en 1928 le Real Deportivo Español de Paris, Société Sportive Athlétique affiliée à la Fédération Française de Football Amateur.

    Le Hogar inspire des communautés espagnoles en-dehors de la Plaine, et en 1939 voit le jour au Havre une SOCIETE DE SECOURS MUTUELS qui se place sous sa protection.

  • Histoire de la conservation :

    Historique de la conservation

    Dans le cadre du programme européen Equal " lutter contre les discriminations et les inégalités face à l'emploi ", Génériques a développé un projet intitulé " Former des médiateurs de la mémoire pour lutter contre les discriminations ". Fondée sur un partenariat national réunissant l'AEFTI, la FACEEF, le CRPVE et la BDIC, l'action de Génériques vise à contribuer à la formalisation d'une méthodologie dont l'élaboration passe, notamment, par la mise en place de journées de formation auprès d'acteurs associatifs sur la sauvegarde, la valorisation et l'exploitation des archives privées de l'immigration.

    C'est en 1987-1988 que les premières recherches d'archives sont entreprises au El Hogar. A cette occasion, les procès-verbaux du conseil d'administration (1926-1945) sont découverts.

    Vers 1995-1996 , la Fondation du 1er mai devient dépositaire d'une partie du fonds d'archives d'El Hogart

    Un inventaire est mis en ligne sur le site Internet du Centro de Documentación de la Emigración Española.

    . Celui-ci concerne un ensemble de 70 dossiers (env. 3 cartons) dont les dates sont comprises entre 1900 et 1995.

    En 2006 , dans le cadre du programme Equal, la formation à l'exploitation de son propre fonds d'archives a repris au sein de l'association pour accompagner ses membres dans la réalisation d'une exposition sur l'histoire de leur association en collaboration avec la Faceef. Ainsi, un travail d'enquête et de repérage de documents a repris au sein de l'association El Hogar, ce qui a permis de retrouver certains documents originaux allant de 1925 à 1959.

    En 2007 , l'accent a été mis sur l'apprentissage des techniques de classement et le suivi méthodologique (enquête et collecte, tri, classement et inventaire, conservation matérielle et reconditionnement, gestion du fonds et accès réglementé, approfondissement de l'instrument de recherche) et la mission de préservation qu'a l'association envers ses archives (encouragement au dépôt des archives en lieu sûr pour leur assurer une bonne conservation et les rendre accessibles aux chercheurs).

  • Présentation du contenu :

    Présentation du contenu

    Malgré sa dispersion, le fonds d'archives du Hogar a été préservé depuis ses origines.

    Il se compose principalement de trois grands ensembles physiques qui, répartis en deux lieux distincts et allant de 1900 à 2007, témoignent de la vie de l'association depuis sa création et même avant, tant dans ses actions sociales que culturelles :

    une partie du fonds est conservée à la Fondation du 1er mai, à Madrid en Espagne (1900-1995) ;

    une autre partie est conservée dans les locaux de la FACEEF (1926-1959) ;

    une dernière partie des archives se trouve dans les locaux du Hogar (1926-2007).

    Quelques difficultés n'ont pas permis de mener le travail de classement à son terme. D'une part, le caractère dispersé du fonds, s'il a aussi permis d'en assurer la sauvegarde, n'en facilite pas moins son exploitation. D'autre part, le travail d'enquête prévu auprès des différents membres de l'association afin de réunir et préserver les archives associatives, n'a pu être mené correctement. Enfin, le travail de description et de classement n'a pu être conduit à son terme.

    Par conséquent, l'inventaire, présenté ci-après, consiste plus dans une présentation succincte des archives qu'il ne reflète réellement la richesse du fonds.

  • Conditions d'accès :

    Modalités d'accès

    Sur rdv, contacter M. Antonio Casillas, président, au 01 48 20 86 77 (10, rue Cristino Garcia 93210 Saint-Denis) ou Costa RAQUEL, secrétaire ou Gabriel GASO (FACEEF) : fede@faceef.org.

  • Sources complémentaires :

    Sources complémentaires

    Génériques (Paris, 75)

    – Fonds d'associations espagnoles traités par Génériques

    http://www.generiques.org/activites-inventaires-sommaire.php

    • Fond d'El Hogar de los Españoles (Saint-Denis, 93).
    • Fonds de l'Associacion Socio Cultural Asturiana en Paris (ASCAP) (Paris, 19e).
    • Fonds de l'association de parents d'enfants handicapés espagnols (APFMEEF) (Saint-Denis, 93).
    • Fonds de l'Association des parents d'élèves et de familles espagnoles (APAFE) (Saint-Denis, 93).
    • Fonds de la Casa de España de Vitry (Vitry-sur-Seine, 94).
    • Fonds de la Casa regional valenciana de Paris (Paris).

    Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) (Nanterre, 92)

    – Fonds déposé à la BDIC par la FACEEF

    • Fonds d'archives audiovisuelles « Memorias » déposé à la BDIC par la FACEEF en 2004 et comprenant une cinquantaine de vidéos de temoignages filmés d'espagnols émigrés en France. Sujet : Espagnols – France

      http://www.bdic.fr/pdf/FACEEF.pdf.

    Autres sources potentielles

    Archives départementales de Seine-Saint-Denis (Bobigny, 91)

    Préfecture de police.

    Mutualité française.

    Depuis sa création et jusqu'au mouvement de réforme opéré à la Mutualité dans les années 1980, El Hogar est une société de secours mutuels avant qu'elle ne change de statut pour devenir une association loi 1901.

    FUNDATION PRIMERO DE MAYO - Centro de Documentatión de la Emigratión Espagñola

    – Fonds des fédérations nationales d'associations d'émigrants espagnols

    • Fondo de la Federación de Asociaciones de Emigrantes Españoles en Francia.

    – Fonds d'associations et centres d'émigration espagnols

    • Fondo de la Asociación de Padres de Familia de Emigrantes Españoles de París XVIII (Francia).
    • Fondo del Centro Español de Perpignan (Francia).
    • Fondo del Hogar de los Españoles (Saint Denis, Francia).
    • Fondo de la APA Casa de España (París, Francia).
    • Fondo del Club Pablo Picasso de Montreuil (Francia).
    • Fondo de la Colonia Española de Béziers (Francia).
    • Fondo del Hogar Español de Venissieux (Francia).
    • Fondo de la Asociación Socio-Cultural Asturiana en París (Francia).
    • Fondo de la Asociación para la Difusión del Arte y la Cultura Españolas (Francia).
    • Fondo de la Peña Andaluza Guazamara (Francia).
    • Fondo da la A.P.A.F.E. de París XV (Francia).
    • Fondo del Centro Español (Marsella, Francia).

    – Fonds personnels

    • Fondo Santiago Prieto (Francia).
    • Fondo Florentino París (Francia).
    • Fondo Paquita Merchán (Francia).
  • Bilbiographie :

    Bibliographie

    GASÓ CUENCA (José Gabriel). « Récupérer l'histoire et la mémoire de l'immigration espagnole en France » in Hommes & Migrations , n° 1267, octobre 2007, pp. 138-143.

    Revue Migrance , hors série, 2e trimestre 2007. Un siècle d'immigration espagnole en France.

    Numéro coordonné par Bruno TUR et José Gabriel Gasó Cuenca.

    Publication qui accompagne l'exposition « Portraits de migrations »

    Voir en annexe la présentation de l'exposition « Portraits de migrations, un siècle d'immigration espagnole en France ».

    proposée par la FACEEF à Hogar de los Espagnoles à La plaine Saint Denis du 4 octobre au 6 novembre.

    Sommaire disponible sur le site Internet de Génériques :

    http://www.generiques.org/migrance_sommaire.php?id=27

    « Francia acoge con interes el proyecto de la Faceef para crear un Centro de la Memoria » , La Region Internacional, 15 janvier 2007.

    Court compte rendu de la journée de réflexion organisée par la FACEEF à Saint-Denis le 2 décembre 2006 sur « L'immigration espagnole en France : la mémoire comme outil de lutte contre les discriminations ».

    LILLO (Natacha). La Petite Espagne de la Plaine-Saint-Denis 1900-1980 , éd. Autrement, avril 2004, 168 p. (coll. France d'ailleurs, Peuple d'ici).

    Sommaire :

    La Plaine-Saint-Denis, lieu de mémoire ouvrière et immigrée, 1900-1920

    Précarité et solidarités à la Plaine dans l'entre-deux-guerres

    Les Espagnols dans la tourmente, 1930-1945

    Renouveau et déclin de la petite Espagne, des années 50 aux années 70

    LILLO (Natacha). Espagnols en banlieue rouge, histoire comparée des 3 principales vagues migratoires à Saint-Denis et dans sa région au XXe siècle. 2 tomes et les annexes. Natacha Lillo, doctorat en IEP (histoire), 2001, dir. M Pierre Milza, IEP de Paris.

    Revue Migrance , n° 21, 3e trimestre 2002. Espagne, pays de migrations / España, país de migraciones .

    Numéro coordonné par Gema Martin Muñoz.

    Comme son voisin ibérique, l'Espagne a connu de fortes migrations au cours de son histoire. Bercée par les grandes explorations et les guerres civiles, ces migrations ont marqué la patrimoine culturel espagnol et celui des ses voisins.

    Sommaire disponible sur le site Internet de Génériques :

    http://www.generiques.org/migrance_sommaire.php?id=17

    LILLO (Natacha). « Solidarité de la communauté espagnole de Saint-Denis, Aubervilliers et Saint-Ouen avec l'Espagne républicaine » in Solidarité avec l'Espagne républicaine en banlieue nord , pp. 11-15.

    Journée d'études organisée le 23 novembre 1999 par l'Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-saint-Denis (AHMO 93) aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis

    MUÑOZ (Marie-Claude). « Le mouvement associatif espagnol en France. Synthèse nationale » , in : S. Palidda ; M. Catani (dirs), Le rôle du mouvement associatif dans l'évolution des communautés immigrées , Étude pour le FAS et la DPM, octobre 1986, p. 236-263.

    SENSIER (Sophie). Petite Espagne – France – 2006 – 60 min – Couleur. Production : Yenta Production. Monteuse : Agnès Brucker.

    « Il existe près du stade de France, à la Plaine Saint-Denis, un quartier où s'installèrent au XXe siècle, par vagues successives, des milliers d'immigrés espagnols, recréant l'ambiance de leur village natal avec ses petits commerces , ses cafés, ses agitateurs politiques, son club de foot, et même son église ¦ Ce quartier fut longtemps connu comme la Petite Espagne. Aujourd'hui, le quartier est en voie de démolition ; l'immigration espagnole, elle, semble s'être « fondue » dans le paysage français».

  • Organisme : El Hogar de los Espanoles (10 rue Cristino Garcia, 93210 La Plaine-Saint-Denis).
  • Mots-clés